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« - Qu'ils soient fins ou épais, je te ferai crier jusqu'à ce que les voisins nous entendent. »

J'explosai de rire, le frappant à l'épaule.

« - Tu sembles bien confiant dis-donc, peut-être un peu trop d'ailleurs.

- Tu ne diras pas la même chose demain matin. »

Il me lança un sourire pervers à souhait et encercla mes hanches, m'emmenant doucement vers le lit où il me fit signe de m'allonger pour tester le matelas, ce que je fis sans réfléchir.

Honnêtement, c'était la première fois de toute ma vie que j'étais si bien allongé. Déjà, parce que le lit était tout bonnement énorme, tout comme le reste de la chambre, mais les draps en soie, les énormes oreillers et le matelas moelleux amplifiaient également cette sensation de pur bien-être.

Je veux mourir ici.

Il sauta à côté de moi et s'étira sur toute la longueur du lit, soupirant d'aise.

« - Je suis si heureux que tu sois revenu dans mes bras, tu ne peux même pas imaginer, murmura t-il au creux de mon oreille.

- Comme si j'allais vraiment te quitter, lançai-je en me retenant de rire.

- Je ne sais pas... J'ai tout de même douté, mais je savais qu'au fond de toi tu m'aimais beaucoup trop pour ça. »

Je me tournai vers lui et vins le frapper au sommet du crâne.

« - Idiot.

- Tu m'aimes ? me taquina t-il en saisissant mes poignets pour ne pas que je le frappe de nouveau, souriant comme un idiot.

- Bien sûr que oui... Mais... Tu es sûr que ça te dérange pas d'avoir des problèmes à cause de moi ? »

Son sourire s'évapora doucement de son visage et il posa son index sur ma bouche.

« - Ce n'est pas de ta faute, c'est celle de Jongin. Et puis si tu veux savoir, je m'en fiche complètement, tant que je t'ai avec moi c'est le principal.

- Vraiment ?

- Roh et puis tais-toi. »

Il bascula lourdement sur mon corps et prit possession de ma bouche sans même me prévenir, enfonçant avec force sa langue entre mes lèvres pour aller caresser sa jumelle, passant ses mains sous mon t-shirt.

Je ne pus m'empêcher de le repousser en posant mes deux mains sur son front, poussant sa tête le plus loin possible de moi.

C'était baveux, répugnant, ça n'avait rien de romantique.

« - Mais ! protesta t-il en fronçant les sourcils.

- Je ne suis pas un objet sexuel pour assouvir tes fantasmes ! Espèce de sale pervers !

- Ah parce que maintenant Monsieur a besoin qu'on le prévienne pour le câliner ?

- Câliner ? Baiser oui !

- Hé ! Ton vocabulaire ! »

Il plongea son regard sombre, bien qu'inoffensif dans le mien et alors que je m'apprêtais à lui arracher les cheveux, quelqu'un toqua à la porte de la chambre et nous nous immobilisâmes.

« - Eurm... désolé de vous déranger mais... le dîner est prêt. »

Ah oui, c'est vrai, le dîner.

J'avais presque oublié que nous étions dans le lit de Kris, il avait dû tout entendre, c'était extrêmement gênant.

Chan Yeol se releva après avoir remis mon t-shirt en place et m'évita du regard, les joues rougies.

It must be loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant