-8- On s'aime, on se lasse, on se lache

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Thibault: Je veux vraiment pas te forcer

Joe: Tu ne me force pas, tu veux savoir et je veux bien me confier... bon, j'avais 12 ans

Je sort de la maison les larmes au yeux, je n'en peut plus des cries de mes parents, ils n'arrêtent pas de ce prendre la tête depuis quelque temps.
Cette fois c'est trop, je m'en vais, je vais à Paris avec mon frère Loïc.
Je sort du jardin et jette les clés au dessus du portail.
Je marche dans les rues de la ville, a vrai dire je ne sais même pas où aller pour partir à Paris.
Soudain j'ai des remord, pourquoi j'ai fait ça? Je ne peut pas la laisser toute seule avec lui
Après deux jours passer sous un pont je décide de rentrer.
Lorsque ja torve mon père est entrain de sortir de la maison, il a ce regard, celui qui fit peur, celui qui glace le sang.
Il ne me dit rien et pars dans sa vielle Renaud grise, j'en déduis qu'ils ce sont encore pris la tête.
Lorsque j'entre dans la cuisine je ne vois pas ma mère, j'entends seulement des sanglots et de petit cries étouffées, je cherche alors ma mère dans les différentes pièces, c'est lorsque que j'arrive devant la salle de bain que j'entends ses cries étouffer
Mon coeur bat vite, j'ai peut de ce que je vais trouver derrière la porte blanche.
Mais je dois l'ouvrir je saisi de ma main tremblante la clenche et pousse doucement la lourde porte.
Elle est en face de moi, assise contre la baignoire, complètement nue, elle a plein de bleu violacé sur le corps, des cicatrices, dans sa main gauche une lame de rasoir me semble-t-il, son poignet gauche est en sang, elle pleure, elle a des traîner de mascara noir sur les joues.
Je me sens mal en voyant cela, elle relevé doucement la tête ver moi et me dit:
« Pardon »
Je ne bouge pas, je reste là à la regarder, spectatrice d'un drame.
Elle baisse la tête, prise de conscience, je coute vers le téléphone fixe, je compose le numéro des urgences et retourne au près de ma mère, elle est entrain de pleurer de plus belle, elle va mal.
Je pense alors à ces soirs, je passez devant la salle de bain pour aller me coucher, une fois devant la porte je l'entendez pleurer, d'autre fois je passer devant la chambre de mes parents qui était entre ouverte, mon père était au-dessus D'elle et lui serrais la gorge.
Je ne faisait rien.
Qu'est ce qu'une gamine de mon âge aurais pu faire?
Je m'assois à coter d'elle, elle prend ma main et la sert fort.
Elle s'en veux
Elle lui en veux
Je leur en veux
Elle pose sa tête sur mon épaule
J'ai peur, peur de ma mère
Je me lève aussitôt et la regarde, elle ne comprend pas
Je ne comprend pas, quelqu'un frappe à la porte d'entrée, je part, c'est le SAMU, je leur ouvre.
On entend des cries dans la salle de bain, mon sang ce glace
Je ne bouge plus
Je suis vide
Que ce passe-t-il?
Les urgentistes partent aussitôt dans la salle de bain, moi je part m'asseoir dans le canapé et allume la télévision, je ne regarde pas, juste je change de fond sonore, pour ne pas entendre les cries et les pleures de ma mère qui sont de plus en plus fort.
A ce moment plus rien ne m'atteint, je suis seule renfermer sur moi même.
Une femme viens me voir MV je ne comprend pas, je ne l'entend pas, elle pose sa main sur ma cuisse
« Ta maman va aller à l'hôpital »
C'est tout ce que que je retiens, je tourne la tête et vois un brancard, ma mère est allonger sur celui-ci, sont bras tombe sur le coter, je me lève et vois j'en traîner de tache de sang qui mène jusqu'à la salle de bain.
Je la suit et entre dans la salle de bain, je pousse la porte, il y a du sang partout, sur l'évier, sur le tapis blanc, sur la baignoire, tend de sang.
Je suis alors seule
J'entends la voix de mon père derrière moi, je me retourne.
« Qu'est ce qui c'est passer? »
Je le regarde dans les yeux, il pleure, il me prend dans ses bras et me sert de toute ses forces

Joe: Le temps qu'on arrive à l'hôpital ma mère était morte, elle nous a laisser une lettre à moi et mon frère, dedans elle s'excuser et elle nous disait qu'elle ne pouvez plus supportez le comportement de mon père, en réalité il abuser d'elle et la frapper.

