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Bientôt, je sentis à nouveau le sol sous mes pieds. Je faillis trébucher en avant mais je réussis à me rattraper au dernier moment.

Wow! C'était quoi ça?!

Je regardai Harry et fus énormément rassurée de le voir à mes côtés.

— C'est... c'est Poudlard?

— Oui, avec des années en moins! Répondis-je.

J'avançai lentement dans les couloirs, Harry sur mes talons, tout en regardant partout. Comme si je découvrais le château pour la première fois.

Notre marche à l'aveugle nous emmena devant des escaliers principaux, où nous vîmes une silhouette en haut des marche.

— C-C'est lui, soufflais-je. Harry c'est lui! C'est mon père!

Je n'attendis même pas la réponse de mon ami et montai les escaliers quatre par quatre. Mon cœur battait si fort que j'eus l'impression que tout le château pouvait l'entendre. Je me postai devant lui dans l'optique qu'il reçoive une sorte d'électrochoc en me voyant. En voyant sa fille. Mais il n'en fut rien, il resta de marbre. Il ne posait même pas son regard sur moi. Il ne me voyait pas. A la place, son regard suivait quelque chose derrière moi, alors je pivotais sur mes talons afin de voir de quoi il s'agissait. Des hommes portaient un brancard où reposait un corps couvert d'un drap, seul une main dépassait.

Je plaçais l'une de mes mains devant ma bouche alors que je fus prise d'un haut-le-cœur.

— Jedusor? Appela soudainement un voix.

Je me retournai vivement et tombai nez à nez avec un vieille homme qui ressemblait fortement au...

— Professeur Dumbledore, dit Tom.

Dumbledore?!

Je restais bouche bée. Mais effectivement, c'était bien lui. Enfin avec des années en moins tout comme l'école. Il n'avait plus sa longue barbe blanche et ses cheveux étaient plus courts.

Dumbledore lui fit signe de s'approcher de lui et Tom s'exécutai. Je fis moi-même signe à Harry de me rejoindre, alors que j'avançai vers Dumbledore en même temps que mon père.

— Ce n'est pas prudent de se promener à cette heure tardive Tom.

Tom s'était positionner de façon presque solennelle ; le dos droit et les mains jointes derrière son dos, Tom regardait le professeur Dumbledore droit dans les yeux en lui répondant:

— Oui professeur, mais il fallait, commença Jedusor en marquant un temps d'arrêt. Il fallait que je vois si ce que l'on raconte est vrai.

— Oui malheureusement Tom, c'est vrai.

Mais de quoi parlaient-ils?! Qu'est-ce qui était vrai?!

— Et pour l'école aussi? Je n'ai aucun endroit où aller, Poudlard ne va pas fermer n'est-ce pas professeur?

— Oui je comprends Tom. Mais je crains que le professeur Dippet n'est pas le choix.

Dippet? Il me semblait avoir déjà entendu ce nom quelque part...

Je me souvins soudain que Dippet était un directeur de Poudlard. Un tableau où il était assis sur un siège régnait dans le bureau du professeur Dumbledore.

— Et si tout s'arrêtait monsieur? Si le coupable se faisait prendre?

— Y'a-t-il quelque chose dont tu voudrais me parler? Quel que soit le sujet?

— Non professeur, il n'y a rien.

Dumbledore m'avait posé la même question, et j'avais ressorti la même réponse. Était-ce une coïncidence ?

— Bon, très bien, abdiqua Dumbledore après un certain temps. Tu peux t'en aller.

Tom hocha la tête et s'en alla. Aussitôt, Harry et moi nous nous jetâmes à sa poursuite. Il marchait d'un pas pressé mais décidé et regardait droit devant lui. Tout en le suivant, je lui jetais quelque fois des regards afin d'examiner ses traits.

Le sorcier grimpa et descendis plusieurs fois les escaliers, traversa une cours, avant de finalement s'arrêter devant une porte. Il regarda autour de lui, vérifiant que personne ne le suivait - Bien qu'il ne vit pas qu'Harry et moi étions là - et il sortit sa baguette de sa poche. Il ouvrit avec fracas la porte qui donna sur un géant penché sur un coffre.

— Bonsoir Hagrid.

— Hagrid?! M'exclamais-je.

— Je comprends plus rien, souffla Harry.

Hagrid n'avait pas beaucoup changé, si se n'était qui avait les cheveux beaucoup plus courts, qu'il n'avait pas de barbe et qu'il portait des vêtements normaux.

— Je vais être obligé de te dénoncer. Dit Ton en pointant sa baguette sur Hagrid. Je sais que tu ne voulais pas tuer qui que se soir mais...

— Ne fais pas ça! Cria Hagrid, en tentant de le raisonner. Tu ne comprends pas!

— Les parents de la fille qui est mort arrivent demain, il me semble que le moins que l'on puisse faire est de supprimer la chose qui a tuer leurs filles.

— Ce n'est pas lui! Aragog n'a jamais tué personne, jamais!

Qui est Aragog? Pensais-je en regardant la scène qui se déroulai devant moi.

— Un monstre n'est pas un animal de compagnie. Écarte-toi. Ordonna mon père.

— Non.

— Écarte-toi Hagrid!

— Non!

Tom pointa la boîte à l'aide de sa baguette et formula un sort afin de l'ouvrir. Un corps bas et hérissé de poils en sortit. Tom leva sa baguette sur cette bête possédant un enchevêtrement de pattes noires, des yeux innombrables brillant dans l'obscurité et une pair de pince aiguisées comme un rasoir.

— Arania Exumai! S'écria le Serpentard.

Un jais de lumière blanche sortie de la baguette de Tom, mais la bête l'évita de peu et s'enfuit à toute vitesse. Alors qu'Hagrid allait se lancer à sa poursuite, mon père l'arrêta en pointant sa baguette sur lui.

— Je ne peux pas te laisser partir. Dit-il. On va te confisquer ta baguette et tu seras renvoyé.

Je me sentis soudain comme aspirer en arrière si bien que mes pieds ne touchèrent plus le sol. Une forte lumière blanche m'aveugla et je pus seulement entendre Harry crier le nom du demi-géant. Mais il ne pouvait rien faire, il était impuissant.

L'instant d'après je fus propulsé sur mon siège qui bascula légèrement en arrière avant de se remettre sur pieds. Harry était en face de moi et nous étions tout les deux l'un en face de l'autre, à la bibliothèque. Comme si rien ne c'était passé.

Une seul chose avait changé : nous savions qui avait ouvert la Chambre des Secrets il y a cinquante ans...

Tiana Jedusor Et La Chambre Des SecretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant