L'arme fatale

20. Découvertes.

Tout le reste de la journée, on a parlé de tout et de rien et je crois qu'on n'était plus des enfants, des adolescent et un satyre en pleine quête, fatigués, affamés... On était de nouveau une bande d'amis légèrement innocents qui rigolaient pour les blagues stupides d'un d'entre nous mais qui avaient en même temps un énorme poids sur les épaules... Car cette bande d'amis était au courant d'un des plus grands secrets des Etats-Unis d'Amérique. Les Dieux Olympiens existent encore et il existe des enfants différents, mi-dieu, mi-humain ; sans oublier les monstres et créatures magiques... Comme je l'ai dis, ma vie est différente. Ma vie est une vie de sang-mêlé. Ma vie est faites de mythes et de légendes, de Dieux et de monstres, de risques et surtout de sacrifices...

On ne voulait pas penser à tout ça, c'était comme des vacances, d'accord d'une demie-journée mais c'était des vacances tout de même...

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Le lendemain matin, je me suis réveillé grâce au soleil sur mon visage, j'ai vu le lit-double et le canapé vides. Nico, Grover et Tyson devaient être en train de prendre leur petit-déjeuner... Je sentais une douce boule de chaleur contre moi et en baissant légèrement les yeux j'ai vu une tête blonde contre mon torse, c'était Annabeth... Elle avait enroulé ses bras sur moi, et moi, j'avais fais de même... J'ai senti le feu me monter aux joues violemment... Hier, on avait failli s'embrasser, pris dans un élan étrange et incontrôlable...

Depuis qu'on avait affronté les Moires, Annabeth était différente, plus douce, plus gentille avec moi. Mais aussi elle avait un comportement étrange, elle se mettait à rougir, à baisser la tête ou le regard inexplicablement et puis cette jalousie maladive contre Rachel ? Qu'est-ce qu'elle avait ?

J'ai entrepris de m'extirper de cette étreinte qui, je dois l'avouer, me procurais énormément de plaisir... OK. Je me calme, mon coeur commence à s'emballer... Je suis amoureux d'Annabeth mais elle, elle aime Luke. Je dois me calmer, après tout deux fois elle m'a embrassé pour me « porter chance ».

J'ai retiré mon bras gauche de la hanche d'Annabeth et ai démêlé nos jambes qui s'étaient enlacées... J'ai doucement retiré le bras d'Annabeth qui était contre moi et ai légèrement, très légèrement et tout doucement essayer de partir et de retirer mon bras droit, qui était sous la poitrine Annabeth, de l'enlever sans la réveiller...

Au bout d'une dizaine de minutes j'ai réussi, j'étais debout devant la porte, je me suis habillé et suis descendu en bas. Dans le petit restaurant de l'hôtel...

J'ai vu Nico, Tyson et Grover qui parlaient joyeusement. J'avais les cheveux complètement emmêlés et j'étais encore rouge et mon coeur battant contre ma poitrine à la faire exploser... Ils se sont arrêtés de rigoler, ou du moins tenter en me voyant. Nico pouffait de rire sous la table, Tyson mangeait et mettait ses grosses palûches devant sa bouche pour ne rien recracher et Grover se retenait tellement de rire qu'il était devenu rouge et commençait à devenir violet et bleu...

- Pourquoi vous m'avez pas réveillé ?

C'en fut trop pour Grover qui éclata de rire et tomba à mes pieds, il se mit à pleurer de grosses larmes de rire et dit en même temps en coupant à chaque mot :

- C'est que .. t'avais .. l'air .. Ah ! Tellement bien avec elle !! Hihihihiiiii !

- Ah. Ah. Ironisais-je. Je trouve ça vraiment, vraiment très drôle. Tu vois, je suis mort de rire...