IV - Romantisme Aérien

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Je regardais le pont et me cacha derrière uns des grands arcs en métal gris qui dessine la hauteur du pont.

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Là, j'attendais et j'avais mon petit plan en tête. Je voulais qu'elle sente se sentiment de la blague au premier abord immature mais qui montre l'intéressement. Je croisais les bras, un sourire enjôleur et je répétais dans ma tête la scène que je comptais faire.

C'était le plus grand silence. Mon immobilité ne produisait plus aucun son. Et la nuit non plus, seul le vent frais faisait fraicheur à la soirée éclairée par la lune blanchâtre. Pas un seul nuage, on était fin septembre et l'été doux était encore là.

Puis, j'entendais un faible son des pas qui s'approchaient. Yumi. Je ne la voyait pas mais je pouvais l'imaginer. Son corps, ses mains agiles, ses bras dodus, ses chevilles frêles douces et fermes, son ventre, son nombril qu'elle aimait laisser à voir. Des palpitations me gagnaient je rouvrais les yeux. Mon cœur commença à s'accélérer. Mais j'aimais l'imaginer. Je refermais encore les yeux : ses formes, ses courbes, ces deux mots faisait décoller mon cœur au plus loin frappant mes côtes. Elle avait un corps de femme à présent, elle avait bientôt 17 ans. Son visage, incarner la perfection : ses yeux doux et toujours aguicheurs, son petit nez géométriquement parfait, ses oreilles cachées derrière ses beaux cheveux noirs, son parfum... Je m'imaginais plonger le nez dedans et humer ses odeurs. Contempler son minois de près, ses jolies sils noirs voyants qui papillonner. Je ne trouvais rien de beau pour la comparer. Pour moi elle était une « beauté » en soi...

Mais soudain je sentais mon sourcil droit tremblait nerveusement et je rouvrais les yeux. Le son des pas était plus fort et mes hormones me jouer des tours. J'avais rougis et je sentais une bouffée de chaleur remonter du bas vers le haut. J'étais dans mon âge prépubère, et je devenais un homme. Mais je n'aimais pas fantasmer sur Yumi. J'aimais cela mais j'éprouvais beaucoup du dégoût à mon égard par la suite, je m'en empêchais.

Les pas s'arrêtèrent. Je sortais mon téléphone et le mit en silencieux. Puis je déplaçais les fenêtres pour me rendre sur les SMS avec Yumi.

***

Quoi... plus en retard que moi ?

J'avais du mal à y croire... Je fis un son, dubitative, suivit de la moue qui convenait avec sur mon visage.

Il aurait pas osé me poser un lapin.

Je sortais mon téléphone un poil furax mais je retenais encore ma colère :

<< T'es plus en retard que moi ? >>

Rapidement je recevais la réponse suivante :

<< Je suis à l'usine à l'étage des cordes. Rejoins-moi j'ai un truc à te montrer. >>

Je fronçais les sourcils à la lecture du message.

- Hum... Continuais-je dubitative. Je me déplaçais alors vers l'usine.

***

Elle passa devant moi. Elle marchait tranquillement. J'eus l'impression que le temps ralenti exprès pour me confirmer comment je l'avais imaginé. Et c'était le cas. La seul chose qui traversait ma tête était le mot :

Splendide...

Mais le temps repris sa vitesse et je mis fin à mon introspection :

- Hum ! En raclant ma gorge.

- Hein ?! Fit-elle surprise.

***

Ouf c'était lui.
Je prenais petit à petit conscience de la chose, mon début de colère s'évanouit et il ajouta :

La Véritable Fin de Code LyokoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant