Combattante

Chapitre 54

J'étais au chaud, c'était agréable, une douce et diffuse chaleur. J'enfouis mon visage dans quelques choses de mou et confortable. Tout mon corps était posé sur quelques choses de confortable. Je sentais des tissus aussi doux que du velours contre ma peaux.

J'entendais le bruit de l'eau, un bruit de pluie qui tombe sur des toits. J'aimais la pluie, c'était un son continue et régulier. Lorsqu'il pleuvait, je me sentais étrangement bien, avec la pluie, les vieux souvenir refaisait surface. Je voyais Tatie assise dans un coin de la bibliothèque, un livre à la couverture usés entre les mains. Elle me lisais des histoires qui menait à d'autres monde. Je me revoyait encore boire ses paroles, laissant mon imagination me porter loin de se monde pour d'autres univers.

Je me sentais détendu dans cette atmosphère, j'avais envie de rester comme ça pour toujours. Mais, quelque chose me troublait, je me souvenais très bien que j'étais sur le champ de bataille, que j'affrontais le Soldat Loup... Et que j'allais mourir. Peut-être étais-je morte ? Je me trouvais donc au paradis. Je ris à cette pensée, et une douleur le lança dans l'épaule. Je fronçais les sourcils. Si j'étais au paradis alors pourquoi avais-je mal ?

De plus, un dernier souvenirs flottait dans ma mémoire, mais c'est flou et du peu que je m'en souvenais, ce n'était pas possible. Je laissais un soupir m'échapper. Il est peut-être temps que je le décide à ouvrir les yeux.

Je clignais des paupières, ouvrant peu a peu mes yeux, la pièce était plongé dans la pénombre. Mes yeux prirent un peu de temps avant de s'habituer à l'obscurité. Aucun bruit dans la pièce, mise a part le clapotis de la pluie. Je distinguait les contours d'une grande armoire faire de bois. Je me trouvais sur un lit. Je fronçais les sourcils, c'est peut-être bien la première fois. C'est vraiment différent des petits tapis que nous posions par terre à la maison. Un couverture me couvrait le corps. Je ne voyais pas le reste de la pièce. Je décidais alors de me lever.

Glissant un par un mes pieds hors du lit je pu voir que une de mes jambes était bandé. Ma jambe droite, celle où j'avais reçu une flèche. Je vis également que je portais uns simple chemise blanche, qui était tellement grande qu'elle arrivait en dessous des genoux. Je découvris min épaule gauche pour voir qu'elle était également bandé.
Après avoir une inspection de mon propre corps je jetais un coup d'œil circulaire à la pièce.
En plus de l'énorme armoire de bois, il y avait aussi une petite commode gris sombre, il y avait une sorte de grande fenêtre donnant sur l'extérieur. Il faisait nuit, les étoiles était caché par la pluie et la brume légèrement qui flottait à l'extérieur.

Non loin de cette fenêtre, bureaux de bois brute, plusieurs livres était posé dessus, je n'arrivais pas a lire les titres, les cote était trop abîmé. Sur se même bureau, une bougie rouge fondait en éclairant la moitié de la pièce d'une douce lueur tremblotante. Cette petite bougie rouge éclairait les contours de quelqu'un affalé sur le bureau, je ne voyais que son dos et ses cheveux. Il portait une chemise blanche aussi, ses cheveux noirs en bataille était mouillé.

Mon cœur rata un battement. Même de dos, je pouvais reconnaître cette personne. Je m'approchais doucement, faisait me moins de bruit possible. Mais, il fallut que le plancher craque sous mon pieds.

La silhouette endormi se leva, secouant la tête dans tout les sens, cherchant la provenance du bruit, elle glissa une main dans ses cheveux noirs avant de reculé la chaîne. Elle se redressa avant de ses retourné. Son regard bleu tirant vers le vert me fixa surpris, aucune trace de haine dans son regard. Il était chaleureux et brillant de gentillesse, il ne pouvait pas être le Soldat Loup. Impossible.

- Lyra....

Sa voix, celle qui avait bercé mon enfance, qui avait été ma source d'inspiration, ma raison de vivre. Je ne savais pas comment réagir, mais mon cœur battait la chamade.