Mon Oméga T1 [Terminée]

Chapitre 7 : L'hôtel

Attention ! Ce chapitre contient des scènes à caractère sexuel ! Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus !

En arrivant dans l'hôtel, je vois le réceptionniste me regarder d'un œil mauvais. Oui, je sais, les Alphas ne sont pas les bienvenus. D'un autre coté, où pouvais-je emmener un Oméga en pleines chaleurs ? Chez lui ? J'avais abordé la question dans l'ascenseur du bureau : il vit dans un quartier pour Alphas, donc trop dangereux. J'avais pensé à l'emmener chez moi, mais je n'ai pu m'y résoudre. Aucun Oméga n'est jamais rentré chez moi, pas même mes amis, ni même mon père. Ce n'est pas tant que je tienne à mon intimité, mais, malgré sa localisation, n'importe qui verrait qu'il s'agit de l'appartement d'un Alpha.

J'affronte donc le regard noir du Béta qui tient la réception, et lui tend la carte de crédit de mon patron, comme si elle était mienne. En effet, il serait de mauvais goût de laisser un Oméga payer... L'homme me donne une clé, et m'indique la chambre, avec froideur. Je ne lui en veux pas. A sa place, je n'aimerai pas non plus voir un Alpha en rut débarquer dans un hôtel pour Omégas. D'un autre coté, si j'arrivais à me défaire de ces foutus yeux dorés, je passerai inaperçue, et ce serai vraiment plus simple.

Mais, si les chaleurs de mon patron n'ont pas diminuées, il en est de même pour mon rut. J'ai d'ailleurs eu bien du mal à me retenir de le prendre pendant le trajet, d'autant qu'il n'a pas arrêté de gémir, avec les effets que cela crée sur mon sexe.

Nous passons la porte de la chambre et je verrouille derrière nous, laissant mon patron se trainer jusqu'au lit. Pour ma part, je préfère me rafraichir un peu. Les dernières heures ont été plutôt intenses. Dans la salle de bain, je passe de l'eau sur mon visage. C'est agréable, même si ça ne m'aide en rien à calmer mon rut. Je m'appuie sur le lavabo et, en regardant dans le miroir, je peux voir la chambre. J'y vois Sébastien River se dévêtir, laissant ses vêtements joncher le sol, puis monter sur le lit, sans rien de plus que son boxer, lequel est trempé de son excitation. Je déglutis lentement devant cette scène, tant ma gorge vient d'un coup de s'assécher.

Couché sur le coté, il passe une main dans son boxer et commence à se caresser. Je ne peux détacher mes yeux de ce spectacle. Ses phéromones envahissent peu à peu toute la chambre, me faisant tourner la tête. Je l'entends gémir, mais j'entends aussi le bruit du tissu humide qui se tend, le son spécifique de la masturbation phallique. J'en ai le souffle court. Ce mec est une incitation vivante à la luxure.

_ Alina... » gémit-il.

Je me retourne vivement : il a dit mon prénom ? De... de cette façon là ? Avec sa voix remplie d'un mélange de désir et de supplique ? Dans mes dessous, je sens mon clitoris gonfler et se dresser violemment. Je retire mes vêtements, qui vont rejoindre les siens, et monte à mon tour sur le lit, face à lui.

J'attrape son visage entre mes mains et l'embrasse lentement, laissant mes lèvres découvrir les siennes, bien plus qu'elles n'avaient eut le loisir de le faire dans le bureau. Cette fois, je veux prendre mon temps. Il n'est pas question de le libérer à la va-vite. Je veux qu'il ait du plaisir. Je veux prendre le temps de découvrir son corps, de le faire encore gémir et crier comme ce midi...

Mes mains commencent à descendre sur son corps, s'attardant sur ses boutons de chair rose si sensibles. Je sens ses mains se poser timidement sur moi, sur ma taille, caresser mes hanches, mes reins. Bon sang, ses mains sont si chaudes. Je laisser s'échapper une plainte contre ses lèvres. Ça le rend plus hardi, et il empoigne fermement mes fesses, tandis que je continue mon exploration à l'aveuglette. Son corps est ferme, sa peau est douce, je me demande qu'elle goût elle a... J'arrête notre baiser pour respirer, mais aussi pour reprendre mes esprits : je ne dois pas le marquer ! B***, pourquoi c'est si dur, alors qu'habituellement, c'est presque une évidence ? A chaque fois que je pense à sa peau, cette idée me submerge : le faire mien aux yeux de tous, pour l'éternité.