Esdéhèffe

PDV Larry

            Je serai bien tenté de l'invité à manger quelque part rien que tous les deux. Mais j'hésite avec l'affaire de Jeffrey. Je devrais plutôt attendre que tout se repose pour cela. Mais elle m'attire tellement. Je ne souhaite que rester avec elle, seuls, que tous les deux, dans un endroits éloigné du monde. Après notre accolade de hier, je n'ai voulu qu'une chose, me rapprocher encore plus d'elle pour ressentir cette sensation à chaque secondes de ma vie. Sa peau est si douce et son corps si fragile. J'ai envie de la protéger, de la garder enfermer dans mes bras. A chacun de nos câlins, je souhaite que nos corps se lies à jamais. Que sa peaux puisse entrer dans la mienne pour que nous ne puissions en faire qu'un. Mais le problème est que je ne pourrais plus voir ses yeux, ou encre son visage d'ange. Alors, je préfère cette sensation de manque envers elle que je ressens. Attention, je ne parlais pas de relation sexuelle, mais vraiment de nos deux corps et cerveaux qui se regroupent ensemble. Quand vous aimez quelqu'un, vous ne souhaitez que cela, pouvoir être ensemble et unis de tous les endroits possibles.

« Larry, le groupe nous attend. Tu es prêt ? »

C'est l'heure d'aller chercher Aiden. Nous ne sommes plus aussi sûr du plan car avec les Riters, il faut s'attendre à tout. Cependant, nous n'avons pas d'autres solutions.

« Ouais, go ! »

Je me lève du canapé où je regardais la TV, et me dirige vers la table près de la porte où je prends mes clés de voiture et ma veste. Etant en Automne, le temps se rafraichit. J'aime bien, vraiment bien. Car cela voudrait dire que la Noël arrive et avant la Noël, il y a notre anniversaire à Laurent et moi le 6 Décembre. Chaque année, depuis le début de notre célébrité, on aime fêter celui dans des boîtes privées ou alors avec nos fans. Bon, certes c'est payant, mais il faut bien que l'on fasse notre business aussi. Ne nous en voulez pas.

Tout le long du trajet, je me passe les étapes du plan dans ma tête. Je ne veux pas foirer. Avec les Riters face à nous, on risque notre vie. Et même si, je dois l'avouer, notre plan est bien conçu, je stress quand même. Alors, tout le long, je serre le volant dans mes mains. Elles deviennent blanches sous la pression.

« Calme-toi frangin. Tu es l'intello du groupe donc ai confiance en toi. Tout va bien se passer. »

J'aimerais tellement le croire. Je m'en voudrai mais tellement s'il arrivait quelque chose aux gars. Surtout à mon frère.

« Si je foire tout, on est dans la merde bébé.

- Tout ira bien. Et en plus toi tu conçois les plans, mais tu n'es pas sur le terrain donc ce ne sera pas ta faute. Et puis on a relu le plan avec tous les gars et tout le monde était d'accord. »

On arrive sur le point de départ et je stress encore plus. Je n'ai qu'a bouger la voiture mais vu que j'ai mis en place toute la stratégie, je flippe pour mes potes et mon frère.

Il descend de la voiture en me faisant un tchèque. Je suis ce que j'ai à faire selon le schéma. Je me déplace. J'entend des cris, des coups de feu. Je me ronge les ongles et pour combler le tout mon téléphone s'illumine. J'ai au moins pensé à le mettre sur silencieux. C'est un message d'Emma.

« Faîtes attention ! Et protège mon homme. »

Je la rassure par un message alors que moi je ne le suis pas du tout. Mais qu'est-ce qu'ils foutent. Ça doit bien faire déjà 20min que ça a commencé. Ha je vois des gens sortir du vieux bâtiment. Certains boitent, d'autres courts. Aiden est soutenu par Nolan et .... Putain de merde. Mon frère aussi est soutenue. Valentine fait de son mieux pour le garder debout. Il a le nez en sang et les sourcils froncés de douleur. Selon le plan, je ne dois pas me précipiter et rester dans la voiture dans tous les cas. Ça me rend fou de voir mon frère dans cet état par ma faute. Je suis submergé de tristesse mais aussi de haine et la haine n'est pas envers moi mais envers celui qui a osé s'affronter à mon frère. Pourtant, tout le monde devrait le savoir que je n'aime pas qu'on s'en prenne à lui. Après cette vidéo qui a un peu fait le tour du monde, où je fracassais un mec ayant osé par pur jalousie foutre une droite à Laurent.

Il monte dans la voiture et me regarde tristement. J'en ai les larmes aux yeux. Je pose ma tête sur le volant de la voiture et la frappe en criant : « Non, putain ! ».

« Bébé, je vais bien. Je pense juste qu'elle est cassée mais t'inquiète ça va. Je lui ai mis une bonne raclée.

- Oh mais je l'espère !»

Je ne comprends pas comment il peut rire alors qu'il a une jambe fraîchement cassée.

« Je leur ai dit qu'ils ont 5 minutes avant que tout explose. Dès que leur repère saute, on fonce ! »

Cette idée vient surement de Valentine. Il n'y a qu'elle pour faire une vengeance pareille. Un sursaut me parcoure le corps quand j'entends ce bruit strident. Le feu se propage dans tout le bâtiment abandonné. Directement, sans trop réfléchir, j'appuie à fond sur l'accélérateur de la voiture.