Je me trouvais à présent à l'entrée de la forêt, je ne savais pas ou es ce que j'allais. Une chose était sûre. Je me sentais bien entouré des arbres. Je pouvais percevoir le bruit du vent léger se balançant entre les branches et de temps en temps, un chant aigu se distinguait. C'était les oiseaux. Je me suis mise à marcher à travers les arbres pendant une bonne heure puis j'arrivais vers une crique dissimulée derrière du lierre sauvage. Je me dégageais un passage puis j'entrai. Il faisait froid et le vent qui se dissimulait dans la noirceur de l'endroit me glaçait le sang. Je soufflais un bon coup puis je continuais à m'enfoncer dans cette grotte. J'étais sûre que le lac se trouvait de l'autre côté. J'y voyais de moins en moins et je commençais à avoir peur mais ma nature rebelle prit le dessus et je continuais toujours à marcher droit devant moi sans regarder derrière. Mon expérience m'avait appris au moins une chose ; quand on avance, on n'a pas le temps de regarder derrière soi ou de ressasser le passé, il suffit de faire une chose : avancer sans se retourner.
L'endroit devenait de plus en plus humide, je pouvais sentir l'odeur de l'humidité tout autour de moi et j'entendais des gouttes d'eau tombée à rythme régulier.
Puis je vis une espèce d'étincelle au bout du tunnel, je m'avançai, avec pour unique objectif ce point lumineux. Cette étincelle devint vite très éblouissante et je sortis enfin de ce tunnel infernal. Un vaste étendu d'eau se dressait devant moi entouré par les arbres de la forêt.
Il faisait un peu froid. Les rayons de soleil jouaient à cache-cache avec les nuages et se reflétaient avec modestie sur le lac. Au loin près de l'eau se dessinait une plage, je décidai donc de m'y installer. Je sortie ma serviette de plage, l'installa par terre puis je m'y assis dessus et je commençais à manger mon panier repas.
Une fois le repas engloutit, j'avais trop faim, je m'allongeais sur le sol et je fermais les yeux ayant pour seul repère le flux et le reflux des vagues causées par le vent.
Je pouvais maintenant penser librement aux choses à faire par la suite.
Point de vu de mickael
Ça faisait maintenant une heure qu'elle était dans ce tunnel. Je n'avais pas osé la suivre pensant qu'elle ferait vite demi-tour. Évidemment elle n'en fit rien. Elle devait être de l'autre côté maintenant. Je m'avançais donc dans la noirceur du tunnel. Une petite voix dans ma tête me disait en boucle que ce que je faisais-là était mal mais c'était plus fort que moi, je devais la suivre pour être sûre qu'elle soit en sécurité.
Et pour le coup j'avais eu raison de la suivre. Dans le tunnel, je perçu une marque sur la paroi. Ce territoire appartenait aux Naïades, ces créatures ne sont pas dangereuses mais elle n'a jamais vu une autre créature à part les ombres et pour elle, les créatures sont signe de vigilances et de méfiance. Comment va-t-elle réagir face à elles ??
Fin du point de vu de Mickael
Une goutte, puis deux puis trois, il devait certainement pleuvoir. J'ouvris les yeux difficilement, j'étais tellement fatiguée !!
Puis je distinguais deux formes autour de moi, je dirai deux femmes, elles dégoulinaient littéralement d'eau et elles étaient nues. Mon visage se mit à rougir tout seul et je poussai un crie, surprise de ce qui se dessinait devant moi.
Je me levais brusquement et les deux femmes se mit à plonger dans l'eau, elles devaient avoir eu peur de moi.
Je me rapprochais doucement de l'eau et je me retrouvais nez à nez avec une d'entre elles. Elle me sourit et je fis de même. Elle sortit la tête de l'eau et me tendit la main, je la saisis doucement et d'un coup sec elle m'attira dans l'eau. J'étais trempé jusqu'à l'os et l'eau n'était pas des plus chaude.
« Qu'est-ce qu'il t'a pris ?? je te signale que mes vêtements sont trempés maintenant. »
Elle me replongea la tête sous l'eau et là je vis une chose complétement ahurissante. Cette femme n'avait pas ou plus de jambe, à la place une queue d'un bleu opaque se dessinait sur elle. Elle fit un demi-tour sous l'eau pour arriver à mon niveau et je vis son visage de près. Elle avait des branchies de chaque côté de son cou et ses yeux étaient d'une couleur bizarre.
Puis elle se mit à parler littéralement et sous l'eau en plus !
« Bonjour mademoiselle, tu es une humaine je crois n'est-ce pas ? »
Je remuais ma tête pour lui dire oui.
« Tu ne devrais pas être ici, si notre leader t'aperçoit, tu seras amené de force au royaume et il te changera en statut pour son château. »
« Pars t'en que tu en as encore la possibilité »
Je ne me fis pas prier, je lui fis un signe de tête pour la remercier et je commençais à nager vers la rive pour partir loin d'ici. Une fois la rive atteinte, j'enfournais mes affaires dans mon sac, le mit sur le dos et je partis en direction du tunnel. Hélas, c'était trop tard, un typhon se dessina sur l'eau, et émergea un homme avec de long cheveux blancs et une queue de poisson en guise de jambe.
Dans quelle situation est-ce que je m'étais encore fourrée ?

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Asile
FantasyUne goutte, deux gouttes tombent dans le néant. Je suis repliée sur moi-même dans ma camisole de force. On me force à penser intègre mais moi je vois des choses qui vont au-delà de la compréhension de ces hommes et ces femmes : je vois des ombres. ...