-6- un souffle, un bip, une fin

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Il me lâche quelque temps après et me regarde, j'ai toujours les yeux tremper mais les larmes ne coule plus.

« Tu veux bien me dire se qui se passe? » Me demande t-il d'une voix douce

Je ne sais pas, je n'en sais rien.
J'ai envie de lui dire, mais je ne peut pas, aucun mots ne sort.
J'acquiesce tout de même.

« Bon ok, tu veux qu'on en parle dans ma chambre ? »

« N... non j'ai pas le temps, je doit descendre à Nice »

« Qu'est ce que tu va faire à Nice !?! » Demande t-il étonner

« M... mon grand père a fait un arrêt cardiaque »

Thibault perd son magnifique sourire, je ne sais plus quoi dire.
Les larmes ne coule plus, Thibault ne parle plus, c'est comme si quelqu'un avais mis pause sur le temps, comme si d'un coup tout c'était arrêter.

« Tu veux que je te raccompagne chez toi, ou même que je vienne avec toi? Ou que je prévienne quelqu'un ? »

« Je veux bien que tu me raccompagne »

Il acquiesce et prend ma main.
Holà, il prend ma main, je suis pas alaise avec se genre de chose, je suis pas tactile.
Si je lâche sa main il le prendra mal et ce n'est en aucun cas ce que je veux.
Je laisse ma main dans la sienne bien que sa me rende très mal alaise.
Nous marchons dans les rues de Paris jusqu'à mon appartement.
On entre dans le hall, je monte les marches, ouvre la porte.

« Tiens... oh... salut tu est? » Demande Clément remarquant un inconnue avec moi

« C'est Thibault » Dis-je

« Ah ok »

Clément se lève et part à la rencontre de Thibault, il lui sert la main.
Je part directement dans ma chambre les laissant tout les deux, je doit faire mon sac et partir.
Quelqu'un frappe à ma porte, c'est Thibault, je lui dit d'entrer, il entre et me regarde.

« Tu veux que je te laisse? »

Je relève la tête et lui fit non de la tête, il s'assoie alors sur mon lit et me regarde préparer un petit sac.

« Tu va y aller seule? » Me demande t-il soudainement

« Je... je crois oui »

« Tu veux que je vienne avec toi? »

« On se connais pas assez Thibault »

« Peut être en effet, mais tu ne peut pas rester seul Joe! »

Je ne sais plus quoi dire, il raison, non, si, je dois rester seule....
Je ne sais plus
Je suis perdu

« Je vais venir avec toi, je part chercher des vêtements chez moi, je prendrez un hôtel ou un autre truc »

« Non... ça iras t'en fait pas, merci quand même » Dis-je sur un ton ferme

« Bon... ok mais si ça ne va pas tu me le dit et j'arrive ok? »

J'acquiesce.
D'où sort il? Qui est ce gars? Pourquoi est il comme ça avec moi?
Je suis vraiment perdu.
Une fois mon sac fini, je prend ma veste, mes clés de voiture et me prépare à sortir.
Clément viens vers moi, il me prend dans les bras, Thibault lui a vite expliquer se qui se passer.

« Embrasse le pour moi » Me chuchote clément au creux de l'oreille

J'acquiesce de nouveau.
Thibault et moi sortons de l'appartement, on arrive en bas de l'appartement, je n'est pas envie qu'il parte en réalité.
Il me Salut et commence à partir.
Je le regarde un instant et part à mon tour jusqu'à ma voiture, qui me sert presque jamais à cause du trafic parisien.
Je monte dedans, pose mon sac à l'arrière et part en direction de Nice, durant tout le voyage, je cris, je pleur, j'extériorise le mal être qui me prend soudainement.
Je prend mon téléphone et le met en Bluetooth, je met alors Believer d'imagine dragons à fond, les paroles, juste les paroles de cette musique... je chante dans ma voiture les larmes au yeux, les frissons au bras, la rage a l'estomac.
J'arrive enfin à Nice, je suis devant la maison de mon grand père, je sais qu'il n'est pas là mais j'ai besoin de voir cette endroit.
Je passe ensuite devant la maison de mon enfance, la maison de l'horreur, du cauchemar, la maison du drame...

Le sang, les cries, les coups, le rasoir...

Je sens mais mains trembler, je décide de remettre le contact et de ne pas rester ici.
Je part à l'hôpital il est 21h30, les visites sont normalement fini mais les infirmières on accepter que la famille reste près de mon grand père pour c'est dernier instant.
Je me gare, je me sens mal, je descend, je ferme la voiture, je part dans l'hôpital.
J'arrive à l'accueil.

« Bonsoir je viens voir George Guillons » Dis-je à l'infirmière

« Chambre 201 au troisième étages »

Je la Salut et part dans l'ascenseur, une fois arriver à l'étage, je vois au loin ma famille, il y a mon oncle, ma tante qui est en larmes, mes cousins et...
Je ne bouge pas en le voyant, je reste statique, j'aurais du m'en douter, pourquoi je n'y est pas penser, je ne suis pas prête à le voir, je ne veux pas le voir.
Mon oncle tourne la tête vers moi, il a les larmes au yeux lui aussi, il viens à ma rencontre, il me regarde et me prend dans ses bras, je ne bouge pas, je ferme juste les yeux.

« Papy ne va pas tarder ma chérie » Me dit mon oncle

Je sens les larmes coulez.
Merci tonton, merci d'être franc avec moi.
Il me lâche, je part à la rencontre de ma famille, je dit bonjour à ma tata, à mes cousins, quand j'arrive devant Loïc, je ne le regarde même pas, je ne lui parle pas, il est mort pour moi.
J'entre ensuite dans la chambre, je vois mon grand père allonger, il ouvre difficilement les yeux, je m'assoie à coter de lui et prend sa main, il me souri.

« C'est toi que j'attends depuis tout ce temps... ma guerrière » Me dit-il d'une voix affaiblie

Je souri et garde mes larmes pour moi, pour lui je doit être forte, il m'a enseigner la force et la fierté, c'est grâce à lui que je suis se que je suis.

« Tu doit être forte ma Joe, tu ne doit jamais baisser les bras compris? »

Pincement au coeur, déchirement...

« Promis papy »

« Ne t'inquiète pas pour moi, je vais rejoindre mamie et ta maman »

Il souri

« Va chercher les autres maintenant je veux qu'ils soit tous près de moi » Fini t-il par me demandait

J'acquiesce et pense alors que mon grand père est l'homme le plus fort et le plus digne que cette terre est connue.
Il sais que c'est fini, qu'il va partir et il reste pourtant debout face à la mort.
Je me lève et sort, je fait signe à tout le monde  d'entrer, ils entrent, je rentrent.
Nous sommes tous là à le regarder, il nous fait des sourires, des blagues, cette homme est génial, quand c'est yeux s'ouvre grand.

« Adieu mes enfants »

On le regardes, il ferme les yeux, on n'y a pas  se foutue bip, il n'est pas encore mort, on attend tout se fichu bruit.
On l'attend tous.
Puis il se fait entendre, un long bip, glaçant, terrifiant.
Les infirmières entre les une après les autres en nous demandant de sortir.
Adieu grand père.

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Bonjour, Bonsoir
Bon voilà pour se chapitre un peu déprimant😬, A plus dans le bus 👋🏼

Un jour je volerez ton cœur et toi ma main|FINI|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant