Quand il m’a dit sa, je me suis tournée brusquement vers lui. A aucun moment je n’avais pensé à la possibilité que cela pouvais venir d’Ali. Inconsciemment j’ai commencé a m’inquiéter pour lui, j’avais peur qu’il lui soit arrivé quelque chose à lui, où Abdellah ou encore mes parents.
Moi : tu crois ?
Hamza : je vois que sa comme « hypothèse »
Moi : j’avais pas pensé à sa. Hamza imagine il lui ait arrivé quelques choses !
Hamza : Lina si tu veux même demain on peut retourner à Strasbourg pour que tu ailles les voir. Maintenant je t’ai dit c’est encore à toi d’y réfléchir. Je sais que t’ai pas encore prête et c’est pour sa que je n’insiste pas.
Moi : je pourrai pas retourner Hamza, pas après tout ce que j’ai vécu là-bas
Hamza : tu leurs a pardonné tout ce qu’ ils t’ont fait, ou pas encore ?
J’étais surprise de sa question, je ne m’attendais pas à ce qu’il me la pose. C’était une question que je me posais souvent avant d’être mariée : vais-je un jour leurs pardonnés ? Si on m’aurai posé cette question 1 an plus tôt, j’aurai répondu que non. Mais maintenant mon point de vue avait changé, après tout ce que j’avais vécu ces derniers mois. Je n’avais plus le temps d’en vouloir au gens, je devais les pardonner pour mieux avancer et pouvoir à mon tour être pardonné si j’ai blessé quelqu’un.
Je les avais pardonnés, mais ce n’est pas pour autant que j’oublierai ce qu’ils m’ont fait. Je ne voulais plus avoir affaire à eux, mise à pars Ali. C’était la seule personne avec qui je voulais garder contacte et garder le lien qu’on avait.
Moi : Je leur ai pardonné !
Hamza : je suis fier de toi Lina (il m’a pris dans ses bras). Bon maintenant dors on en reparlera demain Insha Allah ! Bonne nuit hbiba !
Moi : Bonne nuit Omri
Le lendemain, nous avons encore reparlé de tout sa. Hamza m’avait conseillé d’aller là-bas pour que je puisse savoir ce qu’il se passe et enfin avoir de leurs nouvelles. Mais je ne me sentais pas encore prête à retourner là-bas et devoir leur faire face. Je ne pouvais pas …
Quelques jours se sont écoulés depuis, j’avais beaucoup réfléchie à tout sa et j’avais pris la décision d’écrire une lettre à Ali. Je connaissais encore l’adresse de là où j’habitais. Une lettre serait la meilleur façon de lui donner de mes nouvelles et de pouvoir lui montrer que je ne l’ai pas oublier. Un appel, je n’aurais pas su parler et le voir en face aurai été pire.
Mais avant de faire quoi que ce soit, j’ai préféré demandé l’avis de Hamza. On était en traine de regardé la télé quand je lui en ai parlé
Moi : Hamza
Hamza : ouai !
Moi : je vais écrire une lettre à Ali
Il s’est retournée vers moi et m’a fait un grand sourire pour ensuite me prendre dans ses bras.
Hamza : je suis fier de toi ! Tu vas pas le regretter. Et t’a l’adresse ?
Moi : oui je m’en souviens encore !
Hamza : et tu veux qu’il te contacte comment par après ? Tu veux lui donner l’adresse de l’appart ?
Moi : Non, aussi non je sais qu’il va venir, mais je suis pas encore prête à le voir.
Hamza : Tu sais quoi, on va acheter une nouvelle carte téléphonique. Tu lui donnera le numéro et vous pourriez vous appelez
Moi : je crois pas que je vais faire sa. Je vais juste lui envoyer une lettre, sans donné de coordonnée
Hamza : mais sa sert a quoi si vous pouvez pas reprendre contacte alors ?
Moi : je préfère faire petit à petit Hamza. J’ai pas envie de tout précipité et après tout me prendre en pleine face. Je lui enverrai une autre lettre dans quelques semaines Insha Allah
Hamza : d’un côté ta raison ! Et tu vas écrire une lettre en t’adressant à tout le monde ou juste Ali ?
Moi : j’ai pas envie de reprendre contacte avec les autres, je veux juste Ali.
Hamza : d’accord, tu vas l’envoyer quand ?
Moi : dès que je l’aurai écrire
Hamza : non dit wallah, je suis pas hmar. Mais genre tu comptes l’écrire quand ?
Moi : demain Insha Allah
Le lendemain matin, Hamza était partis au boulot et j’étais resté seule à l’appartement. J’étais assise dans la cuisine avec ce stylo et cette feuille blanche. Il m’a fallu beaucoup de temps avant de savoir comment j’allai écrire cette lettre. Je me levais et faisais des allés-venus entre les pièces pour réfléchir. Je m’asseyais, je commençais à écrire, mais cela ne me plaisais pas. Alors je déchirais la feuille, je la jetais et me relevais pour réfléchir.
Au bout de deux heures, j’ai finis par me rassoir sur cette chaise et je ne me suis plus prise la tête. J’ai laissé parler mon cœur et j’ai mis sur papier tout ce qu’il me passait par la tête …
Dans la prochaine partie, je vais vous taper la lettre que je lui ai envoyé, j’avais gardé une copie de la lettre. C’est exactement la lettre que je lui ai envoyé. Je n’ai pas fait un brouillon avant d’envoyer la lettre à Ali, c’est juste que lorsque j’écrivais la lettre, mes larmes coulaient en même temps. La lettre était sale, c’est pour sa que je l’ai recopié et gardé la copie. Comme sa tout est claire entre nous