La Véritable Fin de Code Lyoko

XXVIII - Dit lui Adieu

Direction le cœur du supercalculateur, une boule au ventre, et de plus en plus paranoïaque. Il fallait qu'il vérifie ses sécurités, et les caméras de surveillance, peut-être avaient-elles étaient piratés.

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Jérémie arriva au niveau du cœur du supercalculateur. Satisfait, il s'approcha pas à pas, tranquillement vers l'interrupteur principal. Jérémie posa sa main sur la poignée.

- Attend Jérémie...

La voix d'Ulrich fit son derrière le jeune garçon blond. Celui-ci, la main sur la poignée, prêt à rallumer le supercalculateur... hésita.

- Je suis désolé pour tout à l'heure Jérémie. J'ai peut-être était trop dur.

Jérémie qui fronçait les sourcils en ayant vu Ulrich le surprendre de la sorte, fut légèrement désarçonné. Ses sourcils regagnèrent leurs positions initiales. Jérémie soupira, il se retourna vers son ami.

- Moi aussi j'suis désolé Ulrich... j'voulais vous mettre au courant, mais j'savais que ça se passerait comme ça. Comment t'as fait pour entrer ?

- Je t'ai vu faire pour les sécurités... j'ai pris l'autre passage.

Un blanc passa, les amis se sourirent un moment, mais rapidement le sourire de Jérémie se perdit et il se retourna de nouveau vers l'interrupteur, reposant la main dessus, prêt à l'actionner.

- Arrête ça... Jérém'... c'est pas un bon plan... Tu le sais très bien.

Jérémie se retourna entreprenant de donner des explications d'êtres honnêtes avec son ami de toujours. Un duel de regard étrange naquit dans les yeux des deux garçons, Ulrich et Jérémie, là, en face. La trappe de la salle des scanners s'ouvrit le plus discrètement possible, Yumi, Odd et Aelita était là... arrivée après... mais il ne comptait rien rater.

- Ulrich... je suis proche du but... ça fait longtemps que je travaille là-dessus. Il faut me laisser une chance. Il faut se laisser une chance.

Ulrich continua de le fixer.

- Si ça marche pas... si on arrive pas à faire mon idée, je vivrais avec l'impression qu'Hopper est mort pour rien, que notre combat n'aura quasiment servit à rien.

Jérémie répéta alors... avec le plus de sérieux qu'il rassemblait face à la silhouette immuable d'Ulrich.

- Tout ça aura servit à rien... Aelita aura perdu son père pour rien...

Reprit Jérémie. Sa voix commencer à s'embuer d'une vague d'émotion. Mais voyant que son ami ne parlait point il poursuivit :

- Rallumer le supercalculateur ne présente aucun risque. XANA est détruit... Ulrich... après tout ce qu'on à vécu... Il faut que tu me fasses confiance. Pense à Aelita... Pense à...

- Et nous alors ?

Coupa brusquement Ulrich. Sa voix n'était ni méchante, ni violente, elle était autoritaire et cela surpris le quatuor bien qu'Ulrich et Jérémie se pensaient seuls.

- Tu t'es jamais dit qu'après tout ce qu'on avait enduré on aller mal le vivre ?

Jérémie resta abasourdi... l'émotion le gagna et il commença à renifler bruyamment se retenant du mieux qu'il put de ne pas pleurer. Mais cela n'arrêta pas Ulrich. Le trio au-dessus qui les observer se senti également gagné par l'émotion.

- T'arrêtes pas de nous demander d'avoir foi en toi et toutes tes intentions... Mais la vérité c'est que c'est toi qui à pas foi en nous...