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Bonjour, ()

Je publie une fan fiction de Vanskelette qui date de 2016. Je lui tiendrais au courant de vos retours.

Je l'aime énormément alors je voulais la faire découvrir à certains. J'espère vraiment que vous l'apprécierez autant que moi <3

-Ninanonette

« It's cold here even when I hide my hands in my pocket,

It's so cold even when I blow into my hands,

My heart is so frozen that my lips get cracked. »

Je sortis mon portable de ma poche et observai l'heure.

1h32.

Je n'avais aucune envie de retourner chez moi, d'une part car mes parents me tueraient s'ils me voyaient revenir à une heure si tardive, mais aussi parce que je ne voulais pas dormir. Non pas que je n'étais pas fatigué, bien au contraire, mais je voulais profiter pour la dernière fois de pouvoir rester seul, de mon petit tête à tête avec moi-même, et pour cause, nous étions la veille de la rentrée scolaire, du moins le Jour-J.

Devoir retourner dans ce maudit bâtiment grisâtre, où j'allais devoir passer le plus clair de mon temps à résister à l'envie de m'endormir et plonger la tête la première sur ma table, à côtoyer des personnes plus hypocrites les unes que les autres, me donnait clairement la gerbe.

Solitaire, acariâtre, antisocial. Ce sont les mots qui me caractérisent le plus.

Je n'aime pas les gens, je ne les ai jamais aimé, même pas ma propre famille.

Je n'ai jamais eu de vrais amis, je ne me suis jamais vraiment attaché à une personne en particulier, jamais. Cela ne faisait pas parti de mes préoccupations. Très honnêtement, ça m'était complètement égal.

Mon comportement avait tendance à rentre inquiets mes parents qui étaient bien au courant de cette situation et qui, à plusieurs reprises, avaient tenté de m'emmener voir un psy. Mais à quoi bon ? Ce n'était certainement pas à moi de me faire soigner.

Finalement, ma mère et mon père, sur un commun accord avaient décidé de me laisser plus ou moins tranquille avec ça. En fait, ils avaient surtout lâché l'affaire, sachant très bien que je ne céderais pas. Je n'avais besoin de l'aide de personne. C'est peut-être difficile à croire pour eux mais je me sens réellement heureux et vivant lorsque je me retrouve seul, traînant des pieds dans les rues étroites et désertes, les mains dans les poches de ma veste, respirant l'air extérieur, mon casque fixé sur mes oreilles diffusant de la musique qui pourrait paraître 'démodée' ou 'plate' pour un adolescent lambda.

J'étais différent des autres et j'aimais ça.

Rien ni personne ne pouvait me faire changer. Personne.

*****

« - Baek Hyun, lève-toi tu es en retard ! » entendis-je faiblement, encore profondément endormi.

Non mais c'est pas vrai, foutez-moi la paix, merde.

« - Dépêche-toi bon sang ! »

Je soulevai mon oreiller sous lequel se trouvait mon portable et regardai l'heure ainsi que la date.

Je plissai instantanément les yeux à cause de la luminosité de l'écran qui m'aveuglait et décidai de me lever.

Je n'avais pas rêvé, comme je m'y attendais, nous étions le jour de la rentrée et j'étais bel et bien à la bourre, comme à toutes les rentrées. Non, comme tous les jours.

It must be loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant