15- un dauphin-

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Pendant un temps, je pensais aller bien, que rien ne pourrait plus jamais m'arriver.

Pourtant, voilà, quelque chose m'est encore arrivé après cela.

J'étais amoureuse, j'étais folle d'amour, j'étais avide de découverte, je me sentais immortelle, libre. Seulement, les dauphins sont des violeurs en dépit de leur belle gueule.

Mon dauphin, lui, ne cachait pas la relation qui existait entre lui et moi. Il l'exhibait, encore et toujours, à l'extrême. Puis, mon dauphin avait besoin d'amour et d'attention. De supériorité. D'autorité.

Que pouvais-je y faire? Comment dire non à l'être aimé ?

Subir ces épreuves physico-mentales m'ont au départ affaiblie, puis m'ont fait me remettre en question, m'ont au final endurcie. Ces épreuves m'ont aussi convaincue de m'engager auprès de chaque personne victime de cet amour pervers. Jamais je n'aurai cette force et cette envie de destruction, l'envie de porter plainte contre mon dauphin, un parmi tant d'autres.

Alors oui, j'ai pu subir des violences de la part de mon entourage scolaire, de mon dauphin, mais la pire des violences est celle que l'on s'inflige soi-même. D'une quelconque façon.

Il existe une cynergie qui se propage le long du lien amoureux qu'on tissé avec l'être aimé. Il faut l'entretenir, afin que la belle fleur ne devienne pas un chardon.

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