I - Élancement Nostalgique

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Mardi 18 Septembre

Mon réveille se mit à sonner de nouveau. Cette sonnerie de Sub Digital qui avant me donner une pêche d'enfer pour commencer mes journées.

Ulrich fut réveillé et meugla :

- Hmm... Odd éteint moi ça !

Je m'exécutais car tout comme lui, cette sonorité devenait redondante comme mon quotidien. Après quoi, je plongeais la main sous mon lit et pris mon petit journal violet alias « mon carnet de création » dans le tiroir. Je relisais ce que j'avais écrit il y a peu de jours :

« Encore une journée de plus. Personne ne sait ce que ça fait d'être blond et maigrichon, de rêver toutes les nuits d'une fille qu'on peut pas aimer. Enfin là ce n'est qu'un avant-goût de ma vie.

Mon prénom : Odd ; mon nom : Della-Robbia. Si je sais quelque chose c'est que partout où je passe on oublie pas mon prénom. Je sais que je suis ultra cool et populaire mais je commence à en souffrir. Oh non, je souffre pas de la popularité ou de mes qualités mais plutôt de mes défauts.

Si vous lisez ça, sachez que c'est toute mon intimité que vous allez découvrir.

D'apparence, disais-je, je suis blond, yeux marrons, électrique, espiègle, bref l'homme parfait bourré de charme, optimiste et qui amuse la galerie. J'ai des super potes et on est surement la bande la plus cool de notre année scolaire pour preuve, y a des toujours des gens qui veulent s'incruster avec nous.

Ulrich, mon frère de toujours ; Yumi, ma petite araignée au cœur d'or ; Jérémie fidèle successeur d'Einstein en personne et ... Aelita...

Je sais que c'est difficile d'imaginer mais je suis un peu comme ses poètes maudits. Vous savez, ceux qui ne connaitront jamais le succès une fois dans leur vie. Ceux qui souffrent le plus intérieurement mais qui ne disent rien. Qui savent garder une façade parfaite devant le reste du monde, une façade illusoire. »

Une fois de plus une journée débutée... Moi Odd le magnifique, je devais me lever en sachant pertinemment que demain serait identique ou quasi identique à ce jour. Alors j'entrepris comme tous les matins de me dire que plus vite je finirais la journée plus vite je pourrais reprendre l'écriture ou dormir.

Cela faisait quelque mois que XANA était vaincu et le supercalculateur éteint. Tout aller bien. Enfin presque tout. Yumi et Ulrich se rapprocher à mon grand plaisir, Jérémy et Aelita aussi à mon grand plaisir mais également mon mal être. Et moi je continuais de faire l'intéressant auprès des filles pour attirer Aelita... mais je ne savais pas vraiment pourquoi Aelita me plaisait. Je n'étais pas sûr de mes sentiments. Enfin c'est qu'un détail...

Kadic, n'avait pas changer, la routine se faisait sentir. Le collège-lycée avait la même façade que l'an passé, l'été, lui avait défilé d'une rapidité qui me déconcerté et Kadic n'avait pas bouger. Les couloirs toujours peint de la même façons, poussiéreux. Une fraiche odeur de lavande dans la cour, mal mêlé à un jus de chaussette pour le gymnase et je ne parle pas des vestiaires. Le réfectoire n'avait pas changer non plus, cette baie vitrée parsemé d'une cloison en taule me faisait toujours penser aux bateaux mouches qu'on voit sur la Seine à Paris. Mais au lieu de voguer vers l'aventure, on y mange. Toujours. C'était probablement mon lieu préféré avant cet été. Le bâtiment administratif si... « marron » si « cuivre » ... quand on s'y approchez les murs eux-mêmes soulevés la nostalgie des convocations dans le bureau de Monsieur Delmas. Toutes ses heures de colles. L'infirmerie n'avait toujours aucun caractère c'était vraiment le bâtiment faible qui me rappelait les souffrances de mes amis. Ou les miennes, je ne sais plus. Les dortoirs c'était le foyer, l'habitation, la caverne de secours, notre « place home ». Sans oublier le bâtiment des Sciences, celui-là c'est celui qui me rappelle toujours à quel point je suis un cancre.

La Véritable Fin de Code LyokoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant