2: Bonheur absolu.

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Ça fait deux semaines qu'on est chez Laura. Franchement elle est très gentille. Elle est venue avec nous visiter tous les trucs intéressant de la ville. On a tout fait : Assister à la relève de la garde à Buckingham Palace, se promener dans Hyde Park, faire la fête dans le quartier de Soho, faire du shopping sur Oxford Street, visiter le musée de la National Gallery, voir Big Ben et le Palais de Westminster, un tour dans le London Eye la plus grande roue d'Europe, le Tower Bridge ce pont magnifique, la Tour de Londres, se balader sur le bord de la tamise, le quartier de Notting Hill, le marché de Camden Town, le Regent's Park, les musées de Tate Britain et Tate Modern, le quartier de Chelsea, le British Museum, le musée Madame Tussauds, et on a même assisté à une comédie musicale.

En deux semaines nous avons fait tous ces trucs, autant dire qu'on ne s'est pas du tout ennuyé. Londres est vraiment magnifique, je n'en reviens pas, je ne m'attendais pas à ça, même si je savais que j'avais hâte de visiter, je ne pensais pas que ça serait à ce point-là. Ce soir Laura insiste pour qu'on aille boire un verre dans un bar, faire un billard alors j'ai préféré rester me reposer chez elle pendant qu'elles allaient faire du shopping. Je ne sais pas si le médecin avait raison de dire que ma tête n'avait rien de grave, parce que trois semaines après mon accident j'ai encore bien mal à la tête.

Arrivé le soir, ma sœur m'offre une tenue qu'elle m'a achetée pour ce soir. Un pull blanc avec des rayures noir, un slim noir et avec ça je mets mes bottines noires à talons. Puis direction le bar vers vingt et une heures. On s'amuse sur le billard avec une copine de Laura qui nous a rejoints, mais je commence à avoir froid, donc je vais dans la voiture chercher ma veste Stilinski. Bien sûr que je l'ai prise, je n'allais pas l'abandonner pendant quatre mois quand même, puis je reviens au billard. Je me penche pour taper ma boule quand quelqu'un me tape sur l'épaule, ce qui me fait rater mon coup, et du coup je me retourne pour gueuler sur cet imbécile qui m'a fait perdre la partie.

Je viens de me retourner super-énerver, mais je n'arrive pas à placer un seul mot, alors que la seconde d'avant j'étais prête à crucifier celui qui m'avait interpellé de cette manière. Devant moi se tient un grand brun, vraiment très mignon. Il a des yeux caramel à tomber, et ne parlons même pas de ce sourire qu'il me fait. Il me regarde droit dans les yeux, et moi je suis totalement paralysée. Bordel Dylan O'brien est là juste devant moi, et il me fait un sourire. Oh mon Dieu il m'a touché l'épaule. Je crois que je me suis évanouie.

À ben oui je me suis évanouie. C'est certains puisque je me réveille allongé sur une table du bar, mais dans un endroit tranquille. Il n'y a personne autour de moi à part Aurélie.

Ali : Wow, je viens de faire un rêve trop fou.

Aurélie : Ce n'était pas un rêve chérie. Tu as bien rencontré Dylan O'brien.

Ali : Oh bordel, et moi je me suis évanouie comme une grosse mongole. Forcément il a pris la fuite il a dû se dire qu'il était tombé sur une malade mentale.

Dylan : En fait j'étais juste partie te chercher un verre d'eau bien fraîche.

Ali : Oh mon Dieu.

Dylan : Et je n'ai absolument pas pensé que tu étais folle, simplement très émotive, et certainement très fan aussi.

Ali : Tu n'as même pas idée à quel point. Comment je suis arrivé jusqu'ici ?

Dylan : Je t'ai porté.

Ali : Oh mon Dieu.

Aurélie : Bon moi je retourne avec les filles. Profite en à mon avis c'est la seule fois de ta vie ou tu le verras.

Ali : Merci Aurélie.

Je descends de la table après que Dylan m'a tendu sa main pour m'aider. Oh mon Dieu je tiens la main de Dylan O'brien. Et je le vois remettre sa veste en cuir, qui était posée sous ma tête apparemment.

Dylan : Assied toi, je t'en prie. Alors j'ai affaire à une grande fan de Stiles hein !

Ali : Non pas de Stiles, de toi.

Dylan : Et maintenant que je t'ai fait t'évanouir et que je t'ai porté je peux savoir ton prénom ?

Ali : Oh mais oui quelle idiote. Je m'appelle Alison, mais tout le monde m'appelle Ali.

Dylan : Et bien Ali, parle-moi un peu de toi STP.

Ali : J'ai vingt et un ans, je vais entrer dans une Fac de lettre à la rentrée, j'adore écrire. Et je vis avec ma sœur Aurélie, parce que nos parents font un tour du monde.

Dylan : Tu écris quel genre de choses ?

Ali : Ça dépend. Parfois j'écris des moments de ma vie, des choses que j'ai vécues, et parfois j'invente totalement des nouvelles histoires.

Dylan : C'est super. Et tu vis ici à Londres ?

Ali : Non, je suis en vacances chez une amie de ma sœur. Et toi tu vis ici ?

Dylan : Non je viens de finir un tournage ici, et du coup je prends quelques vacances aussi tu vois. Avec Tyler Posey, tu sais qui c'est j'imagine ?

Ali : Bien sûr, l'acteur qui joue Scott, ton meilleur ami depuis toujours. Enfin presque toujours.

Dylan : Tu peux me dire ce qui te rend fan de moi s'il te plaît ?

Ali : Tu es un acteur excellent, ton jeu de rôle est parfait. Dans tes yeux, tu arrives parfaitement à faire ressortir ce qu'on attend de toi. Par exemple dans maze runner, ton regard est toujours tellement triste... Alors que dans American Assassin ils renvoient une colère absolue, et pourtant ceux qui font un minimum attention à toi savent que tu es quelqu'un plein de vie, joyeux la plupart du temps. La façon que tu as de te mettre à danser n'importe où, n'importe quand... Ça prouve que tu as la joie de vivre. Et à chaque fois que tu as un éclat de rire, j'ai envie de rire avec toi. Je sais on pourrait croire que je suis totalement amoureuse, mais je ne suis pas dingue à ce point-là.

Dylan : Et ben dis donc. Je ne m'attendais pas à ça. Je te remercie beaucoup, c'est très touchant ce que tu viens de dire à mon sujet. Et en plus tu as totalement raison. Je suis très heureux d'être venu t'aborder aujourd'hui.

Ali : Et moi donc. Tu viens de réaliser mon rêve Dylan.

Dylan : A la base, je voulais juste te proposer de te signer un autographe, mais je suis vraiment heureux que tu te sois évanouie je dois l'avouer.

Ali : Je savais que cette veste était vraiment ma préférée.

Dylan : Je vais devoir y aller, Tyler m'attend pour rentrer à l'hôtel, mais j'aimerais beaucoup te revoir et apprendre à te connaître. Tu serais d'accord ?

Ali : Autant demander à un aveugle s'il veut revoir. Bien sûr que je suis d'accord, même plus que ça.

Dylan : Tiens entre ton numéro dans mon téléphone, je t'appelle demain.

Ali : J'attendrais ton appel avec impatience.

Dylan : À demain Ali.

Ali : À demain Dylan.

Dylan me reconduit jusque dans la grande salle, et me fait même la bise avant de partir. J'ai envie de hurler de joie, limite je ferai une crise de fangirlisme. Je n'en reviens pas, pourvu que je ne me réveille pas en découvrant que c'était qu'un rêve. Alors là je serais vraiment dégoûté. Ce soir je vais me coucher avec une sensation de bonheur que je n'avais jamais connue. Un bonheur absolu. J'ai rencontré le mec dont je suis fan depuis huit ans. J'ai regardé Teen Wolf dès le premier épisode lors de sa sortie. Et je suis tombé sous son charme à ce moment-là. Depuis je n'ai jamais arrêté d'être fan. Il fait partie de ma vie, et encore plus depuis ce soir.

Je prie pour que demain il m'appelle, parce que je n'ai même pas profité pour lui demander un autographe ou une photo comme il voulait me le proposer au début. 

Le rêve de ma vie (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant