XXV - Quelque chose à se reprocher ?

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Jérémie pas aussi serein continua de s'avancer, le cœur battant à la chamade.

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La tension était palpable dans le trinôme. Chacun leur tour ils s'avancèrent et observèrent leur bonne vieille usine. Elle n'avait pas changée. Odd se sentit mal à l'aise tout d'un coup, il se remémora la dernière fois qu'il était venu ici, il avait espéré que ça aurait été la dernière. Une main sur le menton, il se donna contenance en continuant d'observer les rayons de lueurs de la pleine lune, traversant les vitres cassés et les interstices de l'usine.

Un barda constant régnait, cette usine était désaffectée depuis si longtemps. Personne ne voulait y aller. C'était le charme de cette planque qu'ils appréciaient tous. Ulrich décidément pas sûr que toute cette panique soit justifiée fini par prendre les devants, il prit la corde nonchalamment et s'y laissa tomber. Jérémie le suivit de près, plus alerte, le moindre bruit le ferait sursauter à coup sûr. Pourtant, si quelqu'un connaissait tous les recoins de l'usine, c'était bien lui. Odd fit quelques pas vers une des cordes, et la saisissant, il s'y laissa glisser sans grande conviction. La présence de ces deux amis, lui éviter de retomber dans un sorte de sommeil nostalgique, il n'avait pas envie de revoir tous les souvenirs liés à ce lieu.

Jérémie ouvrit le monte-charge en retirant une toute petite sécurité maintenu par un cadena. Ulrich découvrit les "sécurités supplémentaires" en même temps qu'Odd, tout deux l'observant de dos. Ils restèrent assez circonspects. Jérémie le fit avec une facilité et une certaine habitude. Celle-ci déconcerta Ulrich qui fronça légèrement les sourcils. Jérémie se leva puis, tandis qu'ils marchaient vers le monte-charge celui-ci s'ouvrit. Ulrich et Odd qui s'étaient écartés pour le laisser passer, se mirent à le suivre.

Une fois tous à bord, Jérémie appuya sur le bouton pour descendre. Il tapa le code secret à mis chemin pour ouvrir la grande porte métallique. Le trinôme s'avança dans une pièce familière, celle du Supercalculateur. Au centre, cette espèce de rond métallique qui avait animer l'holo-sphère. Jérémie s'avança d'un pas décider vers l'ordinateur. La tension le gagna, il avait si peur. Non pas de trouver quelque chose qui est changer, mais de ne voir rien de suspect alors que quelqu'un serait passer par-là.

"Une dégaine d'inspecteur de police..."

Ulrich se remémora ses propres mots. Mais surtout...

"Il était habillé comment ?"

Jérémie lui avait posé cette question spontanément. Trop spontanément à vrai dire. Ulrich fronça de nouveau les sourcils, il jeta un coup d'œil à Odd. Celui-ci l'observer, Odd et Ulrich se comprenaient avec une facilité digne de vrais amis. Odd comprit, qu'Ulrich était en train de s'inquiéter, mais pas pour les mêmes choses.

Alors que le duo s'avançait vers Jérémie, celui-ci déjà assis dans le fauteuil pianotait déjà sur son pupitre afin d'ausculter la moindre parcelle intérieur du Supercalculateur, et d'en déceler une potentielle trace de passage. Mais plus surprenant encore, Jérémie portait des gants.

- Dis donc Einstein, ta froid aux mains ?

Lança Odd, aussi curieux que surpris.

- Non Odd, c'est juste une mesure pour pas qu'on puisse... tu sais... retrouver mes traces ADN.

Jérémie avait hésité un moment. Il avait hésité un moment à dire la vérité à ses deux amis.

- Hey Jérémie, tu te crois dans un film de science-fiction ? Il n'y a personne qui est venu ici ça se voit...

- Faut toujours être prudent Odd. D'ailleurs, vous pouvez aller jeter un œil dans la salle des scanners, je vous rejoins.

Le fauteuil de Jérémie avait fait un demi-tour 180 degrés, pour se mettre en face de ces deux compères. Il avait fait cette demande très naturellement, mais Jérémie eut le malheur de croiser le regard d'Ulrich, celui-ci n'avait pas broncher, mais n'en penser pas moins.

La Véritable Fin de Code LyokoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant