Meurtre au paradis

Les deux inspecteurs se regardèrent un brève instant.

-Vous êtes stupide, annonça Kévin.

-Je vous demande pardon ? répliqua Nicolas.

-J'ai dit vous êtes stupide. Vous pensez vraiment tout contrôler ? Si nous n'avions pas intercepté Lucas, à l'heure qu'il est toi et ton copain vous seriez mort et Lucas serait déjà loin avec les codes d'accès.

-Vous êtes marrant, je t'aime bien toi.

-Vous pouvez avoir des doutes, mais la réalité reste là. Lucas se préparait à filer lorsque nous l'avons intercepté. Il était proche de sa voiture et n'avait plus qu'à attendre que vous lui remettiez les codes avant qu'il ne vous exécute.

-Vous...

Puis plus rien. Juste le retentissement du coup de feu qui venait de partir et le bruit du corps de l'homme qui venait de s'écrouler par terre.

-Joli coup de bluff mon vieux, dit Marc à Kévin tout en passant les menottes aux poignets de Nicolas.

-Il fallait que je tente quelque chose, et son égocentrisme était facile à voir

-Je t'emmerde sale flic, lâcha Nicolas.

Ignorant la remarque les deux inspecteurs libèrent les otages et appelèrent une ambulance ou plutôt le seul service médical de lîle.

Arrivés au commissariat, les deux hommes livrèrent les trois assassins aux autorités locales.

-Je crois que nous en avons fini commissaire, dit Marc en rentrant dans le bureau, suivit de Kévin.

Vous trouverez là-dedans, les aveux officiels des trois assassins, dit-il en lâchant un dossier sur le bureau.

Après avoir rapidement feuilleté le dossier, le commissaire se leva et tout en échangeant une poignée de main amicale dit :

-Je ne vous remerciais jamais assez inspecteurs.

-Nous n'avons fait que notre travail commissaire, rien de plus.

-Au plaisir inspecteurs.

Puis ils quittèrent le poste.

Marc se saisit de son téléphone.

-Ludo ?

-Yep ?

-On a fini, l'enquête est bouclée, remballe tout, on arrive.

Après être allé chercher Ludo, les trois amis reprirent le chemin de la marina et remontèrent sur le bateau, le même bateau qui les avaient amené.

-Et bien, se fut une enquête difficile dit Ludo.

-Oui en effet, il eut fallu de comprendre qu'ils recherchaient les codes daccès afin de pouvoir pirater tout le système informatique mondial, continua Marc.

-Bien tout cela est derrière nous, dit Kévin ? en regardant les côtes de Lupa s'éloigner et celle de l'île de la Réunion s'approcher. Tu dînes à la maison ce soir ?

-Non pas ce soir vieux frère, un autre soir peut-être, répondit Marc.

Et les côtes s'approchaient de plus en plus, et tandis que les côtes de leur île s'approchaient, le passée de Lupa s'éloignait d'eux de plus en plus.