Chapitre 14: Dans Les Ténèbres...

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Zekof resta là, pendant plusieurs minutes, à esseyer de se convaincre qu'il avait tué un des meilleurs gardes de Meltior. Il l'avait fait... 10 minutes passèrent... Puis il se ressaisit quand une voix venue d'en haut de l'escalier menant à la cave appela :

-Spartiate ? Ne torturez pas trop longtemps le citoyen de Darkar, je vous rappelles que vous devez localiser les rebelles !

Zekof comprit alors que Starg'ass avait raison, des rebelles attendaient un peu plus loin avant d'être suffisamment nombreux pour attaquer.

-Spartiate ?

L'ami de Rey entendit un autre garde s'approcher :

-Qu'est-ce qu'il se passe, Lirktis ?

- C'est Spartiate, le garde royal, il répond pas !

-Mais qu'est ce que t'attends, abruti, on descend !

-Mais selon les ordres, Gorgis, on devait...

-Mais on s'en fiche, c'est peut être urgent !

-Bon... Très bien mais je t'aurais prévenu...

Le dénommé Gorgis descendait déjà les marches d'un pas sûr, sitôt rejoint par la suite par Lirktis.

Zekof avait eu le temps de préparer son coup, et ayant prit en plus de son arme l'épée à double lame de Spartiate, attendait tapis dans l'ombre.

-Et allume, Lirktis, tu serviras à quelque ch...

-Gorgis ? Ok, j'allume, c'est bon, j'ai compris, pas la peine de me faire peur je te rappelle que je ne suis qu'un garde débutant.

Zekof s'apprêtait à lui trancher la gorge quand Lirktis fit craquer une allumette, révélant le corps de Gorgis :

- Non, s'il vous plaît ! Implora Lirktis, terrorisé par l'idée de la mort. J'ai été enlevé dès mes 5 ans par les Formateurs, je n'ai eu d'autres choix que de suivre Meltior !

...

-Mes parents ont été massacré sous mes yeux ! Rajouta-t-il devant un silence pesant.

Zekof le comprena, car il avait lui assisté à ses Formateurs qui enlevaient des enfants pour les faire soldats devant le désespoir des parents et les pleurs de l'enfant.

Il alluma alors lui aussi une allumette et révéla son visage :

-D'accord. Je te comprends... Mais si tu ne veux pas rejoindre les rangs de Rey, alors meurs.

-Oui, oui ! Pas de problème, je vous suis !

Zekof se retourna alors pour monter les marches et esseyer de tuer les gardes un par un jusqu'à remonter à la salle du trône où il y avait Rey quand son épaule droite se fit déchiqueter et une épée en ressortit.

-Même le plus imbécile des gardes ne trahit pas Meltior !

Zekof réussit à rester debout, mais les mots qu'il prononçait était une épreuve :

-Ne... Ne... Cris...

-Quoi ?

-Ne cris pas victoire avant d'avoir achevé ton adversaire !

Et de l'épée à double lame de Spartiate, il la fit tourner et décapita net Lirktis. Il s'arrêta alors un moment, arracha une partie de sa veste et en fit un bandage autour de son épaule en serrant fort.

Il resta alors un long moment dans la cave, adossé contre une table de torture, et sans s'en rendre compte, s'endormit. Le monde sembla alors l'oublier et toute la nuit passèrent.

***

10 heures plus tard...

"La voix... La voix me suggère de te dire où est mon armée ?

-Mon Roi, votre Sorcier à toujours raison de s'inquiéter, mais nos troupes essaye de localiser les derniers rebelles. Et puis une fois qu'ils les auront trouvé et avec votre permission, nous les anéantiront et Ouran sera enfin en paix.

Meltior regarda son garde royal en robe rouge, puis, toujours aussi inquiet, regarda à travers la vitre son royaume.

-Non... Non... Nooon ! Hurla-t-il avant de se retourner et de jeter son épée sur son garde. Celui-ci fut transpercé d'un coup et fut projeté sur la porte.

Le second garde ne comprenait pas et demanda :

-Mon Roi... Que se passe-t-il ?

-Donne-moi mon épée, dit-il simplement.

Le garde royal hésita un instant mais sans doute en raison de sa loyauté envers Meltior arracha son épée du corps de l'autre garde et la tendit au Roi d'Ouran. Celui-ci la retourna et avec le pommeau de son épée donna plusieurs coups sur la vitre... Une fois... Deux fois... Trois fois, la vitre céda révélant un trou de 30 cm de diamètre.

-Mon Roi, vous...

-L'armée... L'armée des rebelles... Elle est là... Elle arrive.

-Oh non...

-Que fait donc mon armée ? Elle n'est pas fichue de localiser une armée qui est à notre porte !"

À travers mes paupières entre-ouvertes, je pus voir plusieurs centaines de guerriers constitués de toutes sortes d'espèces, certaines même dont j'ignorais le nom se situant à plusieurs milliers de mètres à l'horizon et qui avançaient rapidement... Déterminé...

OURAN Livre III [L'antre de Meltior]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant