Chapitre 2

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Je me levais avant le soleil, à côté de moi, Nocta n'était plus là, mais ma mère était allongé sur un tapis à mes côtés. Les cheveux noirs en bataille, les yeux fermés, le souffle régulier et lent. Elle dormait profondément.

Après avoir déposée le tapis dans l'autre pièce, je me levais pour aller prendre sous la table un grand carton. Dans ce carton, il y avait de la nourritureen tout genre : pain, œuf, conserve, blé où riz. Comme nous n'avions pas de feu à la maison, pour faire cuire nos repas, nous devions aller en bas de l'immeuble où le concierge avait mis à disposition un feu de bois.

Nous étions obligés de nous aider mutuelle. Dans le bas fonds, il fallait apprendre à partager. Quand un  des voisins n'a pas de nourriture, tous lui en donnais un peu pour survivre. Et, lorsque c'était votre tour à vous de ne pas en avoir, ils vous aidaient également.

Je pris un morceau de pain avant de sortir par la fenêtre en ne réveillant pas ma pauvre mère. Elle avait les doigts couverts de piqûres d'aiguille, elle avait du travaillé toute la nuit. Je la regardais encore quelques instants avant de descendre les marches de métal.

Arrivée en bas, je me dirigeais vers le puits. Plus au sud de la ville, il y avait un puit où l'on pouvait se servir de l'eau. Marchant dans les ruelles sombres, mes bottes aux talons abîmés claquant contrat le sol, je songeait aux faîte qu'IL avait eu la gentillesse de nous donner de l'eau. Un sourire amer fendit mon visage, Être immondes qu'IL était. IL ne nous avait pas épargnés avec tout le travail qu'IL nous donnait. Se Tyran sans vergogne. C'est lui qui aurait dû être avec les rats et pas nous.

Un peu plus loin dans la ruelle, je voyais un groupe de jeunes avec plus où moin mon âge, deux filles et trois garçons. Ils étaient assis sur les poubelles, jouant à renverser les conserves qu'ils avaient préalablement empiler.

Je baissais la tête en continuant ma route tout droit. Je les connaissais, mais je n'avais pas envie de leurs parler. Je passais à toute vitesse, mais une des filles m'appela :

- Lyra ! Hey Lyra. Alors ? Dit-elle.

Je m'arrêtais avant de me retourner tout doucement, cinq paire d'yeux était braqué dans ma direction.

- Ouais, salut Armilie. Alors quoi ? Répondis-je à voix basse.

- Non, c'était juste pour voir si t'étais avec nous, toi qui d'habitude à toujours la tête dans les nuages. Ria-t-elle.

Je ne répondis rien, j'allais continuer ma route quand j'entendis un des garçons parler des courses de Volants. Il disait qu'il était sûr que sa aurait été le dragon blanc qui aurait gagné, mais au final ce fut le chien ailé. Je souris dans ma barbe. Sans pouvoir me retenir je dis :

- Jamais le dragon blanc n'aurait gagner. Il a commencé la course à pleine vitesse sans ménager sa monture, donc à la fin de la course son dragon était épuisé. Sa à du être facile pour le chien ailé de le doublé. Même si il a réussi à finir à la seule place.

- Oh ! Madame est une experte. Se moqua-t-il. Tu penses être capable de deviner qui sera le gagnant de la prochaine course ?

- Mmm... Il faut voir qui participe, répondis-je songeuse.

- Ah ouais ! S'exclama-t-il. Je veux bien voir ça ! Okey, faisons un pari. Se soir, il y a une course, on va voir lequel de nous deux sera capable de deviner qui gagnera cette course.

Je pris un moment de réfléchir, de toute manière, je n'avais rien à perdre.

- D'accord. Répondis-je.

- On se retrouve se soir à côté de la salle de théâtre, là où on peut bien voir le Tremplin.

- Okey.

Combattante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant