Until The End

8

Je rentrai chez moi aux alentours de 13h20.

- Salut maman je suis rentrée.

Ma mère était dans le salon et regardait la télé. En s'apercevant de mon retour, elle se  leva d'un bon et m'enlaça. Elle était inquiète je le sentais. Elle lâcha un soupir se soulagement.

- Ma chérie j'étais tellement inquiète, elle me lâcha de son étreinte et prit mon visage entre ses mains. Tu te rend compte de ce que tu as fait !! Quand j'ai vu que tu n'étais pas dans la voiture avec Claire et Margot, j'ai pensé qu'il t'étais arriver quelque chose de grave Sarah, les larmes lu piquaient les yeux.

- Maman je suis vraiment désolée, soufflai-je. Mais ne t'inquiète pas je suis là maintenant, cherchant à la rassurer.

La tristesse avait fait place à de la colère.

- Je m'en fou que tu sois là maintenant Sarah !!! Tu n'étais pas à la maison hier soir ! Et ton frère n'était pas encore rentré de son cours de maths. Et en plus de ça, tu passes la nuit chez Théo !! Tu ne le connait même pas. D'ailleurs pourquoi tu n'as pas pu rentrer ?! Tu étais bourrée ?

C'était la première fois que j'eu très peur de lui répondre. J'eu un hoquet de surprise.

- QUOI ?! Euh bien sur que non maman, tu me connais quand même ! Je- j'étais épuisée, donc il m'a porté jusque dans sa chambre et m'a allongée sur son lit et puis je me suis réveillée ce matin, c'est tout ce qui c'est passé, m'expliquai je.

Je devinais qu'elle n'était pas convaincue. Je lui lançait un regard entendu et montai dans ma chambre. J'étais furieuse après elle. Comment pouvait-elle penser ça de moi  !  Exténuée par cette dispute, je m'étalais sur le lit, le téléphone à la main. J'entendis la porte claquer, ça devait sans doute être Tyler.

- CONNARD ! SALO ! Casse-toi de chez moi !! Laisse- moi !!

Je discernais des cris ainsi que des pleurs. Je me levais d'un bon. Papa. Je descendis en vitesse l'escalier. Je bouillais de colère à l'intérieur. Mon père était à la maison dans un piteux état. Le cauchemar que j'avais vécu enfant allait se reproduire. Il rentrait d'un bar, bourré, avec à la main sa bouteille de vodka. Quand mon père est bourré, il n'est pas comme tous les hommes: c'est-à-dire dans les vapes. Non, chez lui, l'alcool le rend incontrôlable, furieux, violent.

Dans le salon, des assiettes, des vases, des verres brisés en milles morceaux, quelques gouttes de sang sur le tapis. Mon sang se glaça. Je regardais ma mère battue par ce monstre incontrôlable. Il l'a tenait de toutes ses forces, je pouvais voir les bleus sur ses épaules, ses poignets et du sang coulait de sa joue. Et il y avait moi en larmes, pétrifiée par ce scandal. Je n'en croyais pas mes yeux.

- ARRÊTE !!! ARRÊTE !!! PAPA JE T'EN PRIS LÂCHE LA ! en l'implorant.

Il ressemblait à un animal sauvage. Son regard n'exprimait que rage et haine. Quelques secondes passèrent, puis il relâcha lentement cette femme qui, auparavant était la sienne. Je m'approchais de lui et éloignai ma mère le plus rapidement possible.

- Pars tout de suite sinon.

Il fit un geste brusque.

- Ou sinon quoi ma petite hein, tu vas faire quoi ?! Appeler les flics ?!

J'étais sur le point de m'écrouler, mais j'utilisais le peu de force et de bravoure qu'il me restait pour pouvoir l'affronter.

- Exactement ! C'est ce que je vais faire ! Tu as beau être mon père, mais cela ne m'empêchera pas d'agir contre toi. REGARDE dans quel état tu as mis maman bordel ! en lui montrant maman du doigt.

Il me lança un regard noir. Je me précipitais dans la cuisine pour prendre le téléphone, et composais le numéro de la police. 

Il se mit devant moi, leva ses mains comme lorsque les policiers arrêtent des meurtriers. Il se mit à genoux, il pleurait.

- Je t'en pris ma petite fille chérie, s'il te plait ne fait pas cette erreur ! Je suis désolé ! N'appelle pas les flics je ne veux plus retourner en prison, me supplia t-il en joignant ses mains.

Je le regardai. Mes yeux me piquaient tellement à cause des larmes. Devant moi se trouvait un psychopathe et il y avait aussi mon père. Mais mon père avait disparu depuis bien trop longtemps...

Dans un  son inaudible, je dis:

- Pars. Je ne veux plus te revoir ici.

-... Mais... Mais.

La colère reprit le dessus.

- Je t'ai dit de partir !! Tu n'aurai jamais du revenir ! grognai- je.

Je le regardai toujours. Il avait les yeux fermés et secoua la tete en signe d'acceptation. Il se releva et partit préparer ses affaires.

Moi, je couru vers ma mère. Elle était jetée sur le canapé, son visage était coloré par le sang. Je partis chercher la trousse de secours dans la salle de bain, et appliquai une compresse rempli de désinfectant. La porte claqua. Il était définitivement parti de nos vies. Après m'être occupée de maman, j'enlevai tous les morceaux de verres, et nettoyai les taches de sangs. Vingt minutes plus tard, ma mère était dans sa chambre, elle dormait et moi à coté d'elle. Tyler rentra et lâcha un hoquet de surprise.