Je marque un temps d'arrêt, j'en dit trop? Il sais tout, mais pourquoi est ce que j'ai envie de lui raconter tout ça?

Joe: Après ça mon père et devenue violant, je suis rester 8 mois avec lui, les sévices sociaux m'on placer en famille de « transition » ma tante et venue me chercher, le temp de leur déménagement j'ai vécu chez mon grand père, ma grande mère était décéder de chagrin, puis ma tata ma récupérer, elle m'a laissée un temps chez mon grand père puis elle m'a récupéré.

Je le regarde, il a les larmes au yeux, il me touche, mon histoire me touche.

Thibault: Je ne sais pas quoi te dire

Joe: Ne dit rien

Je tourne la tête vers les toit de Paris, on plonge tout les deux dans un profond silence.
Je me sens libérer, vider, je me sens bien.

Thibault: Joe?

Je tourne la tête

Thibault: Je peut être franc ?

Joe: Bien sur ?

Thibault: Tu me plait...mais j'ai peur de te perdre en te disant ça

Je lui souri et le regarde droit dans les yeux.

Joe: Tu sais, les deux font la paire

Je m'allonge alors sur le toit, après être aller chercher deux bières, je lui t'en la sienne.
Il me regarde je sens son regard sur moi.

Thibault: Pourquoi tu dit ça ?

Joe: Par ce que c'est la vérité, on s'aime, on se lasse, on se lâche, c'est comme ça

Thibault: Tu ne crois pas en l'amour ?

Joe: Non j'y crois, mais toute les bonnes chances on une fin

Thibault: Tu a était dessus en amour?

Joe: Je ne peut pas vraiment dire ça, mais toi oui

Thibault: Qu'est ce que tu raconte?

Joe: Ça se vois

Thibault: En effet j'ai était dessus

Je me redresse et le regarde.

Joe: Elle ta tromper

Il bois une gorge de bière et regarde devant lui.

Thibault: Ouais

Joe: Si tu veux pas en parler je comprend

Thibault: Non, après tout tu viens de me confier ton passer...c'était une fille facile... trop facile peut être, au début tout aller bien, puis elle a voulu être quelqu'un, je ne voulez pas qu'elle devienne quelqu'un de connue, la célébrité sa gâche tout...mais elle l'a vue, lui, ou plutôt son porte monnaie, elle a coucher avec lui

Joe: Qu'elle salope!

Il rigole, moi aussi.

Thibault: On c'est quitter, j'ai mis beaucoup de temps à m'en remettre, j'ai coucher avec d'autre filles pour l'oublier mais jusqu'à la semaines dernière je penser cas elle.

Joe: Arrête de faire ton lover, je suis pas une fille pour toi, je suis une fille pour personne

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Bonjour, Bonsoir
Bon se chapitre n'est vraiment pas joyeux.
J'en profite pour fair une sorte de prévention, si jamais vous êtes battus y'a des gens pour vous écouter et vous aidé que se soit le jour, comme la nuit au 119, vous n'êtes pas seul! Si vous êtes alcoolique il y'a aussi un numéro le 0980980930.
Bien sûr avant qu'on me disent quelque chose, je ne plaisante pas avec ce genre de sujet ! Si j'ai écrit là dessus c'est parce que je connais ce genre de situation! Et surtout je n'en rigole pas!
Voilà j'espère que vous avais compris, sur ceux je vous dit à plus dans le tour bus 👋🏼

Un jour je volerez ton cœur et toi ma main|FINI|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant