Je retirai mes crocs sanguinolents de la gorge de cette blondasse. Elle m'avait chauffé toute la soirée en me montrant explicitement tous ces atouts sous sa robe. Ça se passait souvent comme ça dans les fêtes. Mon physique et ma réputation attiraient ces magnifiques gazelles que je m'empressais d'égorger et satisfaire leurs appétits sexuels.
Mais cette fois-ci une présence me gêna dans mes caresses. La jeune fille, sous moi, en fine lingerie me supplia de continuer. Mais je ne pouvais pas, ma protégée était perturbée. Je devais la voir. Je léchais les deux blessures, sur la gorge, de mon offrande et me leva :
— On va reprendre ce jeu une autre fois je suis attendu.
Elle se plaignit, mais ne me retint pas. Je remis mon tee-shirt et sortie. Mon service auprès du maitre m'occupait jour et nuit. Et en ce moment c'était littéralement le cas.
Il avait craqué pour une gazelle. Les lions ne s'entichaient pas avec leurs proies, pour un chef de ville il fait pitié. Enfin je devais garder un œil sur sa conquête chaque seconde. Et celle-ci attirait au moins deux hyènes chaque jour, quelle plaie.
Son odeur exquise emplissait chaque centimètre de cette baraque. Heureusement les vampires n'étaient pas très présents. Mon frère m'a interdit d'y toucher évidemment. Soi-disant que son sang n'était pas normal. Sûrement parce que sa possessivité l'emportait. Pourtant la nuit dernière j'avais très envie d'y gouter. Elle s'était réveillée avant. Depuis je me suis nourri trois fois, mais impossible de me satisfaire.
J'espère que mon frère reviendra rapidement. Je me concentrais sur elle, un mélange de colère, de tristesse et de profonde déception la submergeait. Elle s'était cassé un ongle ? Je la cherchais du regard. Son odeur s'accumulait dans la grande salle. Apparemment elle s'était vite calmée dans les bras d'une fille. Putain qu'est ce qu'elle faisait ? Je l'avais surpris en train d'embrasser délibérément cette nana. Elle se serait tellement qu'une feuille de papier ne pourrait se glisser entre elles.
La tension sexuelle augmentait. Mes canines s'allongèrent j'avais très envie de gouter son nectar alcoolisé. Il n'y avait pas que mes crocs qui s'étendaient. Je voulais la posséder. Elle était si sexy. Ces formes, sa façon de bouger. Tout son corps m'appelait et tout mon corps la désirée.
Elle partit en voiture et je sortis m'aérer l'esprit. La chaleur de cette soirée intensifiait l'odeur du sang. Heureusement que kalyssa n'était pas resté. La milice allait encore avoir beaucoup de boulot. Je sentis les vibrations de mon smartphone. Un message de jayrim :
Comment va Kalyssa ?
Moi :
Elle est rentrée chez elle, un peu saoule.
Jayrim:
T'es sérieux Rohan, tu l'emmènes à tes stupides soirées.
Je soufflais d'exaspération. C'était typique de mon frère. Il me prenait toujours pour le responsable.
Moi :
C'est la gazelle qui est venue toute seule comme une grande.
Jayrim:
Surveille-la, je reviens demain.
Plus qu'une nuit, je tombai de fatigue. Je patrouillais autour de la propriété, main dans les poches. Des bruits d'affrontement crevaient le silence. En un éclair je me retrouvai face à un groupe de rejeteur.
Deux miliciens n'arrivaient pas à se débarrasser de ses ennemis. Leurs physiques me dégoutaient. Des yeux entièrement noirs me fixaient. Je m'approchais de l'un deux et tordus son cou. Toucher leurs peaux grisâtres me répugnait. Je sortis mes joujoux, les lames transperçaient leurs organes vitaux rapidement. En dix secondes la dizaine de rejeteurs gisait inerte sur l'herbe.
Je laissais les autres nettoyer ce carnage. Jamais je n'avais vu autant d'ennemis. Cela ne présageait que de mauvaises nouvelles. Nous devions vite trouver une solution.
Je courus à travers la ville, grimper m'a toujours plus. Atteindre les sommets les plus difficiles me procure une satisfaction immense. Je puisais dans le reste de mes forces pour sauter entre deux immeubles.
Je rentrai dans l'appartement, la petite gazelle dormait tranquillement. Le double de sa clef me servait énormément. Un léger drap recouvrait son corps. C'est seulement quand je m'assis à ses côtés que je me rendis compte que ses doigts reposaient près de ses seins nus. Cette vision allongea mes crocs.
Mon regard s'attarda sur ses jambes. Ma curiosité me poussa à soulever le drap. Je voulais juste admirer ces voluptueuses formes. Le tissu blanc glissa sur ses hanches, son ventre légèrement bombé.
Ma main tremblait. La respiration de la belle endormie s'accéléra. Je faillis lâcher le voile, mais le retira soudainement. Elle rêvait encore. Mon excitation ne pouvait pas atteindre de plus haut sommet. Une jambe se tenait tendue, l'autre un peu écarté me laissait apercevoir son intimité. Quelques poils se dressaient sur son pubis.
Son odeur m'étourdissait. Je résistais à enfoncer mes crocs dans sa chair. Mes doigts frôlèrent son ventre. Sa voix fredonna des échos de plaisir. Je tentai de reculer, mais sa main agrippa ma tête. Quand ma bouche atterrit sur le centre de son désir mon contrôle s'envola.

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Désir sensuel
VampireJe ne comprenais pas ce qui m'arrivé. Un impur m'avait agressé et j'avais aimé. Il m'obsédait, je le rencontrais dans mes rêves érotiques. Pourtant je ne supportais pas être touché surtout par ces hommes qui pour être immortel avaient renié leur hum...