Two different worlds

Chapitre 14

-12h03-

Je viens de sortir des cours. Je décide d'aller chez Thomas je sais que tous les midis il rentre manger chez lui. J'ai bien réfléchi cette nuit et Thomas a raison, je ne peux pas sacrifier notre relation pour une fille que je ne connais presque pas et qui dans quelques jours ne fera plus partie de ma vie.

Une demie heure plus tard j'arrive. La porte de son immeuble est ouverte, je monte directement au deuxième étage et frappe à la porte. Quelques secondes après cette dernière s'ouvre. Thomas apparait, quand il me voit son visage se décompose.

-Est-ce que ça va ? lui demande-je.

-Qu'est-ce que tu fais là ?

-Je suis venue te parler, mais pourquoi j'ai l'impression que ce n'est pas le bon moment ?

-Thomas c'est qui ?

La silhouette de Victoire en culotte apparait derrière Thomas.

-Victoire ? Qu'est-ce que tu fais là ? Oh putain j'y crois pas...

-Non Adèle ce n'est pas ce que tu penses..., me dit Thomas.

-Putain vous vous êtes bien foutu de ma gueule tous les deux, dis-je énervée.

-C'est bon Adèle ne fait pas la choquée tu n'en as rien à foutre de Thomas.

Je ne réponds pas et quitte les lieux. Je suis choquée de ce que je viens de voir, mais tout me parait beaucoup plus clair dans ma tête, la réaction de Victoire samedi. Putain qu'elle conne, elle se tape mon mec. Une larme coule le long de mon visage. Je la balaye d'un revers de main et monte dans un taxi qui me ramène chez moi.

Une fois chez moi j'envoie un message à Emma.

Adèle à Emma -13h45-
Victoire se tape Thomas...Je viens de les voir tous les deux.

Quelques secondes après mon téléphone vibre, Emma est entrain de m'appeler.

*Conversation téléphonique*
Emma : Quoi ? Tu es sérieuse ?
Adèle : Oui comme je te l'ai dit je voulais parler à Thomas quand je suis arrivée chez lui, Victoire était la a moitié nue.
Emma : Oh putain mais qu'elle pute, comment elle a pu te faire ça sérieux ? Mais je comprends mieux pourquoi elle a peter les plombs samedi...
Adèle : Je suis tellement choquée meuf...
Emma : Moi aussi, tu es où là ?
Adèle : Chez moi. Est-ce que tu peux venir me rejoindre ?
Emma : Bien-sur je saute dans le métro et j'arrive.
Adèle : Merci.
Emma : À tout de suite louloute.
*Fin de la conversation téléphonique*

Pendant que l'eau de mes pâtes boue, je pars fumer une cigarette.

Très rapidement je suis rejoins par Emma. Cette dernière n'a pas mangé non plus. On s'installe toutes les deux dans le canapé tout en mangeant.

-Comment tu te sens ? me demande Emma.

-Je ne sais pas trop, je suis un peu secouée.

-Tu m'étonnes.

-Comment Victoire a pu me faire ça ?

-J'en sais rien mais elle bien caché son jeu en tout cas.

-C'est clair et l'autre con qui me disait qu'il m'aime alors qu'il se tape l'une de mes meilleure amie...

-21h42-

Après avoir eu beaucoup de difficultés à me convaincre, Emma a finalement réussi à me sortir dans un bar pour me changer les idées, Aurélien, Erwan et Daniel nous ont rejoint. Après plusieurs verres vidés, je vais déjà mieux. Je ne pense plus trop à ce qui s'est passé. Les garçons sont très fort pour me divertir et me faire rigoler.

Mon téléphone sonne. J'ai un message de Riley. Je clique dessus.

Riley à Adèle -22h01-
Tu fais quoi ?

-C'est qui ? me demande Emma.

-Personne.

Je le repose et termine mon verre d'une traite.

-Bon aller venez les filles on va danser, nous dit Daniel.

-Yes bonne idée, lui dit Emma.

Ils me prennent par les bras et me tirent vers la piste avec eux. L'alcool monte d'un coup. Ma tête se met à tourner légèrement. On commence à danser tous les trois. Les musiques se défilent les unes après les autres.
Après un bon moment on décide de retourner s'asseoir avec les garçons puis de rentrer chez nous.

-10h00-

Je viens d'arriver à l'école. Je fume une clope devant avec Aurélien.

On part ensuite dans une salle libre. Emma, Erwan et Victoire sont là dans une salle. On doit travailler sur notre exposé. Je redoute le moment de faire face à Victoire.

-On peut parler en tête à tête ? me demande Victoire.

On sort de l'école. On se met dans un petit coin. Je m'allume une cigarette.

-Qu'est-ce qui y'a ?

-Je suis désolée, je ne voulais pas que tu l'apprennes comme ça...

-Que je l'apprenne comme ça ? Tu te fous de ma gueule ?

-Non, je suis amoureuse de Thomas...depuis longtemps.

-Va te faire foutre.

-Tu t'en fou complètement de lui Adèle, je ne vois pas en quoi ça te pose un problème.

-Et donc même si c'était vrai le fait que je m'en foute de lui tu crois que ça te donne le droit de coucher avec lui derrière mon dos ?

-Retourne dans les bras de ta Riley et laisse nous tranquille...À moins qu'elle ne veuille déjà plus de toi ?

Je lui envoie ma main en pleine figure. Cette dernière me saute dessus, on commence alors à se battre. Heureusement pour moi on est très vite séparé par des gens de notre école, j'ai sous-estimé ses sept ans de judo...

-Ça va aller ? me demande un garçon.

-Oui.

Je pars dans les toilettes. Putain mais qu'elle connasse. Ma lèvre a triplé de volume, elle saigne. Quant à mes cheveux habituellement plat, ils n'ont jamais été aussi gonflés. Je les recoiffe rapidement et retourne dans la salle.

-Vous en avez mit du temps, me dit Emma.

-Putain mais qu'est-ce qui s'est passé ? me demande Aurélien.

-On s'est battu, mais cette connasse m'a mit une raclée.

-Putain Adèle, me dit Emma.

-Bon viens je te ramène chez toi, me dit Aurélien.

-Merci.

On ramasse nos affaires et on quitte la salle. La voiture d'Aurélien est garée sur le parking de l'école.

-Je crois que je l'a déteste.

-C'est normal, ce n'est pas cool ce qu'elle t'a fait.

On arrive rapidement chez moi. Je remercie Aurél et rentre chez moi.

-Adèle ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

-Salut maman.

-Qu'est-ce que tu as au visage ?

-Je me suis battue avec Victoire.

-Hein ? Quoi ?

Elle me fait signe de venir la rejoindre dans le canapé. Je m'assois à ses côtés.

-Qu'est-ce qui s'est passé ?

-Elle couche avec Thomas, voilà ce qui se passe.

Son visage se décompose. Je lui raconte tout depuis le début, elle est plutôt choquée. Ma mère connait très bien Victoire et elle adorait Thomas. Je pense qu'elle est aussi chamboulée que moi.