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08/05/1993








Un soleil radieux illuminait le ciel et une petite brise rafraîchissait l'atmosphère. Le château était quasiment vide car tout le monde attendait patiemment le match de Quidditch qui allait se jouer dans peut de temps. Poufsouffle et Gryffondor s'affronteraient dans peu de temps.

— Hey! Salut Ron.

— Salut, toi aussi tu te rendais aux gradins?

— Bien sûr, j'ai hâte de voir de quelle nouvelle façon Harry va se ridiculiser pour attraper le Vif d'Or.

Jusqu'à présent, le brun n'avait jamais raté une occasion de se faire remarquer lors d'un match, se débrouillant toujours pour attraper la petite balle en or de façon étrange.

— Au dernière nouvelle c'était pas la grande forme entre vous, nota le Weasley.

Je me souvenais alors de la petite dispute que nous avions eu ce jour là.

— Disparu?! Ça veut dire quoi disparu?! Chuchotais-je.

Dès qu'Harry avait prononcé ce mot, mon sang n'avait fait qu'un tour. Alors tandis que les autres émettaient leurs théories sur le coupable, Harry et moi parlions à l'écart.

— Ça veut dire ce que ça veut dire!

— Tu aurais dû me le passer! Tu n'aurais jamais dû le garder! Fulminais-je.

— Mais enfin c'est toi qui n'as pas voulu le prendre! Tu as voulu t'en débarrasser tu te souviens?

— Bah tu aurais dû en prendre soin!

— Comment j'aurais pu prévoir que quelqu'un allait s'infiltrer dans mon dortoir pour le voler?

Il avait raison. Ça m'énervais de le reconnaître mais il avait raison. Ce n'était pas de sa faute et je m'en prenais à lui.

— Harry, ce n'est pas n'importe quel journal! C'est le seul moyen que j'ai pour communiquer avec mon père! C'était important. Soufflais-je.

— Je sais! Et je te promets de le retrouver.

Oui, ce n'était vraiment pas la grande forme entre nous deux.

— Ouai, mais tout vas bien.

Des jours étaient passés depuis que le dortoir d'Harry avait été saccagé. Il n'avait toujours pas retrouvé le journal mais il m'avait promis qu'il le ferait alors je lui faisais confiance.

— Malefoy et Weasley, dit une voix derrière nous.

J'avais malheureusement peur d'avoir reconnu cette voix. Et mes craintes se fondèrent lorsque Ron et moi tombions nez à nez avec le professeur Rogue.

— Veuillez me suivre, reprit-il de son habituelle voix monotone.

Il pivota sur ses talons et marcha dans la direction opposée du stade de Quidditch, autrement dit vers le château, nous forçant ainsi à le suivre.

— On est fichu, sanglota Ron, qu'est-ce que t'as encore fait Tiana!

Sa phrase sonnait plus comme un reproche qu'une question.

— Rien du tout!

Très vite, nous arrivâmes à l'infirmerie et se fut la directrice de Gryffondor qui nous accueilla.

— Je vous préviens vous risquiez d'avoir un choque, annonça le professeur McGonagall.

Harry se tenait au milieu de la pièce, il semblait bouleversé et pensif. Lorsqu'il me vit, il s'empressa de me tendre la main. Je la saisie sans une once d'hésitation.

— Qu'est-ce qu'il y a?

Harry me regarda d'un air désolé, puis au bout d'un certain temps, il me désigna quelque chose derrière moi. Je me retournai, le cœur battant à tout rompre. Et ce que je vie me glaça le sang. Mes jambes flageolaient et mes poings se serrèrent sans que je ne le remarque.

Elles étaient là, allongées sur un lit, elles ne bougeaient plus. Elles étaient pétrifiées.

— Hermione... Astoria...

— Nous les avons trouvée près de la bibliothèque, et ainsi que ce miroir. Dit McGonagall. L'un de vous a-t-il une explication?

Je ne comprenais pas pourquoi Astoria avait été pétrifié. C'était une Sang Pure alors pourquoi l'héritier de Serpentard s'en était pris à elle?

Harry hocha la tête de gauche à droite comme pour répondre à la directrice de sa maison, et un ange passa dans la salle tandis qu'Harry me serra un peu plus fort la main.

Tout cela ne m'amusait plus du tout! Jusqu'à maintenant l'héritier de Serpentard s'en était prit à mes meilleures amies. A des êtres me tenant à cœur.

Il allait payer.

— Messieurs Potter et Weasley, je vais vous raccompagner à votre salle commune. Quant à vous miss Malefoy, le professeur Rogue vous attend devant les portes de l'infirmerie pour vous accompagner à la vôtre.

— Professeur? Est-ce qu'on pourrait dire un dernier mot à Tiana?

— Bien sûr.

Harry m'attira dans un coin de la pièce et Ron et lui se mirent en face de moi. Voyant que j'étais encore abasourdie par ce que je venais de voir, Harry saisit mes épaules afin de me secouer légèrement.

— Ça va aller, ok? On va les sauver, toutes les deux, me rassura-t-il.

J'hochai la tête, bien que je sois peu convaincu par sa promesse.

— Tiana écoute moi. Il faut absolument que l'on parle à Hagrid! Je ne crois pas que se soit lui, mais si dans le passé il a libéré le monstre il sait comment entrer dans la Chambre des Secrets, c'est déjà un début.

— Mais on ne peut quitter les Salles Communes que pour nous rendre en cours, dis-je désespérément.

Harry fit mine de réfléchir avant de dire :

— Il est temps que je ressorte la vieille cape de mon père.

*

Voilà un chapitre! J'essaye d'en poster un par jour pour finir ce tome avant la rentrée.

Les amis, nous sommes au 30 eme chapitre et la fin approche à grand pas...

Tiana Jedusor Et La Chambre Des SecretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant