Je ramenais la jeune femme chez moi. Elle subissait encore le choc et tout son corps tremblait. Je lui tendis une boisson chaude.
— Bois, ça va te calmer.
Je lui donnai mon plaid. Plus aucune blessure ne marquait son cou. Seuls le sang et la peur sur son visage témoignaient de son agression.
— Merci, tu m'as sauvé, murmurait-elle.
— C'est un impur qui t'a soigné.
Elle amena sa main à son cou pour constater son rétablissement.
— Est-ce que je peux me laver chez toi ?
— Oui, reste ici cette nuit, ça ne me dérange pas.
Elle se précipita vers la salle de bain. L'odeur de la pizza m'alléchait tellement mon ventre gargouillait. Je ne recevais pas beaucoup de visite. Autant en profiter pour s'amuser surtout après une soirée comme celle-ci.
Mon téléphone se mit à vibrer. Un message reçut :
Jayrim :
Pourquoi es-tu sorti ? Tu aurais pu être tuer. J'ai déjà assez à faire s'il faut en plus garder un œil sur toi. Ne te mets plus en danger.
Pour qui se prenait-il ? Sérieusement je n'obéissais à personne, si je perdais ma liberté de choisir autant mourir. Je jetais mon téléphone sur le plan de travail et souriais en même temps. C'était bien lui qui m'avait sauvé. Enfin qui nous avait sauvés.
Je lui répondais furtivement.
Moi :
Je n'ai pas d'ordre à recevoir, mais merci pour votre aide.
Jayrim :
Fais attention à toi ma belle. Je pense souvent à toi. J'ai tellement de goûter à tes lèvres. Glisser doucement mes mains sur ta peau. Tes frissons me donneraient envie de te donner plus.
Ma chaleur corporelle augmenta d'un coup. Je ressentis quelques pulsions dans mon bas ventre.
Moi :
Et vous croyez que je me laisserai faire.
C'était de la provocation. Pourquoi ne lui avais-je pas répondu que je ne voulais pas de ses avances ?
Jayrim :
Tu n'as pas beaucoup résisté la dernière fois.
Il se moquait de moi. J'étais tellement énervé que la lame du couteau frôla mon doigt. Un juron sorti de ma bouche. Je filai vers la salle de bain me nettoyer avant que le sang coule.
J'ouvris la porte, un cri me stoppa. Ma voisine était nue. Son corps mouillé luisait. Un très joli corps cela dit. Qu'est-ce que je raconte. Je m'excusai, attrapai un mouchoir et lui tendis une nuisette. Elle était plus menue que moi, mais ça la couvrira plus qu'une serviette.
— Ce n'est pas grave. J'ai juste été surprise, tu ne me déranges pas.
J'avais pris la couleur de la tomate. Elle enfila ma tenue devant moi sans gêne. Mes yeux se posèrent sur ses seins assez généreux, les miens étaient plutôt de taille moyenne. Je détournai mon regard et attrapai le désinfectant. Qu'est-ce qui m'arriver ? Cette impur m'avait jeté un sort. Maintenant que j'avais la preuve de leur capacité, c'était très plausible. Elle se coiffa les cheveux.
— Ça sent super bon ! Qu'est-ce que tu as préparé ?
— Pizza ! dis-je avec sourire.
— Tu as fait ça pour moi, merci. Petite, ma mère en préparait souvent.
Son attitude me dérouta. Sa nudité ne la gêna pas, par contre mon hospitalité, si.
— Pourquoi étais-tu dehors aussi tard ?
— Je voulais absolument finir une prothèse pour une fillette qui passer des épreuves de patinage artistique pour le championnat. La pauvre avait perdu sa jambe dans l'écroulement d'un gradin.
Elle me montra des photos de sa patiente. Le résultat était bluffant, jamais je n'aurai pensé qu'elle portait une prothèse.
Nous mangions dans le fauteuil en nous racontant nos vies. J'appris qu'elle avait un penchant pour les filles ce qui ne m'étonna pas. Moi j'aimais les mecs, mais Kara m'attirait sexuellement. Aucune femme ne m'avait fait ressentir ça avant.
Après le dîner, je choisis un de mes films sentimentaux. Kara ne tarda pas a s'assoupir sur moi. Je caressais ses cheveux, son visage. Sa tête reposait sur mon ventre. Sa tenue trop grande laissait entre voir son sein. Je m'imaginais le toucher et l'entendre gémir. Ma main descendait dans son cou et arrivait dangereusement sur la naissance de sa poitrine. Elle dormait. Je ne devais pas profiter d'elle. Je la réveillais doucement.
Je l'emmenais dans la chambre et lui offris mon lit pour la nuit. Elle s'assit dessus. Ses doigts m'agrippaient.
— Reste avec moi, s'il te plait.
Ses yeux marrons luisaient comme ce chat botté roux. Je cédais, après tout elle avait peut-être peur. Je me cachais sous la couette. Le sommeil vint rapidement. Le lendemain la chaleur étouffante me réveilla. Kara s'était collée contre moi. Sa main baladeuse s'était faufilée contre ma peau.
Ma respiration s'affola. Je transpirais et tremblais. Je me levais soudainement, pris mon petit déjeuner. Je rêvais d'une bonne douche chaude.
La vapeur me détendait à fond. La porte s'ouvrit brusquement et Kara entra.
— Caresse-moi s'il te plait, m'intima Kara en tirant ma main.
Elle la dirigea vers sa poitrine.
— Je sais que tu me désires, laisse-toi aller.
— Je ne ressens pas de sentiment pour toi, Kara
— Moi non plus, je veux juste qu'on se fasse plaisir.
Ma main pressa son sein. Je désirai la faire crier. Je frôlai ses tétons. Ils durcissent immédiatement. Je m'approchai d'elle et glissai ma langue dans son cou. Ses cheveux sentaient l'odeur de mon shampoing. Cette odeur m'excitait.
Elle s'avança. Tendit sa main vers ma poitrine. Son doigt toucha à peine ma peau. Je filai hors de la douche me couvris et partis m'habiller. Personne ne devait me toucher surtout pas comme ça.
J'essayais de calmer mon cœur qui dansait le rock acrobatique. Je ne comprenais pas mes réactions. L'excitation m'avait emporté dans cette douche. Kara vint s'excuser et me remercia pour mon hospitalité. Elle quitta
l'appartement bouleversé, mais je n'étais pas en état de la rattraper.
Je devais me dépêcher de prendre le métro. Pendant toute la journée, je ne cessais de penser à Jayrim. Ses yeux bleus, sa force. Il possédait beaucoup de sex-appeal. Il m'attirait énormément et je me demandais quand j'allais le revoir.
Je consultai mon téléphone sur mon siège. Aucun message, je voulais lui en envoyer un, mais me raviser. Je ne voulais pas lui offrir ce plaisir. Et surtout je ne voulais pas qu'il sache qu'il m'attirait, que mes pensées lui appartenaient. Mon smartphone vibra. Ma respiration se coupa et je déverrouillai l'écran.
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Désir sensuel
VampireJe ne comprenais pas ce qui m'arrivé. Un impur m'avait agressé et j'avais aimé. Il m'obsédait, je le rencontrais dans mes rêves érotiques. Pourtant je ne supportais pas être touché surtout par ces hommes qui pour être immortel avaient renié leur hum...