XV - Piqué au Vif

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- Il me semblait, ouais, évident que je faisais ça pour pas t'épargner la gêne de devoir le faire...

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- Et pourquoi tu faisais ça ? Arrête avec tes excuses et dit le fond de ta pensée !

Il me regardait avec un regard que je ne lui connaissez pas. Mais c'était le même qu'à sa réplique m'insultant de naïve. Mais reprenant une respiration entrecoupé et dégluti il dit :

- Parce que je... parce que tu restais une amie sur le moment... je voulais pas te perdre... Je me suis trop attachée et je préférais rester un ami que d'en arriver là !

Un temps passa où je demeurais percée par cette phrase sans réponse logique à donner.

- Mais j'ai eus tort ! Reprit-il.
T'es vraiment odieuse et malhonnête avec moi !

- Moi je suis malhonnête ? T'as eu tout le temps de lire mon journal sans me l'avouer et je suis malhonnête ?

- J'ai pas lu une seule page de ton fichu journal !

- Ah ouais ? Comment tu as deviné que c'était le mien alors ?!

- A l'écriture et à une photo de moi accrocher dedans... !

Ma bouche entrouverte j'étais de nouveau muette par sa réponse.

- Et puis bravo le changement de conversation, ça fait très mature ! Soulignât-il

- C'est tout ce que tu as à dire ?

- Tu sais y a un passage important là-dans.
Indiqua-t-il d'un signe de tête en direction du journal.
Un passage qui dit qu'après que XANA ne nous lient plus je devrais couper court avec toi.

Je voyais évidement à quoi il faisait référence je venais de le lire.

- Eh ben franchement, je devrais plus m'en tenir à mes premiers choix !

- Eh ben vas-y fais ce que tu veux ! Et surtout me demande pas mon avis !

- Mais parce que tu crois que ça va changer quelque chose ?

- Ben qu'est-ce que t'en sais ?

- J'en sais qu'à chaque fois t'as le choix entre me dire ce qu'il y a là...
Dit-il en indiquant mon cœur du doigt.
Mais tu préfères toujours esquiver lâchement ! Ajouta-t-il avec un mouvement de main qui balayer son indiction.

Ma colère était retombée mais c'était presque de la haine froide qui naissait à la place. Le cœur meurtris mon tint de voix se baissa. Plus froide qu'une pierre gelée je lui lâchais enfin :

- Ça y est t'as fini ?

- Ouais ! Salut Yumi !

Cette haine disparu momentanément laissant place à une déception j'espérais qu'on pourrais encore s'expliquer ou je ne sais quoi.

- C'est plus la peine de m'adresser la parole !

Entendais-je au loin. Mon cœur se briser en mille morceaux. Une moue de désespoir suivit d'une colère profonde recommençait à se balancer en moi. Je sentais le journal d'Ulrich dans ma main droite. Debout, tremblante... Ma curiosité avait disparu.

Je ne voulais plus entendre parler de lui, au moins un moment. Même si au fond j'espérais le contraire. Je marchais sur ses pas, direction sa chambre et toquais à la porte.

- C'est qui ? Demanda la voix d'Ulrich qui se rapprochait de la porte.

La porte s'ouvrit. Il fut légèrement surpris. Je pris mes deux bras et lui plaqua son journal contre son torse. Le lâchant rapidement, il l'attrapa in extrémis le serrant contre lui avec son bras droit.

La Véritable Fin de Code LyokoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant