Meurtre au paradis

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Il était effectivement interprète et aurait dû être à Paris jusque après-demain. Son absence à surement du se faire remarquer et signalée.

Il vivait seul depuis son divorce et ne semblait avoir aucune activité de détente.

Marc se leva, et se plaça derrière Kévin.

-Alors ?

  - Aucun avis de recherche à son nom.

-C'est étrange, la conférence dois durer jusque après demain ? pourquoi son absence n'a-t-elle pas été signalée ?

-On devrait appeler le responsable de la conférence, ces gens-là ont des secrétaires partout où ils se déplacent.

-Bien, nous devrions regarder qui se trouvait à cette conférence.

Marc se replaça devant son ordinateur et commença à chercher.

Des hommes daffaires américains, chinois, russes, français se trouvaient à cette conférence.

-Ça en fait du monde, se dit Marc.

Il prit son téléphone, composa le numéro et attendit.

-Allo ?

-Oui, bonjour monsieur, dit Marc

-Non de dieu, Claudin, es-ce que tu sais l'heure qu'il est ?

-Désolé patron, mais j'ai besoin d'un service. J'aimerais que vous appeliez votre contact à la préfecture afin qu'il m'envoie le numéro attribué à la conférence « Douane ».

-Qu'est-ce que cela signifie ? demanda Joe sart.

    - Notre victime est Joseph Maurin. Il était interprète et aurait du se trouver à la conférence « Douane » jusque après demain le problème c'est qu'aucun avis de recherche n'a été mis en place et j'aimerais savoir pourquoi.

- Ton affaire m'a l'air pas mal compliquée. Je me charge de ça. En attendant, tu devrais aller dormir un peu. Toi et Kévin allez-vous tuer au travail, bande de fous.

Puis, il raccrocha.

Marc se frotta les yeux, se leva, se dirigea vers Kévin et lui dit :

- Nous devrions dormir un peu, dit Marc.

Ne voyant aucune réaction de la part de Kévin, Marc demanda :

-Que t'arrives-t-il ?

   -Il y a un truc qui m'embête, si Joseph avait un casier judiciaire vierge, pourquoi Ludo a réussi à trouver l'identité de la victime dans la base de données ?

-Oui je suis d'accord, j'ai aussi remarqué cette incongruence. Son délit devait être mineur et sa faute à due être effacée du registre primaire. Mais, j'ai regardé et il était écrit qu'il avait été arrêté pour violence envers agents lors d'une manifestation sur l'écologie.

-Ha je comprends mieux. Bien, maintenant que ce problème a été réglé, nous allons pouvoir nous reposer.

A ce moment, le téléphone sonna, signalant que l'heure du repos n'avait pas encore sonné.

-Quoi encore, demanda Marc en décrochant.

-Houlà j'en connais un qui est de mauvaise humeur.

-Désolé patron, juste fatigué.

-Soit, je tappelle pour te communiquer le numéro que tu mas demandé.

-Déjà, vous avez fait vite.

-Ça été plus vite que prévu, la secrétaire rattachée au standard de la conférence est une amie. Brenda Cooper. Elle sera donc ravie de coopérer avec nous.

-C'est une bonne chose, notre enquête piétine, on n'avance pas.

-Il serait peut-être temps d'apporter des nouveaux témoignages alors, voici le numéro du standard.

Après avoir noté le numéro et s'être dit bonsoir, les deux garçons raccrochèrent.

Kévin et Marc allèrent se poser dans les canapés de la cafète et s'endormirent.

L'agitation les policiers dans le commissariat les réveilla. Ils n'avaient pas beaucoup dormit mais ils se s'entaient reposés et d'attaque.

- Nous devrions aller voir Ludo, proposa Kévin en s'étirant.

  -Oui, c'est une bonne idée, je conduis.

Ils prirent la voiture qui leur était prêtée et se dirigèrent vers le labo de Ludo.

En rentrant dans la chambre froide, les deux garçons trouvèrent Ludo face à un écran faisant ses analyses.

-Bonjour Ludo, comment vas-tu ce matin ?

-Salut les gars, ça va pas trop mal, dit-il en se retournant.

Les cernes présentent sous ses yeux marquait un grand manque de sommeil.

   - Ludo, dit Marc, je sais que tu aimes ton travail, mais cela ne doit pas t'empêcher de dormir un peu !

-Venez, j'ai quelque chose à vous montrer, dit Ludo en ignorant totalement la remarque de Marc.

   -J'ai remarqué, dit-il en montrant son écran, que les poumons de notre cher Joseph étaient vides, ce qui ne correspond pas avec l'endroit ni la position dans laquelle on a retrouvé le corps. Si les poumons de notre victime étaient vides d'eau, cela signifie quil était déjà mort lorsqu'il s'est retrouvé en contact avec l'eau et donc que tout cela n'est qu'une mise en scène pour faire croire à un accident et non à un meurtre, par ce qu'il s'agit bien d'un meurtre.

-Et donc, comment serait-il mort ?

- Etouffé, j'ai d'ailleurs retrouvé dans sa bouche des fibres de coton.

-Bon on recherche donc quelqu'un qui a, à la fois étouffé et déplacé un corps de plus de 70 kilos post mortem, remarqua Kévin.

-Oui, alors soit, cette personne est extrêmement forte, commença Ludo.

- Soit elle n'a pas opérée seule, repris Kévin.

-J'ai également remarqué un autre détail, dit Ludo.

Il s'approcha du corps, imité par ces deux camarades, puis, de la pointe de son stylo à bille, pointa l'épaule droite de la victime.

  -Vous pouvez remarquer juste ici, que notre ami porte un tatouage, un K.  Ce détail est peut-être sans importance, mais je préfère vous le signaler.

- C'est toujours ça de pris dit Marc, c'est tout ce que tu as ?

-Pour l'instant oui, une autopsie demande du temps je te signale, bon maintenant, laissez-moi travailler.


Les deux hommes laissèrent le légiste travailler et rejoignirent la voiture.

Durant le trajet, Kévin se prit la tête dans les mains et dit :

- Cette enquête n'a ni queue ni tête, on n'avance pas.

- Je trouve aussi, mais, une fois arrivés au commissariat, je vais appeler cette Brenda Cooper afin qu'elle nous en dise un peu plus sur la disparition de notre victime.

Meurtre au paradisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant