Mon Bad Boy

Mon Bad Boy : chapitre 22

PDV : Léon

J'avais fais une erreur. Une énorme erreur. Je n'aurais pas dû écouter mes potes. Mais c'était trop tard. Je l'avais perdu. Pourtant je n'avais rien fait, enfaîte je ne me souvenais de rien. C'est après que je vis toutes ces photos de moi et de Ludmila, sur le net. J'avais tenté de la joindre pour lui parler mais en vain. Elle m' ignorait complètement. Et ça me faisait beaucoup de mal. Je ne supportais pas de la voir loin de moi.
Parce que ce fut à ce moment là que je sus que je l'aimais énormément. Ça devenait même effrayant. J'avais besoin d'elle dans ma vie. Mais elle me fuyait et ne me donnait aucune occasion de m' expliquer. Pourtant elle devrait avoir confiance en moi.
Plus les jours passaient, plus elle me manquait, plus mon amour pour elle augmentait.
Le proverbe « Loin des yeux loin du cœur » ne marchait pas dans notre cas. Au contraire je l'aimais davantage.

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PDV : Vilu

( N'oubliez pas qu'un mois c'était écoulé depuis la soirée )

On était dimanche soir. Mes parents étaient au fastfood, tandis que moi j'étais entrain de composer une chanson. J'avais réussi à écrire quelques paroles.

Soy mi mejor momento

Peu importe ce qui se passe

L'important c'est ce que tu as à faire

La couleur que tu utilises pour peindre

Ce que tu penses et le pinceau

Je sais que les lutins et les fées existent

Qu'essayer c'est mieux que rien

Ne t'arrête pas, ne garde rien

Vole plus haut et tu verras

Je vais là où le vent me porte

Je dis ce que je ressens

Je vis mes plus beaux instants

Partout où je vais

Et je vais où je veux

Je fus interrompue par la sonnerie de mon portable. C'était Diego. Je décrochai en plaquant mon téléphone contre mon oreille droite.

📱Conversation téléphonique 📱

Diego : hey salut babe

Moi : coucou

Diego : comment tu vas ?

Moi : bien et toi ?

Diego : super bien. Et si on allait faire un tour en ville ?

Moi : Diego je n'ai pas envie de sortir

Diego : allez Vilu !

Moi : bon d'accord. On se rejoint devant le centre commercial dans une demi heure?

Diego : OK. À toute

Moi : bisous.

📱Conversation téléphonique 📱

Je raccrochai et allai me préparer. Je mis un pantalon taille haute noir avec un top blanc et mes sandales blanches. Je lâchai mes cheveux et les brossai. Prête, je pris mon portable et mon sac puis sortis. Je fermai la porte de la maison à clef et envoyai un message à ma mère afin d'avertir ma mère de ma sortie.

J'arrivai devant le centre et aperçu Diego. Je le rejoignis et il me serra dans ses bras quand je fus près de lui.

_ salut Vilu !

_ salut. On y va ?

_ let's go !

On se promena un peu partout dans la ville. J'en profitai pour m'acheter un nouveau smartphone. On passait un très bon moment ensemble. Il avait réussi à me redonner le sourire après un mois de tristesse.

Vers 18 heures , alors qu'on était sur le chemin du retour, il arrêta subitement de marcher. Je  m'arrêtai aussi et le questionnai :

_ qu'est ce qu'il se passe ?

_ il faut que je te dise quelque chose chuchota t_ il comme s'il avait peur qu'on l'entende

_ oui vas y dit moi l'encourageai je

Il s'approcha de moi, nous étions proches. Très proches.

_ je t'aime je t'aime Vilu

Et sans que je n'eus le temps de faire ou de dire quelque chose, il écrasa ses lèvres sur les miennes. J' écarquillai mes yeux d'incompréhension.

Diego m'aimait. Il était amoureux de moi.

Je posai mes mains sur son torse et le repoussai.

_ Diego je...

_ TU L'AIMES ENCORE C'EST ÇA. CE LÉON. POURTANT J'AI TOUT POUR DÉTRUIRE VOTRE COUPLE. J'AI DIVULGUÉ CETTE RUMEUR DE PARI, ET JE SUIS ALLÉ JUSQU'À LE DROGUER ET LE PHOTOGRAPHIER AVEC LUDMILA MAIS TOI TU L'AIMES ENCORE !!!!

Sous le choc de toutes ces révélations, je ne sus quoi faire.

Léon avait raison. Il ne m'avait pas trompé, il avait été piégé. Et moi, je ne l'avais pas cru.

Diego se rendant compte de ce qu'il venait de dire, se mit à balbutier :

_ Vilu je, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire

_ si j'ai tout compris. Tu me déçois Diego. Tu me dégoûte même lui crachai _ je au visage avant de partir

Je pris un taxi et lui communiquai ma destination puis je fermai les yeux, encore choquée.