Le séjour d’Ali s’était plus que bien passé, j’ai passé des moments magnifiques avec lui, nous sommes passé par tout les humeurs possible. Nous a ris, on a pleuré, on s’est chamaillé, j’avais enfin retrouvé mon frère, ma moitié ! Ali avait bien évidemment prévenu son ami qu’il ne passerait pas chez lui parce qu’il avait un contre temps, bien sûr il ne lui a pas dit qu’il était avec moi. Il a préférer prendre ses précautions, ce que je comprends.
Ali avait réussi à bien s’intégrer avec ma belle-famille, je savais qu’il n’y allait pas avoir de problèmes avec eux. j’avais plus peur de la réaction d’Ali face à tout cela, mais Hamdulilah il était plus que content. Il m’avait dit que j’avais eu de la chance d’être tombé sur des gens comme ça, il n’a fait que les remercier de m’avoir pris sous leurs ailes.
Nous sommes à présent la veille du départ d’Ali, il avait préparé ses affaires. J’étais désemparée qu’il parte, j’avais l’impression qu’il ne reviendrait plus jamais me revoir. Je voulais encore le garder près de moi, mais il m’a promis qu’il viendrait un week end sur deux et la semaine on allait se donner des nouvelles par téléphone. D’un côté cela me rassurait mais il allait quand même me manquer.
Nous sommes à présent dans le salon, Hamza, Ali et moi-même. On parlait un peu de tout comme d’habitude, jusqu’à ce qu’Ali prenne un air sérieux et s’est mis à parler.
Ali : Bon, Hamza je voulais te dire avant de partir que je te suis vraiment reconnaissant pour tout ce que t’a fait pour ma sœur.
Hamza : c’est normale Khoya
Ali : non c’est pas normale, personne ne s’est comporter comme ça avec elle à part moi. Tu la traites comme une princesse, je vois bien que tu la protèges, et surtout que tu l’aimes. Hamdulilah elle est tombée sur quelqu’un comme toi, Wallah merci pour tout ce que tu as fait pour elle, pour la vie que tu lui as offert. Wallahi je ne serai jamais assez reconnaissant pour tout ce que tu as fait pour elle, ta pris soin de ma princesse, tu protégeais mon trésor et Hamdulilah je l’ai retrouvé encore intacte. Elle a pas perdue son honneur, sa fierté, malgré ce qu’elle peux croire, ni sa pudeur. C’est devenu une femme et je crois que c’est en grande partie grâce à toi qu’elle a su avancer. Merci encore, wallah je n’arrive pas à te dire l’estime que tu as pour moi !
Hamza : Ali, Khoya ta sœur je l’aime plus que tout, et je la protègerais jusqu’à la fin de mes jours.
Ali : je le sais bien !
J’avais les larmes aux yeux lorsqu’il a parlé, parce que je voyais bien qu’Ali tenait vraiment à moi. Que j’étais toujours aussi importante à ses yeux, que malgré le temps, la distance je n’avais pas changé pour lui. J’étais restée sa sœur, sa protégée.
Ali : Linda, bon avant de partir j’ai beaucoup de chose à te dire. La première chose je suis fier de toi, Linda t’es vraiment ma fierté, mon honneur, t’es mon tout. J’avais tout perdu à ton départ, j’étais plus rien. Mais maintenant que je t’ai récupéré je connais la vrai valeur que t’as pour moi. Je comprends que maintenant je ne peux pas sans toi, je peux pas survivre sans toi t’es mon tout. Je suis fier de ce que tu es devenue, t’es mariée, ta bientôt un enfant Masha Allah. Tu as vraiment réussis dans ta vie, malgré toutes les épreuves que tu as vécue. T’es devenue un exemple pour moi, et je suis très sérieux, t’avais tout perdu pour après gagner encore plus que ce que tu avais ! Tout ça pour dire Hbiba, je t’aime wallah t’es mon hobe à moi, et te savoir marié à Hamza me rend heureux. Te voir heureuse comme ça est mon pus beau cadeau ! Je t’aime hoby
Mes larmes coulaient à flots, je me suis levée et nous nous sommes pris dans les bras. Ali aussi s’était mis à pleurer, cela nous avait fait du bien à tout les deux. J’étais heureuse et malheureuse à la fois, heureuse du fait qu’il soit fier de moi, que je sois Sa fierté. Et malheureuse car il allait me quitter dans les heures qui vont suivre.
Ali est partis voir Hamza et ils se sont pris dans les bras, Ali ne faisait que remercier Hamza pour tout ce qu’il a fait pour moi. Ils étaient tous les deux debout, je l’étais aussi et c’est à ce moment que j’ai pris la parole !
Moi : Merci à vous deux, sans vous je ne serai rien ! Vous êtes tout les deux mes moitiés, et ensemble vous formez mon tout. Vous êtes toute ma vie, sans vous deux je ne suis pas complète. Vous m’apportez l’amour que toutes personnes rêvérerait d’avoir, je me sens protégée et en sécurité. Je ne sais pas comment vous faire comprendre ce que je ressens pour vous. Ali t’es mon jumeau, donc ma moitié par évidence, et toi Hamza tu es l’homme de ma vie en étant mon mari. J’espère que cette enfant vous ressemblera à vous deux, c’est mon souhait. Dans chacune de mes prières je demande à Allah qu’il me donne en enfant ayant vos qualités, vos caractères et surtout votre foi ! J’aimerai qu’il soit aussi bien que vous Insha Allah. Allah m’a certes éprouvés, mais toutes ces épreuves vallait le coup juste pour tout ce que j’ai maintenant. J’ai un mari extraordinaire, j’ai retrouvé mon frère Hamdulilah et j’attends un enfant. Que demander de plus Al Hamdulilah, Al Hamdulilah pour tout !
Pendant tout ce monologue j’étais en traine de pleurer, Ali pleurait toujours et contre toute attente Hamza avait aussi versés quelques larmes. Je me suis avancée vers eux, et ils m’ont pris tout les deux dans leurs bras en même temps. J’étais complète, heureuse, épanouie, comblée, tout ces mots correspondent vraiment à l’état dans lequel j’étais ! Voir mes deux hommes pleurer à mes mots m’a touché encore plus.
On a passé la soirée à parler encore ensemble. Le lendemain c’était le départ d’Ali, je me rappel j’avais pleuré comme une madeleine. Le quitter à été une chose très très dure pour moi, j’avais l’impression que ma tête allait explosé tellement je pleurais. Hamza et moi sommes descendus en bas de notre bâtiment, Ali et moi nous sommes pris une dernière fois dans les bras.
C’est là que je l’ai vue me tourner le dos et se diriger vers sa voiture. Cette image restera gravée à jamais en moi, j’avais vraiment l’impression qu’il m’abandonnait, même si au fond de moi je savais qu’il allait revenir. Il était bientôt arrivé à sa voiture, c’est là que j’ai crié son prénom et que j’ai commencé à courir aussi vite que possible pour le rattraper, j’entendais Hamza crier aussi. Mais sa voix résonnait comme un bruit de fond, je n’avais qu’Ali en tête. Ali s’est retourné et m’a regardé, son visage à ce moment est gravé en moi. Il pleurait, ses yeux étaient rouges, et il m’a fait un petit sourire. Arrivée à sa hauteur, je lui ai sauté dessus !
Moi : Ali s’il te plait ne pars pas, ne me laisse pas seule !
Ali : tu n’es pas seule hbiba tu as Hamza auprès de toi !
Moi : J’ai besoin de toi, wallah j’ai de toi !
Ali : je serai toujours là pour toi, je te le promets ! Je t’aime !
Il m’a embrassé le font et il s’est retourné pour continuer sa route vers la voiture, Hamza venait d’arriver. Il a pris ma main dans la sienne.
Hamza : Je suis là Lina, il va revenir
Moi : Je … Attends deux minutes Hamza, il faut que je reparte !
Je me suis remise à courir vers Ali, arrivé à sa hauteur je l’ai tiré par le bras !
Ali : Linda laisse moi partir, c’est déjà assez dure pour moi ! S’il te plait ne complique pas les choses !
Moi : Je t’aime, wallah je t’aime.
Ali : je sais hbiba, maintenant retourne voir Hamza et je reviens dans deux semaines !
Moi : c’est trop long deux semaines !
Ali : t’es restée presque trois ans sans nouvelles de moi, deux semaines c’est rien du tout, surtout qu’on va s’appeler. Laisse moi partir, je t’aime Linda, oublie pas ça t’es toute ma vie !
Il m’a repris dans ses bras, a posé un baisé sur ma joue et sur mon front avant de partir vers sa voiture. Il a démarré et j’ai vu la voiture s’éloigner de moi. Hamza était déjà à mes côtés, il m’avait pris dans ses bras et j’avais pleuré comme un bébé.
Je vais faire un petit bon dans le temps, les jours qui ont suivies le départ d’Ali ont été durs, mais Hamdulilah Ali m’appelait tout les jours. Il me disait qu’il reviendrait le plus vite. Effectivement il venait un week end sur deux, les au revoir les premiers mois ont toujours été aussi durs. Je n’avais toujours pas reparlé avec Abdel ou mon père et c’était mieux comme ça.
En ce qui concerne ma grossesse, je sentais à présent l’enfant bouger dans mon ventre. La première fois je m’en rappellerai toute ma vie, j’étais posée dans le salon avec Hamza. Quand j’ai sentis mon bébé bouger pour la première fois dans mon ventre j’ai crier de joie, et j’ai posé la main de Hamza sur mon ventre. Le bébé a bougé une deuxième fois, on s’est regardé et on a souris comme jamais. On était très heureux !
Inès s’était mariée au mois d’avril, fin avril plus précisément. Elle avait fait un mariage magnifique, ils ont avancés la date du mariage parce qu’ils étaient impatients d’être unis. Le jour de leur mariage je n’avais fait que pleurer de joie, ma sœur de cœur était heureuse et comblée et c’est tout ce dont je lui souhaite. Durant le mariage je n’avais pas beaucoup dansé à cause de ma grossesse, je me fatiguais vite ! Mais j’ai bien sûr accordé une danse à Hamza et Ali, parce qu’il était là lui aussi. Inès l’avait invité à son mariage, cette soirée était magnifique On pouvait voir dans les yeux d’Inès et Iliess qu’ils étaient heureux et amoureux ! Tout le monde était heureux et c’était le principal
Hamza et moi étions toujours aussi soudé et heureux ; il me comblait. Cette période je ne l’oublierai jamais parce que j’étais Vraiment heureuse, je ne manquai d’absolument rien !
Nous sommes à présent au mois de mai, Ali était venu à Marseille pour le week end. Nous étions en traine de manger à l’appartement quand il m’a fait un grand sourire. J’avais remarquée que ces derniers temps il était très enthousiaste et toujours « content », je savais qu’il y avait quelque chose, mais je ne lui avais pas posé la question !
Moi : Pourquoi tu souries comme ça ?
Ali : Linda, je dois te dire un truc en faite !
Moi : Quoi ?
Ali : j’ai …