Meurtre au paradis

Les deux inspecteurs se dirigèrent vers le bureau du commissaire et y entrèrent sans frapper.

-Commissaire, est ce que vos hommes sont encore sur la zone de la conférence ?

-Non, ils viennent de rentrer, la conférence s'est terminée en avance aujourdhui.

-Et merde, fit Marc en quittant le bureau.

Une fois installés dans la voiture et avoir démarré en trombes, Kévin dit :

-Tu pourrais m'expliquer ce qu'il se passe ?

-La personne en charge du secrétariat de la conférence « Péligro » est Sonia Fary.

Kévin compris immédiatement se qu'il se passait et ne dis plus rien.

Arrivés devant le bâtiment, les deux officiers sortirent de la voiture.

La bâtisse n'était plus gardée, les gendarmes étaient bien rentrés dans leur base.

Les deux agents sortirent leurs armes et se dirigèrent vers l'entrée du bâtiment.

Kévin tendit la main et poussa la poignée de la porte mais rien.

Elle était verrouillée.

Abandonnant l'idée de tirer dans la serrure, ils firent le tour du bâtiment à pas de loup, restant sur leurs gardes à tout instant.

Arrivés à l'arrière, ils trouvèrent une petite entrée, surement pour le personnel d'entretien du bâtiment.

Kévin s'essaya à nouveau douvrir la porte, avec succès.

Dans un grincement indiscret, la porte s'ouvrit et laissa passer les deux inspecteurs.

A l'intérieur, ils prirent un instant pour de conditionner à une potentille attaque.

Puis ils reprirent leur route. Le couloir était sombre et l'écho de leurs pas sur le sol ne les aidait pas à rester discrets.

Ils suivirent le couloir, puis un autre, et ils se rendirent compte qu'ils se trouvaient dans une autre partie du bâtiment que celle où ils se trouvaient tout à lheure.

Au bout dun certain temps de marche et de couloir, ils arrivèrent en haut dun escalier descendant.

-Je pense qu'on se rapproche, chuchota Marc à Kévin.

-Oui je confirme.

La voix de Lucas Vullon les fit sursauter, et avant qu'ils puissent faire quoi que ce soit, l'arme de Lucas était braquée sur la tête de Kevin.

-Bien inspecteur, le choix est simple, vous posez votre arme ou je loge une balle dans la tête de vote ami.

Marc ne réfléchit même pas, il se baissa pour poser son arme.

Tout en se baissant, Kévin envoya un latéral à Lucas le faisant lâcher son arme.

Très vite maitrisé par les deux hommes, Lucas était immobilisé.

N'ayant rien pour l'attacher, les deux amis se sentirent obligés de faire le chemin inverse et d'enfermer Lucas Vullon dans la voiture.

Une fois cela fait, ils retournèrent sur leur pas et revinrent en haut de l'escalier.

Ils descendirent délicatement les marches et entre-ouvrirent doucement la porte.

A l'intérieur, il était très facile de tout observer.

On y voyait deux hommes debout observant trois individus suspendu en l'air par des chaines cinglées à leurs poignets.

Il y avait deux hommes et une femme.

-Bien, reprenons, dit l'un des deux hommes debout. Vos codes daccès, j'en ai besoin.

Soudain Marc les reconnus, les deux hommes étaient Jules et Nicolas, les deux hommes rencontrés quelques heures auparavant.

-Vous savez très bien ce quil se passe si vous ne me donnez pas ce que je veux, vous vous souvenez de Joseph Maurin..

Nicolas sapprocha de Sonia et lui planta un couteau dans le ventre.

Elle semblait hurler de douleur mais son bâillon empêchait tous sons de sortir de sa bouche.

-Je le répète une dernière fois, à tous les trois. Vos codes, tout de suite !

Mais les trois otages ne disaient plus rien, épuisés par la torture qui leur était infligée, ils étaient épuisés et proche de l'avènement.

Mais ils avaient un sursis qu'ils ne soupçonnaient pas. Ils n'allaient pas mourir tous les trois.

-Bien, je dois en garder au moins un, pour pouvoir avoir ses fichus codes, donc j'en ai deux en trop dans l'équation.

Il commença à tourner autour des trois prisonniers en titillant son arme dans sa main, se demandant surement qu'il allait exécuter.

-Marc, dit Kévin, on ne peut pas rester là sans rien faire, il faut quon agisse.

-Je le sais bien Kévin, mais on doit se protéger aussi. Et en entrant on a de fortes chances de se faire tuer ou de perdre un des otages.

-Je comprends bien, mais il s'apprête à en tuer un alors c'est du pareil au même !

Marc observa son ami. Il s'avait qu'il avait raison mais il avait un mauvais pressentiment et généralement ses pressentiments étaient fondés.

-Marc, on doit intervenir !

-D'accord mais il faut créer une diversion. J'ai une idée

Marc se saisit de son téléphone, rechercha dans ses fichiers sauvegardés et entra un numéro.

Aussitôt un téléphone sonna.

-Maintenant cria Marc.

Instantanément, les deux hommes bondirent dans la pièce.

-Police, plus aucun de vous ne fait un seul geste, cria Kévin.

Et tandis que Marc maitrisait lautre homme, en lui passant les menottes, Kévin se tourna vers Nicolas.

-Bouge plus salopard et mets tes mains en évidence ! cria Kévin très vite rejoint par Marc.

Aussitôt, Nicolas se plaça derrière Sonia en la mettant en joue.

-Si vous approchez inspecteurs, je lui loge une balle dans le crâne !

Les deux inspecteurs se regardèrent et s'arrêtèrent immédiatement de marcher vers lui.

-Qu'avez-vous fait de Lucas ? demanda-t-il.

-Il est dehors, il vous attend bien au chaud si vous voulez le rejoindre, proposa Marc.

-La ferme, je ne suis pas d'humeur. Bon toi, dit-il en s'adressant à Sonia, donnes-moi tes codes daccès immédiatement !

-Sonia, si vous lui donnez ce quil veut, il vous tuera et nous avec, lui cria Kévin.

-Oui, et si elle ne me donne pas ce que je veux, je la tuerai et vous avec dans l'instant, les deux résultats sont donc les mêmes, quelque soit la situation.