Chapitre I

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-Maman! Maman ! Raconte-moi une histoire s'il-te-plaît !

Une petite fille aux cheveux bruns avec de beaux reflets roux couru vers une jeune femme aux longs cheveux roux accrocher en une longue tresse, celle-ci se tourna vers sa fille et lui sourit.

-Bien sûr, viens ma chérie.

Elle l'a pris dans ses bras et l'emmena dans une grande chambre décoré avec attention, la petite s'allongea dans son lit et sa mère s'assit sur le bord. C'était une jeune femme magnifique, ses traits fins et sa peau pâle faisait ressortir ses tâches de rousseurs, ses lèvres roses et ses yeux verts pomme d'une intensité peu commune.

- Quel histoire veux-tu que je te raconte ?

-La tienne, quand tu as rencontrée papa.

Le sourire lançer par cette petite aurait plier à sa volonté n'importe qui, sa mère le savait. Comment lui refuser, elle même aimait cette histoire et priait pour ne jamais l'oublier.

-Depuis le début ?

-Oui !

-Bien, dans ce cas... Tout commence dans une forêt pas si loin d'ici...

Une jeune fille ouvrit doucement les yeux en sentant quelque chose de froid tomber sur son front, la première chose qui la frappa était le ciel, il était bleu, sans nuage alors que de petits flocons de neiges tombaient inlassablement autour d'elle. Au prix d'un effort surhumain elle réussit à s'assoir et elle regarda autour d'elle, elle était seule. Les arbres n'étaient que des sapins, des sapins verts foncés qui ne bougeait pas, pourtant un vent frais venait les frapper avec force, faisant soulever les cheveux roux de la jeune fille lui arrivant jusqu'en bas du dos.

-Où suis-je ? Demanda-t-elle perdue. Qui suis-je ?

L'idée de ne même plus ce rappeler de son nom l'a fit paniquer, son cœur accéléra sa course dans sa poitrine. Le sang bouillait dans ses tempes, mais le froid ne pouvait s'empêcher de la piquer à tous les endroits les moins couvert. Elle put remarquer qu'elle portait une simple robe rouge lui arrivant au cheville, elle n'était bizarrement pas froissée et ses pieds étaient nus sans qu'elle ne sache pourquoi.

-Que met-il arriver ?

Elle décida de se lever en espérant trouver quelqu'un qui puisse l'aider dans sa détresse et dans le meilleur des cas, quelqu'un qui l'a connaisse. Ses pas étaient mal assurer, ses pieds s'enfoncent profondément dans la neige lui faisait perdre le peu d'équilibre qu'elle possédait pour commencer. Elle jeta un regard autour d'elle sans voir autre trace de civilisation qu'un simple lampadaire, en y déposant sa main la rousse constata que ce dernier, malgré le fait qu'il soit à l'écart de tout et qu'il fasse jour, était allumé. Mais aucune autre trace de vie ne lui indiquait une direction précise, alors c'est en suivant son instinct le plus profond qu'elle se lança à l'attaque d'un chemin imaginaire dont elle ignorait jusqu'à la moindre épines de sapins.

Elle marchait, elle marchait sans s'arrêter, sans même savoir si elle avait ne serait-ce qu'une idée d'où elle allait. La jeune fille était sur d'une chose, elle ne savait plus, cela était plutôt étrange mais elle savait qu'elle ne savait plus rien et que le paysage magnifique et effrayant qui l'entourait ne l'aidait pas à retrouver la mémoire. De million de théorie se mettait en place dans sa tête sans qu'aucune ne prennent de sens, autant elle était presque convaincu d'avoir fui quelque chose dû au manque de protection de ses pieds qui ne parvenait plus à se réchauffés malgré ses efforts, autant elle ne savait pas qui elle avait fui et pourquoi. L'espoir de voir une maison diminuait de pas en pas, il n'y avait rien autour d'elle à par le froid, la neige, les arbres et sa propre personne. Mais l'envie d'abandonner n'était pas assez présente dans son esprit pour qu'elle l'écoute, alors elle se mit à pleurer. Des larmes silencieuses qui faisaient de petits trous dans la neige à cause de leurs chaleurs, ses cheveux s'étaient emmêlés mais son problème était bien plus grand. N'en pouvant plus elle se laissa tomber contre un arbre, la force lui manquait à présent, depuis quand marchait-elle ? Une heure ? 5 heures ? 1 journée ? La question passa rapidement dans son esprit avant de disparaître, cela n'avait plus d'importance si elle ne reprenait pas sa marche pour aller vérifier elle-même. Des suppositions ne l'aideraient sûrement pas dans ses recherches qui ne donnaient, jusque-là, aucun signe de progrès. Les sapins qui l'entouraient semblaient se moquer d'elle à présent, elle aurait voulu leur crier ses pensées les plus profondes mais l'air lui était trop précieux pour l'utiliser contre des troncs de bois. Après un long moment qu'une fois de plus elle n'aurait su estimer, elle se releva et repris sa marche malgré le froid qui torturait ses pieds. Si elle avait subi un lavage de cerveau celui-ci avait été effectué avec brio mais elle n'était pas prête à recomposer le détenteur de ses souvenirs.

-Maudit soit tu. Grogna-t-elle.

Ses paroles s'élevaient dans le ciel dans un nuage de vapeur qu'elle aurait voulu accompagné vers un air plus chaud, son nez se mis à couler et elle renifla en soufflant dans ses mains. Le soleil commençait à pencher un peu en face d'elle, est-ce que lui aussi en avait-il marre de tourner en rond sans vraiment en comprendre l'utilité ? Ou était-ce ça façon de se moquer d'elle ? Elle s'arrêta à nouveau, les poings fermés et après avoir pris une grande inspiration elle hurla. Ce n'était pas juste pour le plaisir de crier, il était question d'éloigner les mauvaises pensées qui venaient s'immiscer dans son cerveau gelé sans son autorisation, c'était pour crier à ce soleil de remonter pour ne pas la laisser errée dans l'ombre de son amie la lune. Bien que son crie ait pus en effrayé plus d'un le soleil, lui, ne se laissa pas atteindre et disparu après avoir laissé profiter la jeune fille d'un festival de couleurs qu'elle aurait volontiers savouré au chaud plutôt qu'ici. La nuit tomba comme un voile noir et la forêt en devint effrayante et menaçante. Comment savoir quelle créature peuple ses bois et se tiens prêt à lui sauter dessus dès qu'elle s'arrêtera à cause de sa fatigue grandissante ? Pourtant la rouquine fut bien obliger de s'arrêter pour se reposer, ce qui ne fut pas chose facile avec les bruits de ce nouvel environnement qui paraissait si hostile à ses yeux. Ses paupières lourdes des efforts fournie se fermaient toutes seules, et la jeune fille fut contrainte de suivre le mouvement et s'endormit dans la neige n'ayant trouvé aucun refuge.

-Les arbres sont méchants maman.

La petite fille regardait sa mère la tête enfouie sous sa couette jusqu'à la disparition totale de sa frimousse, pourtant ce récit lui plaisait. Elle savait aussi que pour savoir la suite il lui faudrait un peu de patience, car elle n'aurait pas tout le récit aujourd'hui.

-Oui c'est vrai. Mais peut-être qu'avoir été enfermé dans la saison de l'hiver aussi longtemps leur avaient gelés le cœur qui sait.

La jeune femme se leva et se pencha pour embrasser le front de la fillette, puis d'un pas léger elle rejoignit la porte qu'elle ferma lentement.

-Bonne nuit maman.

-Bonne nuit ma chérie, fait de beaux rêves.

J'espère que ce chapitre vous as été appréciable et que l'envie de savoir la suite vous a pris. En tout cas c'est avec plaisir que je lirais vos retours positifs ou négatifs le temps qu'ils sont constructifs.
Voilà, à plus les Narniens !

Narnia, la cinquième (Gros Travaux)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant