XX - Exfiltration

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Ainsi allongeais je regagnais ma fatale position connu, bras croisés sous la nuque regard scotché sur le plafond.

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C'était agréable d'être comme ça mais quelque chose me triturer les entrailles. J'avais envie de bondir sur lui comme une tigresse. Sa voix coupa mes intentions encore hésitantes :

- En fait t'as fait exprès de pas te réveiller quand les autres sont partis pour que je te ramène là-haut... ?

Mon regard s'ouvrit vers lui avec mon affection et ma beauté féminine. Je le vis décontenancé par le regard, je le sentais commençant à se poser plein de question, comme s'il se demandais s'il n'exagérer pas.

- Peut-être bien.

- Peut-être bien quoi ? Dit-il toujours décontenancer de la situation mais légèrement plus à l'aise avec son sourire.

- Peut-être bien que j'ai fait exprès... Dis-je aguicheuse au possible.

Nous restions là tous les deux, côte à côte à regarder le plafond. Le silence régnait, on entendait juste quelque bruit au dehors, une voiture qui passe, l'aboiement d'un chien. Tout était fugace et on voyait pas le temps passer.


Je savais ni quoi faire, ni quoi dire. Alors je me contentais d'attendre. Je voulais pas être immature, je voulais pas être dérangeant, je voulais pas être trop de truc tout en étant là. Je me décidais à lâcher prise et à arrêter de penser. Je prenais du temps tranquille. Mais bon, je me disais qu'au bout d'un moment j'allais devoir rentrer et puis les autres m'attendaient. Je pris donc la décision de m'assoir sur le lit. Puis me retournant vers Yumi je vis qu'elle dormait. Je souris et me levais en faisant le moins de bruit possible.

Je m'approchais de la porte quand j'entendis des bruits en bas.

Merde ! Les parents de Yumi !

Un léger stress me gagnait. Si je sortais maintenant et que j'expliquais tout, Yumi aurait des ennuis, et puis, sortir de sa chambre, qu'est-ce qu'il pouvait s'imaginer ! Je n'avais rien à me reprocher mais pourtant j'avais les joues rouges d'une honte qui me fit faire un léger vertige. Les bruits devenaient de plus en plus fort. Yumi ne se réveillait pas.

Vite...

Je me cachais derrière une commode, si l'un des parents vérifier que Yumi dorme. Au moment où j'étais cacher et attendait le jugement dernier... je remarquais que sa lampe de chevet était allumé ! Et que si les parents le voyaient il viendrait l'éteindre ! Avec une ruade discrète je fis le tour du lit rapidement mais les pas s'approchaient et s'arrêtèrent devant la porte. J'éteignis la lampe et me jeta au sol.

Derrière la silhouette de Yumi qui était sur la droite de son lit, complètement à plat ventre, des gouttes de sueurs froides glisser dans ma nuque. Les dents serraient, la porte était ouverte et quelqu'un observait. Et il n'y aurait rien de pire que de se faire prendre comme un voleur cacher dans la chambre de Yumi. Je priais pour que le noir me rende invisible.

Oh bordel...

La porte se referma au bout de quelque secondes qui me parurent des heures entières. Je soupirais discrètement mais fortement. Je l'avais échappé belle.

Les bruits de pas continuaient à se faire entendre, les parents devaient se préparer pour la nuit. Mais que faire ?

Si je pars après qu'il soit couché sa risque de faire du bruit... et puis je suis claqué.

J'étais fatigué et j'avais du mal à me concentrer ou à penser.

Vu le boucan qu'ils ont fait juste en marchant... s'ils m'entendent là... ce sera la fin.

La Véritable Fin de Code LyokoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant