Je suis dans mon lit, il est 21H00, le repas c'est passé dans le silence et je n'ai évidemment pas pu poser mes questions malgré mes nombreuses tentatives. J'ai mangé avec d'autres résidants du monastère mais le silence a régné pendant tout le repas. Ma personnalité introvertie a ressurgit et je suis restée cloitrer avec moi-même durant tout le repas. Je boue en ce moment même, je m'en veux de pas avoir pu communiquer normalement avec les autres. Je crois que mon internement a quelque peu déteint sur moi. Je me promis donc à moi-même de ne plus rester comme ça, de marbre face aux autres et de m'intéresser davantage à eux.
J'éteins la lumière et me rua sur mon lit. J'ai laissé la fenêtre ouverte car j'ai peur du noir.
J'ai mis mon réveil à 7h00 du matin. J'allais commencer ma première semaine de cour.
L'atmosphère était vague, pesant, je ne savais pas bien ou j'étais mais en même temps, je connaissais tout de cette endroit, sombre, fermé et oppressant. Tout tournait autour de moi, j'étais peut-être dans une maison ou dans une véranda. Je courrais, l'air se faisait de plus en plus rare. Je suffoquais seule au milieu de cette véranda, les ombres étaient là, elles m'entouraient. Je les sentais hostile mais aussi soudées. Elles voulaient accomplir quelque chose. Ma tâche à moi fut des plus claire, c'était celle de les aider.
6H00 pétante, je me réveillais en sursaut, toute transpirante. Je décidais donc de me lever et d'aller directement prendre ma douche. L'eau tiède puis brulante coula sur ma peau rougis par la chaleur. Le contacte de l'eau sur ma peau me permis de respirer à plein poumon à nouveau et d'analyser mon rêve en détail. C'était la première fois que les ombres me paraissaient plus révélatrices, plus vraies que cauchemardesques.
J'avais ressenti pour la première fois le fond même de mon essence, à savoir devenir une exorciste et aider ses ombres à passer au plan supérieur.
Cependant, avant de devenir exorciste, je devais débuter par le commencement à savoir aller en cour.
Je m'habillais, pris mes affaires de classe puis je me dirigeais vers le réfectoire pour boire mon café, il était 7H50. Sans café, je ne pourrais certainement pas survivre à cette journée avec la nuit que j'ai passée.
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Asile
FantasyUne goutte, deux gouttes tombent dans le néant. Je suis repliée sur moi-même dans ma camisole de force. On me force à penser intègre mais moi je vois des choses qui vont au-delà de la compréhension de ces hommes et ces femmes : je vois des ombres. ...