XVII - Une Paix Salvatrice

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Je refermais mon autre bras délicatement sur elle. Je resserrais doucement mon étreinte pour lui faire sentir ma présence.

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Elle se remit à pleurer un petit peu. Essuyant fébrilement les larmes qui se dégageait de ses beaux yeux fermés. Une quatrième larme allait tomber, par réflexe ma main gauche se posa sur sa joue et avec un petit revers du pouce je l'essuyais doucement. A peine fis-je se geste que je sentais le sanglot s'arrêtait. Elle fut sensible à un deux, trois spasmes avec une respiration haletante, cet effet quand on a beaucoup trop pleuré. Soupirant longuement comme pour se calmer toujours les yeux clos. Je la sentis beaucoup moins tendus. J'avais moi aussi les yeux fermés pour goûtais pleinement à mes sens, à notre contact.

Mon cœur battait et j'entendais le sien. Le silence de la nuit nous laissait se répit personnel à l'un et à l'autre. Même son souffle était devenu silencieux, j'avais réussi à la consoler et m'en félicitait.

Sans réfléchir, mon cœur parla pour moi. Ce n'était plus ma tête au commande, celle-ci s'inclina légèrement toujours les yeux fermés et posa un doux baiser en plein sur le haut du crâne de Yumi. Ses cheveux me parurent si doux, je les humaient en reculant ma tête. Elle frémit dégageant des ondes qui me parcourait. Son cœur qui avait gagné un rythme, s'accéléra un peu. Je le sentais, je l'entendais.

- T'as pas tout fait foirer... Susurrais-je.

Sa main se posa délicatement sur ma joue droite, j'ouvrais les yeux doucement et sans bouger la tête je croisa son regard en contre-bas. Son regard ne me fuyais plus et les étincelles qui avaient coutumes de vaciller dans nos regards à ces moments, vacillaient.

- Pourquoi est-ce que t'es comme ça avec moi ? Après ce que je t'ai fait... Murmura-t-elle.

Je pris du temps à la regarder, même mes yeux tremblés je les sentais changeant d'œil à regarder. La question me déconcerta un moment. Yumi s'ouvrait à moi d'une certaine façon.

-Pa-parce que...

Les mots qui devaient suivre mourraient dans ma gorge. Ma tête reprenait le dessus. Devais-je lui dire alors qu'elle le savait, avait-elle besoin de l'entendre ? Que devais-je faire. Me raisonnant enfin à écouter mon cœur mon sourcil droit rejouer à la maladie de Parkinson.

Yumi avait un regard plein d'attente. Il n'y avait aucun bruit. Regardant la belle demi-lune, je souris. Puis retournant mon regard vers elle je commençais à me pencher. Pivotant légèrement la tête sur la droite me rapprochant de plus en plus. Tout doucement ma trajectoire se suivait, puis je fermais les yeux pour goûtais pleinement au moment. Il était temps.

Alors que je me rapprochais à l'aveugle de ses deux lèvres pulpeuse, émincés, fines et angéliques sa main descendit faisant lien entre mon cou et ma tête, son autre main se posa également de la même manière mais sur mon côté gauche.

Elle tenait ma tête dans le creux de ses paumes n'avançant plus je la laissais accomplir le chemin restant. Mon cœur s'accélérait, j'attendais. Les yeux fermaient pour la mettre en confiance elle pouvait bien aussi refusait. Alors que les secondes passaient et que je me disais que j'allais prendre un vent monumentale dans l'histoire du romantisme, je sentis son souffle chaud approcher. Elle haletait ne saisissant pas trop elle non plus ce qui allait se passer. Puis s'approchant aussi doucement que moi, ses lèvres était à un centimètre de moi.

Une dernière inclinaison scella à jamais l'acte d'amour commun mais si unique la première fois. C'était le baiser d'apprenant. D'apprenti amoureux, qui cherchait comment dire "je t'aime" à quelqu'un. C'était le premier baiser. Je dégustais. Le silence était toujours là, mon cœur tambourinait de plus en plus. Puis une avalanche de pulsion se répandirent dans mon corps. Plusieurs frissons me parcouraient l'échine à une vitesse. J'en tremblais presque. Le temps c'était comme arrêté, aucun de nous ne respirait.

La Véritable Fin de Code LyokoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant