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.8.

-Un petit pas pour Donghun, un grand pas pour Jun-

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Junhee n'avait pas envie d'ouvrir les yeux, il se sentait bien, confortable, reposé, vidé de toute tension.

Pourtant il le devait.

Il ouvrit alors doucement les yeux, les ouvrant prudemment pour s'habituer à la lumière naturelle du soleil qui réchauffait la pièce en passant par les larges fenêtres. Junhee s'assit dans le lit, repoussant doucement la couette sur ses jambes car il avait trop chaud maintenant. Il regarda alors autour de lui, étudiant ce lieu qu'il ne connaissait pas.

La pièce, sans mur séparateur, formait un large appartement tout équipé. Le lit, où il se trouvait était de très grande taille et recouvert par une literie en soie noire.

Sur la gauche se trouvait les ouvertures lumineuses par où entrait le soleil. Près des fenêtres se trouvait plusieurs fauteuils de diverses formes de couleur gris autour d'une petite table basse sur laquelle se trouvait un pot de fleur bas et rond contenant cinq cactus de variétés différentes.

À la droite du lit se trouvait l'espace salle d'eau en marbre noir séparé du lit par une grande vitre si propre qu'on pouvait douter de son existence. La douche à l'italienne côtoyait une vasque luxueuse à la robinetterie en or étincelante.

Face au lit il y avait l'espace cuisine. Elle était simple, juste le strict nécessaire : un ilot central avec des tabourets hauts, un plan de travail, un évier, un four, un frigo américain, quelques placards. L'ensemble était blanc.

Park Junhee se leva prudemment, il avait encore les jambes affaiblies. Il se rendit alors compte de sa totale nudité. Il rechercha dans la chambre quelque chose pour se vêtir. Où était ses vêtements ? Une porte à moitié dissimulé dans le mur qu'il n'avait pas vu attira son attention. Il n'y avait aucune poignée. Junhee essaya d'abord d'accrocher le bord, s'arrachant presque les ongles dans l'entreprise.

Il resta coi quelques secondes avant d'essayer d'appuyer à un endroit de l'ouverture. Et comme par miracle, cela marcha ! La porte s'ouvrit dans un clic et dévoila une barre en métal sur lequel était posée des cintres avec des chemises de toutes les couleurs et de tous les tissus luxueux du monde.

Junhee, fasciné par ce luxe, laissa courir ses doigts sur les tissus avant d'arrêter son choix sur une chemise blanche légère. Le tissu était doux comme celui d'une plume sur ses doigts et Jun eut l'intense désir de porter le tissu à son nez pour sentir quel odeur le tissu avait.

Il sentait la lessive et un arrière-goût musqué.

Junhee avait l'impression de connaître cette odeur sans toutefois parvenir à mettre un nom sur celui-ci.

En tout cas il appréciait, ça l'apaisait.

Junhee passa la chemise, l'attachant sommairement pour se protéger du froid alors qu'il marchait jusqu'aux fenêtres. Il ne mit pas longtemps à reconnaître la vue, même si elle était un peu plus haute que celle qu'il avait depuis le bureau de Lee Donghun.

Les pièces du puzzle s'imbriquèrent alors dans son esprit : il n'avait pas quitté le bâtiment de la compagnie, il devait être à l'étage au-dessus, il devait sans doute s'agir d'un appartement privé de Donghun, la chemise devait être la sienne.

C'est alors que Junhee eut l'impression que le tissu se resserrait sur sa peau dans des endroits stratégiques, dans des caresses expertes. Tout son être trembla et il déglutit. Sa main vint se poser sur son membre en éveil et il se mordit la lèvre quand il sentit celui-ci réagir à son toucher pourtant bénin.