Tiana Jedusor Et La Chambre Des Secrets

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Lucius était parti après avoir dit pour la énième fois à quel point il était déçu de son fils et qu'il avait honte. Personnellement j'avais trouvé cette situation plutôt comique mais je m'étais bien retenue de laisser transparaître toute trace de joie.

Surtout que Drago vivait très mal sa défaite, son humiliation et les plaintes de père.

La nuit était tombée depuis un bon bout de temps maintenant. Et je n'arrivais pas à dormir. Je me retournais dans mon lit, encore et encore sans parvenir à atteindre les bras de Morphée.

Quelque chose me tracassait et je ne su que l'instant d'après ce dont il s'agissait.

— Il est temps de tuer...

Oh non... ça recommence!

Je me redressai brutalement. Comme si une décharge électrique avait parcouru mon corps en une fraction de seconde.
Mais, alors que je m'apprêtais à me lever, je me ravisais et restais finalement allongée...

Pourquoi est-ce que je faisais ça... hein?
J'avais assez de soucis comme ça en ce moment. Je pourrais juste... laisser la personne ou la chose faire son travail et me recoucher... J'aurais encore plus de soucis en sortant de ce dortoir qu'en restant sagement allongée dans ce lit très confortable.

Non, ce serait vraiment horrible de faire ça!

Je me levais et enfilais rapidement ma cape de sorcier puis je sortais de mon dortoir veillant à ne pas réveiller mes colocataires. Une fois sortis de la salle commune des Serpentard, je me dirigeai vers l'infirmerie. La voix me suivait partout où j'allais. Je ne pouvais pas l'ignorer.

— Il est temps de tuer!

C'était comme la dernière fois. J'avais l'impression que cette voix me transperçait et qu'elle me ralentissait. C'était une horrible sensation.

— Tuer!

— Harry? Chuchotais-je en entrant dans l'infirmerie.

Le brun était assis sur son matelas. Dès que ma voix parvint à ses oreilles, il se tourna vers moi.

— Tu l'as entendu?

J'hochais la tête en me dirigeant vers sont lit. J'étais tout de suite plus rassuré lorsqu'il était là.

— Tu crois que quelques choses va se passer? Comme la dernière fois?

— Je l'espère pas, souffla-t-il.

Moi non plus. La première victime fut un animal mais qu'est-ce se sera si la seconde victime est un humain?

— Tout va bien?

— Mh?

Je relevai la tête et croisais ses beaux yeux vert.

— Oui! Oui, t'en fais pas.

Je cherchais à fuir son regard plus qu'insistant.

— Ne me regarde pas comme ça!

— Alors dis-moi ce qu'il y a!

J'inspirais un bon coup avant de m'installer sur le matelas, obligeant Harry à se décaler un peu.

— Sais-tu quel jour sommes-nous Harry?

— Euh oui... oui, on est samedi. Ou dimanche... ça dépend de...

— Non la date, le coupais-je.

— Euh...

— Nous sommes le huit Harry, le huit novembre.

Je regardais en face de moi, le regard perdu dans le vide. J'humidifiais mes lèvres avant de dire :