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"Je suis un bon garçon, toi tu es mauvais" (SF9, Good Guy)

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Donghun apposait la dernière signature sur la pile de dossier que lui avait laissé Junhee avant de partir pour rentrer chez eux. Il soupira fortement tout en levant les bras au-dessus de la tête pour faire craquer ses articulations douloureuses. Il rouspéta quand son dos émit un sombre craquement puis il retomba dans son fauteuil en fermant les yeux quelques instants pour que son bureau arrête de tourner autour de lui et sa vision clignoter comme un sapin de noël. Il referma finalement le dossier en cuir marron qui finissait sa pile et le mit avec les autres sur le coin de son bureau pour que Junhee les récupère demain.

Donghun se leva finalement de son fauteuil avec l'incongru sensation que son fessier y était incrusté. Il remit correctement son pantalon, décollant le tissu qui avait cherché à fusionner avec son derrière et prit sa veste sur le porte manteau puis sa mallette avant de finalement quitter son bureau en éteignant tout derrière lui. Il n'avait qu'une hâte, rentrer à la maison et retrouver son cher et tendre.

Depuis leur mariage il y a de cela 2 ans, ils vivaient un conte de fée. D'un point de vue professionnel, tout roulait comme sur des roulettes, la boîte de la famille Lee fructifiait et était leader du marché dans divers des domaines dans lesquelles elle versait. Le père de Donghun avait finalement abandonné toutes ses responsabilités au sein de la société pour laisser les pleines reines à son fils qui pouvaient compter sur l'assistance et l'intégrité de son assistant et mari. Il en était de même pour leur vie personnelle. Quelques mois après leur retour de Lune de Miel, ils avaient entamé les démarches pour adopter un enfant et même si cela avait pris du temps, ils étaient maintenant les heureux parents de deux petits anges de quatre ans qui leur occupait bien leur temps libre. Mais ils n'avaient aucun regret bien au contraire.

Donghun était même de ce fait encore plus amoureux de Junhee qu'il ne l'avait jamais été et il n'y avait jamais rien de trop beau pour faire plaisir à sa moitié, il rivalisait d'ingéniosité pour lui donner la vie de rêve qu'il méritait. C'est pourquoi il était même allé jusqu'à offrir la maison de leurs rêves à ses beaux-parents non loin de leur propre demeure afin qu'ils coulent des jours paisibles et puissent profiter pleinement de leurs petits-enfants.

Junhee avait été à court de mots pour exprimer à quel point ce geste l'avait vraiment touché et à quel point cela comptait beaucoup pour lui, lui qui avait vu ses parents sacrifier toute ce qu'ils avaient pour qu'il fasse les études qu'il souhaitait.

Il y avait cependant bien une chose qui n'avait pas changé entre eux, malgré toutes ces années et leurs nouvelles responsabilités de parents : le désir sexuel qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, l'amour du jeu, de la domination.

Là encore, ils rivalisaient d'ingéniosité pour surprendre l'autre et pousser encore plus loin leurs connaissances du corps de l'autre. Et étonnement, ou pas d'ailleurs, Junhee était celui qui possédait le plus grand talent imaginatif dans ce domaine.

Et ce n'était pas vraiment pour en déplaire à Donghun qui attendait toujours avec impatience à quelle sauce il allait pouvoir manger Jun.

Oui il était comme un gamin au matin de noël.

Donghun monta dans sa voiture et la mise en route pour quitter le parking souterrain de sa société. Il s'élança dans le trafic de la capitale, perdu dans ses songes. Il avait une main sur la volant tandis que de l'autre il jouait avec sa lèvre inférieure tout en changeant de voie pour tourner en direction de son quartier.

Il ne fallait pas plus de vingt minutes pour rentrer à la maison, ce n'était vraiment pas long mais ce soir Donghun ne s'en rendit particulièrement pas compte et il se retrouva dans la cour de leur maison sans qu'il ne se rappelle vraiment avoir rouler jusque-là. Écartant ça de son esprit, il sortait du véhicule et marcha jusqu'à la porte qu'il ouvrit et refermait derrière lui et retirait ses chaussures, laissant respirer ses pieds qui étaient tout aussi content de lui de ne plus être prisonnier des chaussures en cuir.