Going Nowhere- Bradley Simpson (The Vamps)

Une belle journée...

Il y a un sentiment, que j'aimerais connaître chaque jour de ma vie. Je serai bien ingénue et utopiste d'y songer trop souvent, mais lorsque cette journée arrive, il faut prendre conscience que ce que l'on ressent et ce que l'on vient de vivre est précieux. Fréquemment, je réalisais que j'avais été heureuse, lorsque j'étais extrèmement malheureuse par la suite. Avais-je réellement été heureuse si je n'avais pas pu dire à voix haute en faisant ce sourire niais qu'on les gens comblés " Je suis tellement heureuse!" - ce qui aurait vraiment été stupide-? Je ne pourrais le dire puisque ce " J'étais heureuse" n'était qu'une réminiscence. Ce qui était le plus beau c'était le soir, à la nuit tombée, en te glissant sous les couvertures douces et moelleuse de ton lit - sofa dans mon cas- et se dire en fermant les yeux ou les yeux fermés - peut-être même arborant ce sourire si stupide- " Ce jour est mémorable, j'ai aimé chaque minute de celui-ci. Je suis heureuse". Cette sensation était présente, ce soir de Décembre, quelques semaines avant Noël.

Ollie était absent pour le week-end, il avait pris pour résidence la maison de ses parents, parce que sa maman en était maintenant près de six mois et demi de grossesse. Il voulait passer du temps avec ses parents à qui il n'avait pas souvent rendu visite ses deux dernier mois. J'étais coupable à cela. Alors lorsqu' Ol' m'avait demandé si j'allais pouvoir être seule à nouveau. Je lui avais affirmer que j'en étais parfaitement capable en l'encourageant à rendre visite à ses parents autant qu'il le désirait. Je refusais d'être un frein à sa vie familiale et sentimentale, même si Jenna n'était plus là maintenant. Ollie avait déclaré la voix enroué par les larmes qu'elle n'avait pas donner d'explication à sa décision. L'amour n'était tout simplement plus là. C'est la raison qui devait faire le plus mal - on me dirait peut-être que je ne peux savoir ce que je n'ai pas vécu , mais je donne seulement mon opinion-. Ol' tentais de me dissimuler son mal-être. Il pouvait s'exercer à sa comédie de garçon heureux et indifférent, c'était mon meilleur ami et je n'étais pas dupe.

J'étais alors seule attablée devant les restes de Harissa - gâteau de semoule Egyptien- , que j'avais malheureusement raté hier soir, lorsque Bradley avait frappé à la porte . Je pensais connaître la recette lettre par lettre, mais il m'étais paru que j'avais tord à sa sortie du four. Jamais, un gâteau n'avait été aussi infâme à mes yeux. Ma mère s'évertuait à faire de moi une cuisinière digne des émissions télévisées " Cheima, comment vas-tu nourrir ton ménage si tu es incapable de faire cuire la Molokhia!" Je refusais de préparer un met dont la recette indiquait qu'il fallait "dépecer deux lapins", de plus, j'étais contre la mysogynie - mais je gardais cette contestation secrète sinon le sermont était interminable-.

Ces coups contre la porte m'avaient tout d'abord terrorrisée. Mon géniteur avait-il changé d'avis? Qu'il rompt sa promesse ne m'aurait pas étonnée. J'avais concrètisé la situation pour me rassurer et m'étais . Comme il l'avait promis, il avait dans les bras une énorme parka et avait sur la tête un bonnet adorable- était-ce seulement le bonnet qui l'était?-.

- Le vélo est en bas,avait-il claironné, j'ai emmené de l'argent pour qu'on aille déjeuner dans le restaurant d'une auberge qu'on trouvera sur le chemin. A moins que tu aies quelque chose dans ton frigo?

Je n'étais pas habillée au sens figuré du terme. Mon jogging traînait sur le sol , je portais le vieux T-shirt d'Ollie que je venais de tâché avec de la semoule et mes cheveux avaient beau être raides , ils étaient infestés de noeuds. C'était assez embarrassant parce que j'allais devoir le faire rentrer et qu'il allait découvrir mon incapacité à être ordonnée. De plus, je devais ressembler à une épave. Depuis quand cela m'importait?

- Non, je n'ai rien d'autre qu'un gâteau égyptien incomestible.

Je pinçais mes lèvres.

- Et puis, je ne vais pas sortir en pyjama.