- Chapitre VIII -

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05 juillet, à 16h14, au même moment:
PDV Ae-Cha:

Yuta: Mais putain tu vas te laisser faire !?

Moi: Que je me laisse faire !? Tu peux toujours rêver ! Comme si j'allais te laisser m'embrasser sans rien dire !

Yuta: T'as pas à me contredire petite conne !

Et un coup de plus dans les côtes qui s'accumule aux autres encore.
Et ça ne s'arrête jamais. Dès que je j'ose me rebeller c'est toujours pareil, monsieur se met en rogne et ne trouve rien d'autre à faire que de se défouler sur moi.

Sérieusement ? Il me kidnappe, il me viole et je n'ai plus aucune liberté par sa faute et après tout ça il croit toujours que je vais me laisser faire comme si il était mon copain...

J'en peux plus de ce quotidien totalement inhumain et je supporte  de moin en moin tout ses sauts d'humeur. Il peut être très affectueux comme être un parfait psychopathe, et croyez moi je déteste ces deux personnalités autant l'une que l'autre, j'irais même dire qu'elles me dégoutent.

Il venait de me forcer à m'allonger sur le lit et ce gros porc c'était mis à califourchon sur moi en bloquant mes poignets au dessus de ma tête suite à mes nombres geste pour me débattre.
J'ai même plus l'impression d'être humaine avec tout ce qu'il me fait, juste un vulgaire objet qu'il croit que je lui appartient. Alors que très clairement non, et ce ne sera jamais le cas.

Il avait sa tête extrêmement proche de la mienne que j'avais tourné au maximum pour ne pas qu'il m'embrasse. Mais étant en position d'infériorité je sais pertinemment que si il le veut il arrive sans trop de mal à le faire malgré mon non consentement.

Enfin maintenant il n'y a même plus la question du consentement, bien sûr que je ne le suis pas, mais soyons franc, qu'est ce qu'il s'en branle.

Yuta: Va falloir que je te le dise combien de fois pour que ça rentre dans ta tête ? Tu n'as pas ton mot à dire.

Moi: Tu peux toujours courir. Dis le moi autant de fois que tu veux, je ne me laisserais jamais faire par toi, et surtout par toi !

Yuta: Je pense avoir été beaucoup trop gentil avec toi ces dernière semaines. Maintenant on va faire un truc et peut être qu'avec ça t'auras enfin compris.

Son regard mauvais et sa proximité me rend totalement vulnérable et me fais par dessus tout extrêmement peur. Et car je pense que ce n'est pas compliqué de le voir.
Avec ma respiration forte et mon être tout entier qui ne fait que de trembler difficile de passer à côté.

Je pris toujours à l'intérieur de moi ou à voix haute pour que n'importe qui me vois dans cette affreuse situation et que tout celà se finisse enfin.

Yuta: Si tu ne ronchonnes pas et que tu es calme je pourrais envisager de te laisser voir le soleil plusieurs fois, en ma compagnie bien-sûr, soleil que tu n'as pas vue depuis deux gros mois. Mais en revanche si tu continues de te comporter comme à l'instant, je te ferais ressentir mon mécontentement pendant l'acte. Et étant donné que tu as déjà mal en temps normal, alors imagine un peu si je ne me retient pas le moin du monde.

Ah parce que tu vas me dire que tu te retiens déjà de me baizer fort ?
C'est du grand n'importe quoi.
Mais d'un côté il a raison, la douleur est déjà très élevée alors si il y va encore plus fort qu'est ce que se sera...
Après je ne suis pas capable de faire comme si de rien n'était, je ne peux pas.

Mais je suis bien obligée si je veux espérer que cette vie de merde sois un poil meilleur.

Yuta: Tu vois quand tu veux.
Finit il en souriant.

Il se releva tandis que je laissais aller mes sanglots et mes larmes qui n'arrivaient pas à couler tellement la peur m'envahissait.
Il me regarda une dernière fois avant de quitter la pièce que moi je n'ai pas quitté depuis deux mois...

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690 mots

𝐃𝐞𝐬𝐭𝐫𝐨𝐲𝐞𝐝 ࿐ 𝑙.𝑡𝑦 ⁿᶜᵗOù les histoires vivent. Découvrez maintenant