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"J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent." (Jonnhy Halliday, Je te promets)


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La rédaction de ce contrat avait été le plus long et le plus sujet à controverse que Donghun n'est jamais entendu. Ils leur avaient fallu presque un mois pour se mettre d'accord sur toutes les clauses.

Même si Junhee était ouvert, il restait très prude et encore un peu effrayé par la débauche. Même si, du point de vue de Lee Donghun, Park Junhee était une sacrée débauche.

Mais passons.

Finalement, Donghun n'était pas peu fier des arrangements de chacun. D'autant plus, qu'ils s'étaient mis d'accord pour le laisser ouvert, sujet à de possibles modifications dans les jours, mois, années qui suivent l'impression de ce contrat.

D'un commun accord, pour donner suite à la demande beaucoup trop chou de Jun à coup de tête de chaton, ils avaient convenu que, étant donné son inexpérience, Junhee serait celui qui fixe les limites dans ce qu'il peut endurer.

Pour faire simple, quelque chose dont il ne se sent pas près aujourd'hui, peut, un jour où l'autre, avoir lieu. Donghun n'avait même pas discuter et accepter.

L'amour, dira-t-on.

Mais à proprement parler, il n'y avait pas d'amour entre eux, juste des sentiments de confiance, de don de soi, de bien-être et de sécurité.

Ou est-ce qu'ils se mentaient à eux-mêmes ?

Finalement, leur relation se résumait à employeur-employé et maître-soumis.

Les gens faisaient toujours l'amalgame de ce genre de relation, argumentant que c'était de la violence sur autrui qu'on justifiait par une pratique sexuelle. La vérité était que, contre toute attente, le vrai maître de la relation était le « soumis ».

Si ça se trouve, les « maîtres » étaient eux-mêmes des soumis ?

Cette idée avait toujours plu à Donghun, que ce ne soit pas lui le vrai maître de son plaisir lors d'une séance. Mais jusqu'à présent il n'avait jamais ressenti ce plaisir utopique à ses yeux de se sentir dominé tout en dominant un dominé.

Mais c'était avant de connaître Park Junhee.

Le doux et tendre Junhee. Son inexpérience, sa candeur, sa présence intrinsèque l'avait attiré depuis le premier instant où ses yeux s'étaient posés sur lui, et ce sentiment n'avait fait que se renforcer alors qu'il le découvrait jour après jour. De la même manière qu'il soit Park Junhee son assistant ou bien Jun son baby boy.

D'une pierre deux coups.

C'est peut-être aussi parce qu'il avait senti que personne d'autres ne pourraient désormais le surpasser qu'il avait céder facilement à tous les caprices, si on pouvait vraiment les appeler ainsi, toutes les requêtes dirons-nous, de Jun sur le point de vue sexuel.

En un mois, qu'on qualifiera d'expérimental, ils avaient beaucoup expérimenté justement. Autant dire qu'ils avaient déjà épuisés toutes les positions du Kâmasûtra.

Les soixante-quatre.

Junhee y avait fait son choix et Donghun l'avait respecté, s'attelant à la tâche avec minutie, précision et souplesse. Beaucoup de souplesse. Mais finalement, c'était d'excellent moment.

C'est pourquoi, après un mois à cogiter, essayer, argumenter, concéder et accepter, Donghun avait décidé qu'il était temps d'apposer sa marque sur Jun.

bondageextreme@gmail.comWhere stories live. Discover now