Narnia, la cinquième (Gros Travaux)

Chapitre III

-Que ce passe-t-il après maman ? Je veux savoir la suite, quand est ce que papa arrive ?

-Après ? Et bien...

La jeune fille était heureuse, elle savait maintenant comment elle s'appelait et à ses yeux cela n'avait pas de prix. Violet regarda le lion avec un léger sourire sur le visage, une bête si imposante lui en avait appris plus sur elle en 5 petites minutes qu'elle n'en avait appris en 2 longs jours.

-Tu as eu un bien dur début dans ce monde mon enfant, mais laisse-moi te dire qu'ici n'est pas chez toi et qu'avant de retrouver ton chemin tu as une mission à accomplir.

Violet réfléchit intensément, elle ne venait pas d'ici, cela ne l'étonnait qu'à moitié, elle se sentait, depuis le début de son voyage, comme une tâche de peinture indésirable sur une toile blanche. Mais le lion avait aussi dit qu'elle avait une mission ici, donc tout ce qu'elle avait enduré n'avait pas été sans un but même si seul lui le connaissait. Pourtant, sa confiance ne sera totale que s'il répondait à une question.

-Et vous, comment vous appelez vous ?

Le lion sourie et laissa échapper un autre de ses rires grave faisant frissonner, il se remit droit et d'un signe de tête invita la jeune demoiselle à faire de même et à le suivre.

-Je suis Aslan, le protecteur de ses bois et tout ce qui les entourent de près ou de loin. Mais quand il y a 100 ans déjà une sorcière à déclarer la guerre à cette terre je n'étais pas là. C'est elle qui est responsable de cet hiver sans fin.

-L'hiver a duré 100 ans ? Mais, ce n'est pas si mal l'hiver, les feux de cheminée, les chocolats chauds et Noël.

Pourquoi tout semblait si mort alors que l'hiver n'était pas si désagréable, enfin c'est ce qu'aurait pensé Violet si elle n'avait pas passer 2 jours interminables dans la neige. Mais elle s'efforçait de parler comme si il ne lui était rien arriver.

-Malheureusement, cela fait bien longtemps qu'il n'y a pas eu de Noël à Narnia.

-Que compter vous faire ? Je vous ai vu faire revenir l'été en soufflant. Ce n'est pas une solution pour tout Narnia ?

- Non en effet, le seul moyen de battre l'hiver est tu battre la personne qui en es la cause.

-La sorcière vit toujours après 100 ans ?

C'était impossible, pourtant, après avoir entendu un lion parler et faire revenir l'été entendre qu'une sorcière ayant plus de 100 ans continuait à vivre et rependre le mal ne l'étonnait guère. À présent elle était curieuse et voulait en savoir plus, sur ce monde et ses habitants.

-En effet, elle vit et règne sur Narnia avec une froideur qui lui est propre.

-Quel est mon rôle ? Je ne vois pas ce que je pourrais faire pour vous aider j'en suis navrée.

-Il y a une prophétie: "Lorsque la chair d'Adam et les os d'Adam seront sur le trône de Cair Paravel, le temps des malheurs sera à jamais révolu."

-Adam... Vous attendez un homme, pas une fille. Je ne suis pas celle que vous attendiez.

-Je le sais, mais tu aideras ses enfants à atteindre leur but. Ce n'est qu'à ce moment que la guerre commencera.

-Vous dites "ses" enfants ?

-En effet, ils seront quatre. Deux filles d'Eve et deux fils d'Adam.

Elle marcha en silence, retournant les paroles du félin dans tous les sens, des questions auxquelles il ne répondrait certainement pas lui trottaient dans la tête. Quel était son but ? Avait-il une chance de gagner cette guerre ? Ou bien était-ce perdu d'avance ? Mais malgré ses interrogations elle resta silencieuse au côté du prédateur, son côté humain la touchait beaucoup et il en sortait cette forme d'espoir. D'une main peu assurer elle posa sa main froide sur le dos du roi de ses terres, ce dernier ne dit rien et l'a laissa faire dans ses gestes doux et attentionnés.

-Alors mon enfant, accepte tu l'a mission qui t'a été confier depuis bien avant ta naissance ?

-Je...

Elle n'eut pas le temps de répondre à sa question que des bruits de sabots, d'abord lointain, se mirent à résonner dans la forêt. Mais contrairement à l'évidence d'un cheval à l'approche, il n'en fut pas ainsi et c'est une créature avec le visage et le buste humain mais avec les jambes d'un cheval qui s'approcha et s'inclina devant nous respectueusement.

-Aslan, nous avons des nouvelles des rois et reines.

-Quelles sont-elles ?

-Ils approchent, ils ne devraient tarder. D'après l'allure et le besoin qu'ils ont de vous parler je pense qu'ils seront là demain dans l'après-midi.

-Bien tu peux disposer et annoncer l'arrivée de Violet, leur guide dans leur destin de souverains.

Le centaure hocha la tête et répartis à vive allure, je n'avais entendus parler de ses créatures que dans d'anciens livres bien trop vieux pour être lus mais plutôt de ceux d'où on regarde les images.

-Est tu des nôtres dans cette guerre ?

-Je le suis.

Elle n'était pas convaincu de sa réponse mais espérait être digne de la confiance que plaçait ce grand roi en elle, si cela l'aidait à retrouver la mémoire par la suite pourquoi ne pas accepter. La jeune fille ne savait pas se battre mais elle ferait en sorte d'apporter son aide au roi dès qu'elle en serait plus sur ce monde, conseillère, cela ne sonnait pas si mal après tout.

- Alors suis-moi et je t'apprendrai ce que tu dois savoir.

Le lion reprit sa marcha majestueuse avec sa nouvelle protégée à ses côtés, et elle était fière de marcher à ses côtés. Depuis la première fois où elle s'était réveiller elle sortit de la forêt découvrant une plaine verte entouré de montagnes imposantes, c'est au loin qu'elle vit de petite tentes rouges roi et des bruits de métal. Ici l'aventure commençait-elle vraiment.

-Maman ? Est-ce que tu vas vraiment faire la guerre ?

-Ça ma chérie, tu ne le seras que lorsque le moment sera venu.

Et pour la troisième fois la jeune femme se leva et sortis de la chambre en souhaitant bonne nuit. Chaque nuit elle prenait le même chemin, pour rejoindre sa chambre où on ne l'attendait qu'à moitié. Sa moitié, son mari endormi après une longue journée...