Chapitre 10

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Je courais vers la direction de la fumée. Plein d'hypothèses plus horrible les une que les autres me passais dans ma tête. Quelque chose brûlait, mais toute la ville n'était faite que de pierre et de tôles. Donc il n'y avait pas beaucoup d'endroits qui pouvait produire toute cette fumé.

La poste, mais la fumé était vers le nord. c'était impossible la poste était au sud.

Les zones d'embarcadères et de port, les bateau était en bois ainsi de le pont d'amarrage et bien d'autres choses. Mais encore une fois trop loin de la où la fumée se situait.

La dernière l'idée, celle qui me faisait me sentir mal, celle qui me mettait les larmes aux yeux juste a y penser. La bibliothèque.

- Pitié pas la bibliothèque !

Je courrais comme une dératée. Mon cœur battant à mes tempes. Je souffle rauque, mes pieds me faisait mal.  Mais je continuais de courir dans la peur de l'incertitude. Plus je me raprochais plus la fumée devenait noir et épaisse. Mais, elle s'éloignait de là où se trouvait la bibliothèque.

Pour autant, je n'étais pas plus soulagé, mon appréhension était tout aussi grande. Je me rapprochais de la fumée. Mes pas me conduisirent jusqu'à devant le Tremplin, mais la fumée n'était pas au Tremplin... Elle n'est cependant pas très loin. Mon cœur se serra. L'autre endroit un endroit auquel je n'avais pas pensé... l'écurie.

Je commençais à voir la foule attrouper devant les barricades mises en place pour que les curieux ne s'appoche pas trop.  Je fis le tour pas un autre côté, là où il y avait moins de monde. Je voyais des volutes de fumée s'élever au dessus des écuries.

Mon cœur s'emballa, sous mes yeux un spectacle des plus horrible se jouait. Des longues flammes d'un rouge infernal brûlait le bâtiment des écuries. Le toit de tôle avait fondu, laissant apparaître les entrailles des flammes. La porte n'était plus que de la cendre. On pouvait entendre derrière les voix des spectateurs le crépitement du feu mangeant le bois.

Dans les ruelles passantes, des barrières avait été posé, un endroit avait été aménagé d'urgence pour pouvoir mettre les volants de l'écurie. Tassé les les uns juste à côté des autres. Sans pouvoir m'en empêcher je scrutait la foule de volant pour voir si Démon s'y trouvait.

De plus en plus je m'inquiètais, les jolies plumes brume doré du Griffon n'était pas visible. Je me rapprochais d'un des groupes, j'arrivais à reconnaître dans le lot, MacDi.

- Tout les volants sont dehors ? Cria t-il.

- Oui oui ! Répondit un autre.

Je fronçais les sourcils. Non ! Il manque Démon avais-je envie de crier. Je suivais un des hommes du regard, il s'éloignait étrangement de MacDi. Sa voix m'avait rappelé la première où j'avais rencontré Démon.

Sans pouvoir me retenir, je le mis à suivre l'autre homme, il alla parler avec un homme à la barbe fourni. L'homme à la barbe semblait stressé, il n'arrêtait pas de passer sa main dans sa barbe.

- Al ! Putain on peut pas faire ça ! On va pas le laisser brûlé comme ça voyons ! Déclara l'homme à la barbe.

Je m'étais glisser juste à côté d'eux, mais bien caché derrière des poubelles, il ne pouvait pas me voir, mais je pouvais les entendre.

- Ferme là ! J'ai pas envie que MacDi se la ramene ! Repliqua le prénommé Al.

- Mais...

- J'ai dit ferme là ! Ce connard de griffon n'a que ce qu'il mérite ! Si il avait écouté mes ordres sa ne serai jamais arrivé ! Maintenant il lui reste plus qu'à crevé !

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