Chapitre II

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-La suite ! La suite !

La petite rouquine couru dans son lit se s'installa confortablement sous les draps encore frais, on les lui avait sans doute changé mais elle ne faisait pas encore vraiment attention à ses détails.

-Oui, la suite voyons voir...

La jeune fille se trouvait lourde, son propre poids lui paraissait impossible à supporter aujourd'hui. Elle aimerait temps rentrer chez elle et revoir sa famille près d'un feu où ils discuteraient joyeusement, enfin, faudrait-il déjà qu'elle soit sûre d'avoir un toit quelque part et une famille qui l'attendent. Tout ça en espérant que tous ses espoirs ne soit pas trop loin d'elle car elle avait peur de ne pas pouvoir survivre une journée de plus à marcher dans cette neige qu'elle ne pouvait plus voir. Son corps l'a suppliant de se laisser allez à l'éternel repos, où froid, chaud et douleur n'aurait plus d'importance. Mais elle ne voulait pas mourir, pas le temps qu'il ne reste le moindre espoir pour elle de vivre. Avec beaucoup de courage, la jeune fille se releva à nouveau et se remis à marcher en s'aidant des arbres moqueur qui semblaient vouloir la faire tourner en rond. 

Ce n'est qu'au début de l'après-midi qu'elle trouva un peu d'espoir, un ruisseau coulait devant elle. L'eau était clair, semblait pure et saine, elle s'approcha la vision brouiller par des larmes de joie. Ses mains gelées plongèrent dans le liquide transparent qui, malgré sa fraîcheur, les réchauffas tout de même. Elle poussa un soupire de bien-être et resta dans cette position un long moment, enfin c'est ce qu'elle pensait. La notion du temps elle l'avait perdu au cours de sa marche sans fin.

Quand elle releva la tête ses yeux eurent du mal à analyser ce qui se trouvait devant elle, ce fut d'abord une masse importante sombre, puis l'ombre se dissipa et un pelage apparu. C'est en clignant des yeux qu'elle put apercevoir qu'un élégant et fière animal se tenait assis à deux pas derrière le ruisseau qu'elle avait trouvé, mais l'animal n'était pas n'importe lequel d'entre eux: un lion.

Cet animal, roi de la savane, mais aussi grand carnivore. Bien qu'on lui ait retiré la mémoire la jeune fille était bien assez futée pour savoir qu'elle était en danger, il fallait qu'elle trouve une solution à son problème plutôt...imposant. Le lion, lui, ne bougea pas et se contentait de la regarder se torturer les méninges en espérant trouver une solution lui permettant de lui échapper. En reculant la jeune fille tapa contre un bâton, ne voyant pas d'issue elle le saisie et se leva prenant un air confiant malgré sa fatigue et sa terreur la faisant trembler.

-N'approche pas ! Je suis armé !

Elle avait presque crié pointant son arme de fortune vers le félin qui n'oscilla pas et ne fit aucun mouvement menaçant, la rousse l'observa terrifiée. Sa couronne de poile lui donnait un air majestueux et ses yeux avaient une étincelles tellement...humaine que la jeune fille en fit tombé son armes quand leur regard se sont croisés. Avec une extrême lenteur le lion ouvrit légèrement la gueule en penchant un peu la tête en arrière, une seconde passa avant qu'il l'a ramené en penchant la tête en avant et en laissant échapper un souffle.
Un souffle chaud et puissant qui faillit la faire tomber, elle se tenu à un arbre pendant que ses cheveux s'agitaient derrière elle en volant dans tous les sens. La neige autour d'elle commençait à fondre à vue d'œil, l'herbe verte qui se cachait en dessous se redressa caressant doucement ses pieds nus et froids. Les arbres débarrassés de cette neige encombrante se remirent à danser en suivant les courants d'airs chauds qui s'infiltraient à nouveau entre leurs branches, l'hiver qui semblait imperturbable cédait à l'été. L'animal se remit droit et regarda, indifférent face à son tour de magie, la jeune fille en face de lui se tenait immobile et droite comme un piquet. Ses yeux étaient grands ouverts et refusaient de croire à un lion qui aurait fait disparaître l'hiver qu'elle combattait depuis des heures avec un simple souffle. Le félin ouvrit à nouveau la bouche et la rouquine se protégea derrière l'arbre sue lequel elle s'était appuyer en pensant qu'il allait à nouveau souffler mais cette fois contre elle. Mais il n'en fit rien et à la place un rire grave et chaleureux ce fit entendre la faisant frissonner.

-Allons mon enfant, aurait tu peur d'un vieux lion tel que moi ?

La tête légèrement pencher la jeune fille regarda le lion avec des yeux exorbités peu convaincue de devoir croire qu'un lion avait ramené l'été et était en train de lui parler. Pourtant aucune autre présence n'était notable dans les environs, alors l'option que le carnivore est parlé était la plus convaincante sur le moment.

-Approche mon enfant, ma parole de ne pas te dévorer peu être cru par ton cœur sans craindre d'être trahis.

Sa voix était apaisante et réchauffait doucement le cœur de cette jeune fille perdue dans un monde inconnu au plus profond de son être encore embuer par le froid qui l'avait oppressé pendant ce qui lui avait semblait avoir été des semaines.

-Je sais qui tu es.

Elle le regarda et sortis de sa cachette, elle s'approcha toujours un peu effrayée et d'une petite voix elle posa une seule question. La seule qui hantait ses pensées plus que de savoir comment sortir de cette forêt.

-Qui suis-je ?

-Je ne peux, pour l'instant, te transmettre que ton nom.

Il donna un coup de tête vers l'arbre sur lequel la jeune fille avait récupéré son arme, au pied de ce dernier un bourgeon grandissait a vu d'œil. La rouquine s'approcha lentement et se mis à genoux en observant avec attention la croissance de ce végétal. Le premier pétale se déployait avec douceur, elles étaient violettes, douces et fines.

-Connaît tu cette fleur ?

-Comme ça couleur, son nom est violette.

Le lion sembla sourire en remuant doucement ses moustaches blanches, avec autant de lenteur que les pétales pour ce déployaient, le félin se leva et s'avança vers le ruisseau. Il imposait le respect le plus total, si bien que même les arbres s'étaient tut, le carnivore s'approcha de la jeune fille pétrifiée. Elle était partagée entre peur et émerveillement, le souffle se cala à celui calme du lion qui la frôla avec douceur et se pencha pour renifler la fleur encore fragile.

-Voilà ton prénom mon enfant, ton nom est Violet. Tu es douce, calme et réfléchis, comme cette fleur qui te donne son nom pour la vie.

-Et moi maman, comment a tu choisis mon prénom ?

La fillette baillait et ses paupières se fermaient seules.

-Je te le raconterai plus tard dans une autre histoire. Mais seulement si tu es sage.

-C'est promis!

La fillette s'endormit paisiblement et sa mère sortis sans un bruit un sourire aux lèvres. Sa douce petite fille était parfaite, sa petite fleur, sa douce Mélodie... 


Narnia, la cinquième (Gros Travaux)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant