7. Départ grillé.

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J’ai raconté ce qui s’était passé avec l’Oracle, Chiron et Monsieur D. étaient plus que sceptiques sur le fait que la momie m’ait « agressé » ! Mais bon, je suis allé me préparer pour la quête ainsi que tout le monde.

J’ai pris le dollar des sables de Nacrée ainsi que Turbulence ; Chiron est passé me voir et m’a donné deux liasses de billets verts et un porte-monnaie en cuir noir avec une dizaine de drachmes d’or ; il m’a aussi donné du nectar et de l’ambroisie, j’ai ajouté des vêtements dans mon sac... Après tout on partait juste pour une quête dans laquelle on risque nos vies, trois fois rien ! On a l’habitude !

J’ai aussi préparé le sac de Tyson car il était triste de devoir laisser ses dada-poissons qui semblaient flotter, accrochés au plafond. J’ai enfilé ma montre-bouclier que Tyson m’avait fabriquée...

Juste après avoir fini nos sacs, quelqu’un a frappé et a ouvert la porte, c’était Nico. Il s’est approché et est resté silencieux, puis il a brisé le silence pesant :

- Merci.

- De quoi ?

- De me laisser venir.

- De rien. C’est grâce à toi si on y va...

- Ou plutôt à cause de moi...

- Qu’est-ce que tu racontes Nico ?

- Tu as bien entendu l’oracle, on ne devrait pas partir...

- Maintenant c’est trop tard...

- Qu’est-ce.. qu’est-ce que tu sacrifierais ?...

- On m’a dit que ce serait la chose la plus importante à mes yeux...

- Donc .. ? ... Qui ? Ta mère, ton père, les dieux ? Tes amis ?

- Je préfère ne pas encore y penser...

- Ou Annabeth ?...

J’ai rougi fortement en détournant la tête... Il a rigolé et a dit :

- Peu importe ce que tu choisiras, je te suivrai ; et je t’en prie ne te gâche pas tout au moment de décider...

- Je vais aller voir Blackjack.

Il haussa un sourcil puis les épaules, il s’est assis sur mon lit et je suis sorti. Je n’étais pas allé voir mon cher ami depuis mon arrivée, mais bon ça a été légèrement.. comment dire ? Mouvementé...

En entrant dans les écuries et en m'approchant de Blackjack j’ai entendu mentalement ce qu’il disait; je ne suis pas allé jusqu’au bout, écoutant la conversation du pégase :

Et tu sais ma belle que je suis LE pégase du gamin qui va sauver les dieux ?

- Vraiment ? A dit une voix féminine que je ne connaissais pas.

- Eh ouais ! Sans moi, il serait mort à cet instant, je sais pas ce qu’il ferait sans moi ma belle !

- Vraiment ?

Eh ouais ! Et puis ...

- Blackjack ?

- Oui poupée ?

- Je m’en contrefiche !

Quelques secondes plus tard une pégase blanche aux yeux bleus est passée à côté de moi tandis que le Pégase tentait de l’appeler, mais il était enfermé dans son boxe. Je me suis approché, un sourire aux lèvres...

- Alors, Blackjack ?

Yo ! Patron ! Content d’te r’voir ! T’es en un seul morceau en plus, quel luxe !

L'arme fataleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant