Pour MaudAmboulou
▬▬▬▬▬▬▬▬
ROBERT et toi veniez de rentrer de votre sortie en ville, mais tu voyais bien que quelque chose n'allait pas depuis que tu étais sortie de la boutique de vêtements dans laquelle tu as acheté une robe d'été. Au début, tu pensais que c'était dû aux nombreux fans qui étaient venus vous aborder durant ces quelques heures, mais apparemment, ce n'était pas ça.
Tu l'avais laissé tranquille et tu savais qu'il allait venir t'en parler d'un moment à un autre. Il était un peu plus de dix-neuf heures et tu commençais à avoir faim. Tu retrouvas Robert sur votre terrasse, dans le rocking-chair, à se balancer légèrement tout en lisant son journal.
—Tu veux manger quoi ? Lui demandas-tu dans l'encadrement de la baie vitrée.
—J'ai pas faim.
—D'accord... Tu allais faire demi-tour, mais ta patience avait atteint sa limite. Bon, tu vas me dire ce qu'il ne va pas ?
—Rien. Tout va très bien.
—Te fous pas de ma gueule, je vois bien que quelque chose ne va pas depuis tout à l'heure ! Qu'est-ce qu'il y a ?
—Rien.
—Tu m'énerve quand t'es comme ça. Marmonnes-tu en te détournant pour retourner dans la cuisine.
—Et bah si je t'énerve tant, t'as qu'à aller voir ce vendeur qui te faisait du charme, je suis sûr qu'il ne rêve que de ça.
—Quoi ?
Tu viens te mettre face à lui, les sourcils froncés, ne comprenant pas pourquoi il te faisait cette réflexion qui n'avait pas lieu d'être.
—Tu parles de quoi ?
—Ne fais pas l'innocente. Quand t'étais dans ce magasin, j'ai bien vu que le vendeur te draguait.
—Et c'est une raison pour me dire d'aller le voir ?
—T'avais l'air d'aimer ça d'après tes grands sourires et tu riais à ses blagues.
—Nan mais je rêve. Tu soupires en venant t'asseoir sur la chaise à sa droite. Je m'en fiche de ce gars, je souriais et riais pour lui faire plaisir, rien de plus.
—Je te connais assez pour reconnaître quand tu fais semblant ou non et là, tu ne faisais pas semblant.
—Mais putain j'en ai rien à foutre de ce mec j'te dis ! Ta crise de jalousie n'a pas lieu d'être Rob' parce qu'il n'y a que toi et les autres, je m'en fous complètement. Ils ne t'arrivent pas à la cheville et puis, c'est avec toi que je vis, pas avec eux. Je t'aime toi et seulement toi.
Sa réaction ne se fait pas attendre puisqu'il tourne sa tête vers la tienne en souriant, rassuré de tes propos.
—On baise maintenant ? Demandas-tu et ça le fit rire.
▬▬▬▬▬▬▬▬
Voilà ton imagif, j'espère qu'il t'a plu :)