Tiana Jedusor Et La Chambre Des Secrets

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— C'était Hagrid! C'est lui qui a ouvert la Chambre des Secrets il y a cinquante ans! Lâcha Harry soudainement alors que nous marchions dans la cour du château.

— Ça ne peut pas être Hagrid, c'est impossible! Dit Hermione.

— On ne le connaît pas ce Tom Jedusor. En tout cas pour moi c'était un sale mouchard!

— Eh, ais plus de respect quand tu parles mon père. Ordonnais-je.

Ron fuit mon regard haineux.
Mais Harry posa sa main sur mon épaule, comme pour me calmer et dit :

— Le monstre avait tué quelqu'un Ron, qu'est-ce qu'on aurait fait à sa place?

Hermione nous stoppa dans notre marche en s'arrêtant en première.

— Écoutez, Hagrid est notre ami, on devrait aller le voir et lui en parler.

— Oui! Faisons donc cela! Et puis quand il aura avoué, on le dénoncera au professeur Dumbledore. Qui s'y colle? D'accord je me dévoue! "Bonjour Hagrid, dites-moi, dernièrement vous avez lâché une chose poilue et féroce dans le château?" Ça le fait? Enchaînais-je.

— Poilue et féroce? Ce n'est pas de moi dont tu parles Tiana? Plaisanta une voix.

Nous nous retournâmes et tombâmes nez à nez avec le principal concerner.

— Non! Dit-on en même temps.

Pas très convaincant tout ça, mais pourtant c'était la stricte vérité. Nous ne parlions pas de lui mais de "Aragog".

— Hm... qu'est-ce que vous avez là Hagrid? Demanda Harry pour changer de sujet.

Le demi-géant regarda ce qu'il avait dans les mains comme si il avait oublié, puis il dit :

— Du produit contre les limaces, pour les Mandragores. D'après le professeur Chourave il faut qu'elles grandissent encore un peu. Une fois qu'elles n'auront plus d'acné on pourra les couper en petit morceaux, les faire cuire et comme ça tout ceux qui ont été pétrifiés seront ramenés à la vie.

Il se pencha ensuite vers nous et chuchota :

— Mais en attendant je vous conseil de faire bien attention à vous, compris?

Cela sonnerait presque comme une menace. Mais malgré tout, nous nous contentâmes d'hocher la tête. Il nous sourit et s'en alla.

— Regardez-le, lâchais-je, les bras croisés sur ma poitrine. Aussi suspect qu'un Niffleur...

Ron lâcha un petit rire, tandis qu'Hermione leva les yeux au ciel.

Neville courut vers nous, et le petit garçon grassouillet semblait être dans tous ses états.

— Harry! Je ne sais pas qui à fais ça, mais viens vite voir! Viens!

Nous ne perdîmes pas une minute et nous suivîmes Londubat jusqu'à la tour de Gryffondor. Les trois rouge et or entrèrent, et m'invitèrent précipitamment à entrer aussi, sachant qu'ils pouvaient me faire confiance. Londubat nous conduisit jusqu'au dortoir des garçons.

En y entrant nous découvrîmes le dortoir sans dessus dessous, il était saccagé! Des plumes d'oreiller un peu par tout, les valises vidées et leurs contenus jeté dans tous les sens, les draps et les couvertures étaient arrachées, les tiroirs des deux commodes retournés sur les matelas. C'était la pagaille.

— Bah dis donc, c'était la fête ici. Dis-je en observant tout ce bazar d'un air ahuris. Vos préfets sont cool!

Personne ne fit attention à ma remarque tant ils étaient beaucoup trop sonné par cette scène. Harry s'approcha de son lit et fouilla un peu partout autour.

— C'est forcément un élève de Gryffondor, aucun d'autre ne connais le mot de passe. Conclu Hermione.

— Ou alors ce n'est pas un élève, complétais-je.

— Celui qui à fait ça devait chercher quelque chose. Dit Ron.

— Et il l'a trouvé, Dit Harry en me fixant soudainement. Le journal de Jedusor à disparu.