Chapitre 1 :

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Cette journée avait tout d'une journée banale et elle avait si bien commencé, pourtant elle compta sûrement comme l'une des pires journées de leur vie .
Comme chaque samedi matin, Léo était le premier réveillé du pavillon Hercule. Au lycée Olympia, les élèves habitant trop loin de chez eux pouvaient choisir une chambre dans l'un des trois pavillon : Hercule, Pégase et Méduse. Percy, Léo, Piper, Jason, Annabeth, Franck et Hazel avaient tous une chambre au pavillon Hercule.
Ce matin là, Léo décida d'aller faire une blague à Percy pour le réveiller. Il se mit donc à chercher frénétiquement dans ses tiroirs toujours rempli de tout un tas de vis, de rouages, et d'outils en tout genres. Léo s'arrêta lorsqu'il mit la main sur une boîte d'allumettes. Une étincelle brilla dans son regard. Il avait à présent une idée de comment réveiller le beau brun aux yeux d'écume. Tout doucement, il ouvrit sa porte sur laquelle était gravée le numéro sept. Il se dirigea vers la chambre numéro un sur la pointe des pieds en essayant de faire le moins de bruit possible. Il attrapa la poignée de la chambre numéro un et l'ouvrit. Malheureusement, il avait oublié que la porte grinçait horriblement mais Percy avait toujours l'air de dormir profondément. Il remarqua au passage que Percy bavait dans son sommeil, ce qui fit sourire le latino. Il sortit les allumettes et en craqua une qu'il approcha du visage de son ami. Celui-ci était plutôt mignon quand il dormait si on faisait l'impasse sur le filet de bave qui coulait de ses lèvres. Sentant une étrange chaleur envahir son visage, Percy ouvrit brusquement les yeux et aperçu Léo qui souriait malicieusement tenant une allumette à quelques centimètres de son visage.
La première réaction de Percy fut de hurler :

- Aaaaaaaaaaaaah !!! Mais ça va pas la tête Léo !

- HA HA HA ! Si tu voyais ta tête... HA HA HA !

- C'est absolument pas drôle, s'emporta le brun.

- C'était qu'une blague monsieur le rabat-joie !

- À quel moment je suis rabat-joie, cria Percy, c'est tes blagues qui sont naze.

- Tes juste rageux parce que je suis plus drôle que toi.

Soudain la porte s'ouvrit sur Clarisse, une autre pensionnaire du pavillon Hercules, qui avait l'air en colère ce qui était très mauvais signe, surtout venant de la brune.

- Tous aux abris ! s'exclama Léo en essayant de s'échapper mais c'était peine perdue.

- Tu restes ici Valdez, hurla Clarisse.

- Mais j'ai rien fait... balbutia-t-il

- Réveiller les gens à 8h du matin un samedi c'est rien pour toi ?! Vous allez tous de suite arrêter votre dispute puérile et la fermer ! Sinon vous aurez à faire à moi. COMPRIS ?!?

- Oui Clarisse, répondirent les garçons en regardant leurs pieds.

- C'est vrai, je trouve qu'elle à raison, répliqua une voix ensommeillée derrière eux.

Le visage de Percy s'illumina.

- Annabeth ! s'écria-t-il en s'avançant vers elle. Il l'attrapa par la taille et se pencha pour l'embrasser. Celle-ci repoussa son visage des deux mains

- Ah non ! Pas maintenant Cervelle d'algues, tu ne t'est même pas encore lavé les dents.

Percy la lâcha avec une moue boudeuse.

- C'est pas gentil ...

- Peut-être mais je vais me recoucher, dit-elle en sortant de la chambre de Percy.

- Oui moi aussi et pas un bruit, s'exclama Clarisse en les pointant d'un doigt menaçant.

Ils se retrouvèrent deux heures plus tard à la table du petit déjeuner.

- J'ai cru entendre des cris ce matin, commença Hazel.

- Oui effectivement les deux tocards ont fait du grabuge, répondit la brune visiblement en manque de sommeil.

- C'est bizarre j'ai rien entendu, dit Franck.

Jason, Léo et Percy ricanèrent sous le regard amusé de Hazel.

- Pourquoi vous rigolez ? demanda le garçon.

- On va dire que tu respires fort quand tu dors, répondit gentiment Hazel.

Les trois amis se retenaient à présent de rire.

- Dis que je ronfle tant que t'y est, répliqua-t-il énervé.

Là, ils éclatèrent franchement de rire et la tête que fit Franck à cet instant fit rire tous ceux qui étaient autour de la table y comprit Nico qui ne se livrait habituellement pas à ce genre de démonstration.

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