Chapitre 14

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-Haise ca suffit !

Je me tourne vers Kate qui court vers moi, je lance un regard noir vers les autres qui venait de me trahir.

-Vous l'avez prévenu ?
-On te l'a dit Haise, tu vas trop loin..

Je reprends mon arme ce qui les fait reculer, ce ne sont que des traitres.

-Arrête toi ! Ca ne va rien résoudre ce que tu fais !
-Au contraire Kate, ca résout absolument tout.
-Tu crois que tu te sentira mieux après avoir fait ca, mais crois moi tu ne te sentira que plus mal !

Elle s'approche lentement de moi.

-Tu n'es pas un monstre Haise, tu es toi, ne leur donne pas raison.
-Ce sont eux les monstres.
-Oui je sais...Et toi tu es quelqu'un de bien.

Ma pression sur mon arme redescend tandis qu'elle pose sa main sur mon poing.

-Tu n'es pas un meurtrier.
-Ils savent ou se trouve ma mère.
-Alors nous la retrouveront, ensemble.

Je relève la tête vers ses yeux, elle me sourit tendrement, mais je devine assez vite son jeu.

-Tu te trompe Kate, je suis Joke, et il est hors de question que je m'arrête en si bon chemin.

Je tiens ensuite fermement mon arme avant de lui planter en plein ventre, faisant crier les autres.

Ils ne sont que des traitres, des menteurs, ils mentent tous.

Son corps tombe lourdement sur le sol, quelques uns court pour m'éviter, je les ignore et retourne vers le jeune attaché.

-Ils ont raison..tu es vraiment un monstre..

Je me tourne vers la voix, regardant Misa qui me fixait de ses yeux terrifiant.

-Ce sont de leur faute.
-Non, c'est toi qui vient de l'a tuer ! Tu n'es pas humain ! On appelle ce que tu as un sourire d'ange mais tu n'es qu'un démon !

Je ris faiblement puis Maréchal prend son bras pour fuir comme les autres.

Qu'ils partent, cela m'importe peu.

Tout ce qui compte c'est ma vengeance.

Je m'approche donc du jeune, et commence à tracer la cicatrice tandit qu'il hurle sous le regard de des collègues.

Après de bonnes minutes, les larmes de ma victime se mêlent à son sang, dégoulinant de sa machoire pour atterir sur ses cuisses.

-Espèce de taré...
-Dis l'homme qui enferme des humains comme des animaux.

Je me dirige vers la cage en souriant, mais la lumière du jour me coupe.

-Oh, le matin, le spectacle va commencer.
-Qu'est ce que tu vas faire encore ?

Je sourie en lui offrant un clignement d'oeil.

-Le grand final.

Je prends une dernière chaise, puis attrape la source de mon malheur en l'attachant dessus.

-Qu'est ce que tu vas lui faire ?!
-Soit déjà content que je t'epargne pour l'instant, ma vrai vengeance m'attend.

Je tire ensuite la chaise ainsi que le corps vers le milieu du chapiteau, ou j'ai tant de fois été traîné pour donner de l'effroie.

Lorsque les autres personnels du cirque se réveillent, je prends l'une des armes à feu du propriétaire en la pointant vers le dernier de mes otages encore en bon état.

-Écoutez moi tous attentivement.

Ils murmurent en me reconnaissant sûrement.

-Vous allez faire exactement ce que je veux pendant le spectacle, ou votre ami ainsi que plusieurs d'entre vous se retrouveront avec une balle dans le crane.

Ils restent silencieux, me décrochant un sourire.

-Bien, maintenant tous en place.

Ils obeissent en mettant tout, comme d'habitude.

-Que le spectacle commence.

Sourire d'angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant