Chapitre 4

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J'étais rentrée à la maison après ça, j'étais plutôt heureuse, encore une fois je ne m'était pas trompés sur les courses, je pouvais au moins me vanter de ça. Je remontait les escaliers de la maison lorsque j'entendis des voix à l'intérieur. Je fronçais les sourcils,. Sur le rebord de la fenêtre, Nocta attendait patiemment. J'ouvris la fenêtre, mon père était là, ma mère lui parlait en le ré dans le yeux.

- Papa ! Criais-je en me jetant dans ces bras.

- Ma chérie !

Il m'attrapa et me serra contre lui. À chaque fois que je ne le voyais pas, j'avais, nous avions ma mère et moi, peur qu'il soit mort d'épuisement à force de travailler jour et nuit à l'usure. Ses cheveux blonds commençaient à blanchir sur les tempes, il avait une barbe de trois jours, c'est yeux verts luisant de bonheurs. J'avais hérité de la chevelure de ma mère, mais j'avais eu les yeux de mon père, en plus foncé. Si les siens avaient la couleur de l'herbe grasse, moi j'avais celle de la forêt.

- Ah ! Ça fait du bien d'être à la maison. Dit-il en s'asseyant par terre.

- Oui, ça nous fait fu bien à nous aussi que tu sois là. Répondit ma mère.

On discuta presque toute la nuit, profitant d'un de ces rares moments où tous étaient présents. Mais vers minuit, il fallut bien aller se coucher, Papa travaillait demain, et maman aussi. Ils m'avait tout les deux également dit qu'il rentrerais vraiment très tard. Donc comme la plupart des soir, je devais les passer seule.
Avant, quand j'étais enfant, c'était la voisine du dessus qui me gardais, cette vieille dame un peu folle mais d'une grande gentillesse. À dix ans, elle quitta se monde pour ailleurs. Je n'avais pas pleurer, sachant pertinemment, qu'elle était mieux là où elle était maintenant, qu'ici.

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Je m'étais lever aux aurores, j'entendais le bruit des trains grinçant sur les rails. J'étais sortie de la maison. Je partis en direction de ma tour, le livre que ma tante m'avait prêté. J'avais envie de le lire dans un endroit calme et tranquille. Ma tour était la pour ça.

Après avoir marcher jusqu'au pied de ma tour je m'arrêtais. Tournant mon regard vers la forêt. Elle était étrangement attirante. Je déposais mon livre sur un muret près de l'entrée de la tour. Je m'avancais vers la forêt.

La nuit dernière, j'avais rêvé que je m'enfonçais dans le bois, je suivais une créature doré à queue longue, mais je ne distinguait que le bout de sa queue. Sans m'en rendre compte, j'avais fait la même chose en réalité. Je me stoppais net, regardant autour de moi la nature.

La lumière flitrant à travers le feuillage projetait des lueurs verte sur le sol. Les troncs d'arbres, de couleur brun noir, abritait de petits lézard imitant la couleur de leur tronc. La mousse du sol était tellement humide, que lorsqu'on appuyait dessus, un fin trait d'eau coulait. Les feuilles tombées au sol avait pris la couleur du soleil et de la rouille, mais dans des teintes plus douce et harmonieuse.

Je voulais me perdre encore plus dans cette forêt, mais une certaine appréhension me tordait l'estomac. Mon mystérieux guide fait d'or n'étant pas là, je n'avais pas très envie de continuer. Je décidais donc de rebrousser chemin pour retourner à ma tour.

Je montais les escaliers de ma tour, toujours réfléchissant à mon guide d'or. J'arrivais en haut de la tour, me tournant vers le Tremplin, je pris mon livre pour commencer à feuilleter les premières pages. L'histoire débutait dans un monde dirigé par un horrible souverain. Je pouffais de rire, se n'était pas loin de la réalité.
Je me plongeais dans cette autre univers parallèle au mien, endroit où j'avais, par l'intermédiaire d'un autre, le courage de faire des choses que moi même je n'oserais pas.

Combattante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant