Mon Bad Boy : chapitre 21

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Quelques jours plus tard :

PDV : Léon

J'entrai dans le" Night-club", un bar très huppé, en compagnie de mes amis Fédérico, Broadway et Andrés, les autres membres de l'équipe et les pom_pom girls.
Bref, on était samedi et on avait décidé d'aller boire un verre ensemble pour célébrer notre victoire de cette après midi.
On commanda des verres, je bu un shoot, deux, trois, quatre, cinq...et je cessai de compter. Je commençai à être complètement saoul.
Mes potes m' encourageaient à continuer car ça faisait longtemps que je ne m'étais pas laissé aller.

_ mec, on ne te reconnaît plus depuis que tu t'es caser avec la petite Violetta ! me disait Paolo

Et je commençai à me laisser aller. Je me suis juste souvenu que Ludmila s'était approché de moi puis s'était sur mes cuisses ...

PDV : Violetta

Ce samedi, les filles et moi avions organisé une soirée pyjama. On était toutes dans ma chambre, on a fait une bataille d'oreiller, on s'est raconté nos relations amoureuses. Puis on s'est posé sur mon lit pour regarder un film sur mon ordinateur.
Cela faisait presque un quart d'heure que nous étions totalement concentré sur le film " flirt avec le danger ", lorsque je reçus un message de Léon. Je m'empressai de l'ouvrir mais tombai de haut en voyant des photos de lui et de Ludmila entrain de se câliner et de s'embrasser.
Ce fut comme si le monde s'écroulait autour de moi. Mes larmes commencèrent à couler le long de mes joues et j' éclatai en pleure.
Fran et Cami s'aperçurent de mon état et me posèrent des questions auxquelles moi-même je n'avais guère réponse.
La seule chose que je savais et dont j'étais sûre, c'était que j'avais mal, terriblement mal.

*****

Les jours s'écoulaient lentement. Trop lentement selon moi. Car je croyais que je finirai par l'oublier et arrêter de souffrir au fil du temps mais non, les jours passaient et aucun changement. Rien. Nada. Je l'aimais toujours voir même encore plus.
Il m'avait appelé une centaine de fois, des appels que j'avais toutes ignorées. Il m'envoyait tellement de message que j'avais fini par le bloquer. Je l' évitais au lycée et même en classe je l'ignorais complètement. Il venait chez moi mais je disais à mes parents de ne pas le laisser entrer.
La vérité, c'était que j'avais peur de ce qu'il allait me dire. Du genre :

_ Non mais tu croyais que je t'aimais
vraiment, t'es qu'une pauvre fille !!

C'était ce que je redoutais le plus.
Ces photos de lui et de Ludmila m'ont fait perdre le peu de confiance en moi que j'avais.
Mais je pouvais compter sur mes amis qui étaient la pour moi, surtout Diego. Il m'avait vraiment soutenu et aidé.

Puis le spectacle était arrivé, j'avais mis mes problèmes de côté pour donner le meilleur de moi même. Et tout c'était très bien passé. Chanter et danser, étaient mes passions et j'aimais partager mes passions avec tout le monde.
Après le spectacle, j'ai été contacté par une grande maison de disque.
C'était un rêve qui devenait réalité.
Cami, elle avait laissé tomber la musique pour la comédie. Tandis que Fran continuait avec le studio et Gloria.

J'étais censé être heureuse, comme toute fille qui voyait son rêve se réaliser mais non, je ne l'étais pas.
Je ne pouvais être heureuse sans lui à mes côtés car il n'était pas  seulement celui que j'aimais, mais aussi mon bonheur.

De temps à autre, je me demandais s'il m'aimait vraiment et s'il était sincère avec moi , et je m' ôtais cette absurdité de la tête dès que, les moments que nous avions vécus ensemble me revinrent à l'esprit. Ma mère et Fran m' incitaient à aller le voir afin de discuter comme des adultes.
Mais je ne le fis pas. Peut être par fierté. En cours, je sentais son regard sur moi, mais je n'y faisais pas attention. Des fois, il m'attendait à la sortie du lycée pour me parler mais je m' enfuyais à chaque fois. Mais un jeudi soir, alors que je rentrais chez moi après les cours au lycée, j'entendis crier mon nom et je me retournai en reconnaissant sa voix.  Il arriva rapidement à ma hauteur et commença à parler :

_ Vilu tu dois m'écouter, je...

_ tu n'as rien à dire ! le coupai_je
Je ne veux plus que tu fasses parti de ma vie. Alors vas t_ en !

_ tu dois me croire Vilu. Ce n'est pas du tout ce que tu crois. Rien ne s'est passé s'il te plaît Vilu

_ je m'en fou. De toute façon tout est fini. dis je en refoulant mes larmes qui menaçaient de tomber

Je le contournai et continuai mon chemin. Le coeur lourd et meurtri car Léon avait marqué mon cœur mais aussi ma vie. 

Et tout ça a duré 1 mois. Un long mois.

Mon Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant